États-Unis et Israël perdront la guerre inévitablement face ŕ l’Iran, une question de temps. L’Esprit du monde dans la marche de l’histoire
par Hamed
lundi 23 juin 2025
Posons une question basique sur le sens de l’humain. « L’être humain qui est venu peupler la terre est-il venu de lui-même ou l’a-t-on fait venir pour peupler la terre ? » Et sa venue sur terre remonte à des milliers de millénaires. Le Musée national d’histoire naturelle français écrit sur ce sujet, dans l’article qui a pour titre « Depuis quand l’humain existe-t-il ? » ( https://www.mnhn.fr/fr/depuis-quand-l-humain-existe-t-il) ; il est dit :
« Les plus vieux fossiles du genre Homo remontent à 2,8 millions d’années, avec Homo habilis. De nouvelles datations situent les plus anciens Homo sapiens il y a environ 300 000 ans. Mais l’histoire évolutive de l’homme est encore loin d’être totalement établie.
L'Afrique, terre des plus anciennes preuves de vie du genre Homo
Connaître la date de naissance (l’origine) de l’Homme moderne ou Homo sapiens et son lieu de naissance (la région où il est observé pour la première fois) n’est pas facile… Les chercheurs n’ont à leur disposition que des ossements fossiles souvent partiels et dont la datation n’est pas toujours précise. Mais il ne fait aujourd’hui aucun doute que l’origine du genre Homo se situe en Afrique de l’Est. […]
Apparu en Afrique, l’Homme moderne va ensuite voyager et coloniser le monde… Présents dès 100 000 ans au Proche-Orient, il poursuit son périple vers l’Asie, l’Australie, puis finalement vers l’Europe il y a seulement 40 000 ans. Il va « supplanter » les représentants des autres espèces du genre Homo (erectus, floresiensis et luzonensis en Asie insulaire ; néandertaliens en Eurasie) qui vont s’éteindre pour des raisons encore très discutées. »
Mais comment l’être humain a traversé ces 2,8 millions d’années et plus ? Force de dire que ce n’est pas par lui-même puisque l’être humain n’est humain que par la pensée contrairement aux animaux qui ont aussi une pensée mais agit surtout en instinct certes qui raisonne puisqu’il permet de survivre, de se battre pour survivre.
Il en est de même pour l’être humain, lui aussi a cette « pensée-instinct » qui lui a permis de survivre et passé les millions d’années d’existence et progressivement, au fur et à mesure que le temps s’écoule, il commence à découvrir des contrées et s’y installer ; des communautés se créent et toujours, au long de ces milliers de millénaires s’organisent et certainement se guerroient comme les animaux ; chaque communauté repousse l’autre.
Mais les êtres humains ont une faculté que n’ont pas les animaux, c’est la « pensée qui raisonne, qui créé ». Et donc cette pensée n’est pas seulement une « pensée-instinct » qui raisonne mécaniquement qu’ont les animaux devant les situations qui se présentent (fuir devant le danger, chercher la nourriture, faire son nid, etc.) d’une manière comme « programmée par quelque logiciel supranaturel » ; elle est une pensée humaine rationnelle, créative, constructive, élévatrice, et unique sur terre. Elle fait de l’être humain le « roi de la terre », le « roi de la création ».
Et d’où tient-il l’être humain d’être ce qu’il est dans ce royaume terrestre où il vit et de ménager son existence comme il veut ? La réponse est sans appel ; elle vient de sa pensée unique sur terre, qu’ont seulement les humains. Et les humains pensent que ce sont eux qui décident sur terre. Dans l’absolu, qui décide réellement ? L’homme ou sa pensée ? Ce que les êtres humains doivent savoir dans la marche de l’histoire, ils croient décider mais ils ne décident que par leurs pensées ; ils n’ont aucun autre moyen sinon leurs pensées dont ils savent très peu de chose sinon qu’ils pensent par leurs pensées qui leur viennent.
Prenons les guerres et c’est ce qui nous intéresse dans cette analyse. Dans la guerre, posons cette question : « Qui décide réellement ? » Nous avons dit que les hommes décident par leurs pensées, et ces humains ont peuplé la terre depuis des millions d’années. Reprenons la question que l’on a posé tout au début de cette analyse : « L’être humain qui est venu peupler la terre est-il venu de lui-même ou l’a-t-on fait venir pour peupler la terre ? »
Quand on « pense » que la terre qui tourne autour d’elle-même en 24 heures et autour du soleil en 365 jours et 6 heures avec des vitesses respectives constantes ; le cycle des saisons qui trouve son origine dans l'inclinaison de la Terre d'environ 23° ; toute cette organisation planétaire dans le milieu stellaire qui donne cette harmonie sur terre en symbiose avec la présence des humains sur terre tient du « miracle de Dieu ». Tout indique qu’un Créateur est à l’origine de cette formidable Création qu’est la Terre habitée par les hommes. Et le Créateur ne peut que veiller sur sa Création ; et donc il y a le « en Haut qui dirige le monde » ; et cela ne peut être autrement.
Les êtres humains quoi qu’ils fassent ne sont pas indépendants du Créateur des monde. Les hommes, en permanence, sont regardés non par des yeux, mais par « en eux-mêmes », au plus profond de leur être. Que dit le Coran, verset 16, sourate 50 ?
50 : 16 – « Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire »
Le verset ne fait que confirmer ce que les hommes qui ont été éclairés savent déjà par Celui qui les a créés. Bien sûr, le Créateur des mondes, l’Esprit du monde ou Dieu simplement éclaire qui il veut, et on ne peut pas répondre aux Décisions divines. Elles dépassent les hommes ; cependant, si les hommes réfléchissaient sur leur présence sur terre, ils sauraient très bien qu’ils ont été créés ; et, dans la réalité, ils le savent dans leur propre intérieur qu’ils ne sont pas venus d’eux-mêmes sur terre ; une « force » qui a permis leur venue sur terre, et surtout pour un temps simplement puisque toute vie se termine à la fin.
Si les hommes sont sincères avec eux-mêmes et humbles avec ce qui leur a été donné, et sans même le verset coranique, ils sentent en eux, dans leur intérieur profond, que l’Esprit du monde est en eux. Sinon d’où tiennent-ils leur vie ? D’où tiennent les hommes leur esprit ? Ils le tiennent de l’Esprit du monde. Pourquoi ? C’est que si l’Esprit du monde a créé les hommes, et créer toute l’espèce humaine, et a créé le monde dans lequel ils vivent, l’Esprit du monde a forcément donné un sens à sa Création, un sens à la marche de l’humanité puisque cette humanité pense à travers la pensée qui lui a été octroyée.
L’Esprit du monde sait mieux que quiconque ce qui se passe dans l’univers, et l’humanité n’est qu’un microcosme dans le macrocosme qu’est l’univers qui est en fait infini ; il n’a pas de frontière et comme nous, notre pensée est ouverte à tous les possibles.
Certes l’homme décide de son existence, mais le Créateur, l’Esprit du monde intervient aussi dans l’existence de l’homme. Qui écrit la « destinée » de l’homme ? Ou plutôt où est-elle écrite la destinée des hommes ? Cela va de soi, c’est l’Esprit du monde qui trace la destinée de chaque être humain.
On peut penser que l’homme prend sa destinée en main, bien qu’elle soit écrite. Et ce que décide l’homme il ne le peut que parce qu’il lui est accordé le libre-arbitre et la pensée ; ce qui en fait signifie que ce que ses facultés lui suggèrent, alors que, dans leur essence, l’homme n’y est pour rien. L’homme croit seulement qu’il décide sans penser qu’il le fait par sa pensée et le libre-arbitre, deux facultés humaines qui ne viennent pas de lui mais de Celui qui l’a créé. Sauf que l’homme ne prend pas conscience, ou s’il le sait, il oublie qu’il agit par ses facultés, dont entre autre sa raison, qui lui sont en fait innés par l’Ordre même de la Création qui a fait ce pourquoi elle est cette espèce humaine.
Donc, ce que décide l’homme si on part du sens même de sa création, certes ce qu’il décide est réel, mais il le doit à l’Esprit du monde et à ce pourquoi il a été créé.
Le problème est que l’homme n’est pas éclairé sur ce principe sur quoi est basé sa création, ou s’il est éclairé, l’homme pensera toujours que c’est lui qui décide parce qu’il est pensant et libre par essence. Précisément, l’Esprit du monde, le Créateur des mondes, deux noms identiques qui ont causé la Création, laisse sa création humaine « décider » mais, il reste qu’en tant que c’est Sa Création, l’homme étant en permanence suivi, et dans toute décision que l’homme prend qui ne peut s’opérer qu’avec l’Approbation de l’Esprit du monde, et cela n’est pas visible.
Et c’est pourquoi, tous les êtres humains, dans leur globalité, croient décider mais en fait ils ne décident que si cela entre dans les Desseins de l’Esprit du monde.
Une guerre, par exemple, est une barbarie ; mais à toute barbarie d'une partie, s’oppose une barbarie de l'autre partie ; ensuite la guerre se poursuit entre deux barbaries. Mais le Créateur des mondes est le « Garant » de sa Création, dans le sens que l’Esprit du monde ne peut aller contre Sa Création même si l’Esprit du monde a donné ce pouvoir qu’est la pensée et le libre-arbitre à l’homme et que celui-ci use de ce pouvoir pour détruire son prochain.
Dans une guerre où deux barbaries sont en prises, les hommes préfèrent la guerre à la paix, et l’homme cherche toujours à dominer son prochain et bien sûr toujours pour un intérêt qui justifie la guerre – c’est un peu soit moi soit lui dans la guerre qui les oppose ; et ce soit moi soit lui est vital par essence pour les hommes. Et donc c'est toujours la barbarie la plus féroce qui vient et revient et cherche à l’emporter ; et c’est là où l’Esprit du monde devient juge entre les deux parties sur la barbarie humaine.
Mais la justice contre la barbarie humaine ne se fait que selon des Desseins de l’Esprit du monde que les hommes ne savent pas et qui continuent dans leur barbarie. Et tout a une fin ; vient au fur et à mesure le temps où commence à poindre l’heure de la vérité, l’heure de la sentence divine que les hommes ne pressentent pas. Comment ?
En confortant la partie dont la cause est plus juste contre l’autre partie qui est la plus féroce mais dans sa cause est vaine. Puis vient le doute, la lassitude, où de plus en plus la barbarie devient stérile, non rentable ; créant le doute dans la partie la plus féroce en lui faisant sentir dans sa pensée qu’elle va contre le mur ?
Et c’est l’Esprit du monde, sans que les parties s’en aperçoivent, qui va créer progressivement l’équilibre entre les deux parties et les pousser à négocier pour mettre fin à la guerre. En les épuisant, en faisant taire leurs différends, ce sera la partie dont la cause est la plus juste qui l'emportera ; une « Loi » de l’Esprit du monde inscrite et conditionnant la marche qui doit être « viable » et toujours « nouvelle » du monde. Et ce sont les vrais forces du bien qui l’emporteront sur les fausses forces du bien que sont les forces du mal.
Les guerres entre nations, la colonisation des peuples et leur oppression qui finiront dans des guerres, ont fait de destructions et de morts d’hommes qui se sont comptés en dizaines millions dans l'histoire ; combien même les guerres, en somme des barbaries dureront entre les parties, tôt ou tard une issue se fera jour ; une « Loi de l’Esprit du monde luira et fera arrêter les guerres pour faire progresser la marche de l’histoire de l’humanité ; visant toujours l’équilibre et le bien du monde. »
L'exemple de la Palestine, elle a 77 ans d'histoire ; après être chassé, colonisé, le peuple palestinien tôt ou tard viendra le temps pour lui de se libérer. Et c'est la raison pour laquelle l’Esprit de monde, le Créateur des mondes veille sur sa Création qui, de son origine divine, fera immanquablement avancer la cause du peuple palestinien ; et le combat de ce peuple est déjà un combat décrété par Dieu. Et ni Israël ni l’Occident qui le soutient ne pourront étouffer ce peuple dont le combat, malgré son infériorité en armements, a l’onction de Dieu ; ce qui explique pourquoi « Israël et l’Occident s’épuisent » dans cette guerre sans fin.
La guerre peut n’avoir pas de fin pour les hommes ; mais elle a une fin pour le Créateur des mondes ; déjà le doute est en train de s’insinuer dans les consciences de ceux qui décident en Israël et en Occident, en particulier aux États-Unis. Le doute est en train d'ébranler réellement leurs certitudes passées. Ni Israël ni les États-Unis ne savent comment terminer cette guerre ; tous deux veulent « écraser » le Hamas et le Hezbollah (parti de Dieu) et aujourd'hui l'Iran, mais ils ne savent pas comment ? Malgré qu’ils ont l’avantage dans la puissance des armements.
Le problème est que ceux-ci ne sont pas « écrasables ». Pourquoi ? Parce que ce que « revendique » le peuple palestinien est la « liberté », la « dignité » comme tout peuple, de se sentir être dans son pays, dans ses territoires comme tous les peuples du monde qui ont lutté pour leur libération. Et l’humanité entière cherche à être libre, se sentir libre dans la communauté des nations humaines.
Le Hezbollah (parti de Dieu comme il se prénomme) et l'Iran qui le soutiennent, leur cause en fait humaine est honorable. Alors que ce que veulent Israël comme les États-Unis et tout l’Occident qui les soutient cherchent à « maintenir le peuple palestinien sous occupation » pour satisfaire l’ « esprit colonisateur d’Israël ».
Les États-Unis et l’Occident tout entier savent qu’Israël est dans le tort et que le peuple palestinien est dans son droit de réclamer un droit humain, légitimement humain, celui d’exister dans un « État palestinien souverain ». Mais les pays occidentaux en grande partie et surtout les plus puissants, appuient Israël. Pourquoi ?
Tout simplement, parce que Israël leur sert dans leur position de « bras armé » de l’Occident au Proche et au Moyen-Orient, et de maintenir cette région dans la guerre, et sous leur coupe. L’Occident a peur que la Chine et la Russie entrent en force économiquement au Proche et au Moyen-Orient et que les pays monarchiques arabes font « jeu égal » avec l’Asie et l’Occident. Si ces pays font jeu égal entre les deux camps du monde, l’Occident pourra alors dire « adieu au pouvoir exorbitant du dollar et de l’euro » sur le monde. Et le pouvoir monétaire exorbitant ne concerne pas seulement le dollar US, il concerne aussi l’euro par « effet de balancier » sur les marchés de change dans le monde.
Et le pouvoir exorbitant du dollar US et de l’euro passe par le « libellé monétaire du pétrole de cette région arabe en dollar US ». Si la Chine arrive à facturer ses importations pétrolières en yuan ou par troc de marchandises, elle causera une brèche ou plutôt une « véritable saignée économique, financière et monétaire » pour l’Occident ; une saignée qui amènera à terme la fin de la puissance du dollar US et de l’euro sur le monde.
On comprend dès lors pourquoi Israël est au centre de la stratégie occidentale sur le monde. Mais cette fin des pétrodollars ou islamo-dollars se rapproche, de même la fin du paradoxe des islamo-dollars contre le peuple palestinien qui se rapproche.
Et si cette fin se concrétise, alors « bonjour les crises économiques, financières et monétaires à répétition en Occident » ; ni les États-Unis ni l’Europe ne pourront financer leurs déficits commerciaux avec la planche à billet (création monétaire ex nihilo). Et les Banques centrales américaines (Fed) et européenne (BCE) doivent alors mettre fin à l’injection massive de capitaux en dollar et en euro pour « financer » leurs déficits commerciaux abyssaux.
Tous les pays du monde exigeront des contreparties commerciales réelles et non seulement des dollars et des euros adossés à rien. D’autres monnaies internationales leur feront concurrence ; l’Occident ne pourra plus répercuter ses déficits commerciaux sur le reste du monde. Et Israël non seulement cessera d’être soutenu par l’Occident, mais même si l’Occident le voudra, cela se fera au détriment des populations occidentales qui s’appauvriront. Ce qui ne sera pas possible.
En clair, « un Occident qui vit au crochet du reste du monde par la seule donne monétaire tant qu’il est dominant ne pourrait s’opérer indéfiniment. » Et déjà ça se sent dans les guerres à Gaza, en Ukraine, en Iran ; l’Occident n’est pas dominant ; il tente de reculer l’échéance de son échec, de sa défaite ; il sera obligé à la fin de négocier. On peut même dire que la situation économique en Occident aujourd’hui même commence à se compliquer compte tenu des instabilités gouvernementales en Europe et aux États-Unis ; où l’extrême-droite a le vent en poupe. Pourquoi ? Parce que le déclin commence à être sentir par les masses et les problèmes économiques et sociaux qui s’amoncellent.
Et tout a une fin sauf qu’Israël et l’Occident sont « aveugles » sur la marche de l’histoire ; ils ne sont pas éclairés par l’Esprit du monde comme dans toutes les guerres qu’ils ont menées ; et pratiquement toutes ont été des échecs.
Combien de barbaries, et donc combien de guerres ont parsemé l’histoire de l’humanité. Depuis des millénaires jusqu’aux deux guerres mondiales, et les guerres qui ont suivi, des barbaries et des destructions et des millions d’êtres humains tués. Toutes ces guerres qui ont existé, en réalité, ont été nécessaires pour la marche de l’humanité ; ce sont ces guerres et surtout les deux guerres mondiales qui ont permis à l’Afrique et l’Asie de se libérer de la colonisation ; sans les deux Guerres mondiales, l’Europe n’aurait pas perdu ses empires coloniaux ; l’Afrique et l’Asie auraient continué à exister sous tutelle européenne.
De même aujourd’hui, sans les guerres en cours, sans sa résistance, le peuple palestinien resterait sous occupation ; ce sont ces guerres qui vont lui ouvrir la voie pour créer son État palestinien. Donc, les guerres sont « un passage obligé » pour les peuples jusqu’à ce qu’ils se libèrent, jusqu’à ce qui leur revient en droit pour vivre en paix au sein de l’humanité.
Il faut le souligner, les êtres humains n’ont pas choisi leur destin ; les guerres comme leur férocité envers leurs prochains relève de leur état de nature ; cependant tout ce qui arrive en bien ou en mal relève des Desseins de l’Esprit du monde, en fait de Dieu pour sa Création. Ce sont ces Desseins qui fixent la marche du monde ; et « c’est là le paradoxe, du mal émerge le bien » ; de la barbarie émerge la paix, la sociabilité, la complémentarité, le progrès ; en clair, une humanité qui s’humanise malgré elle, qui se civilise aux lois réelles de coexistence pacifique.
Mais, malgré tout, l’Esprit du monde sait que sa Création humaine reste ostensiblement humaine mais « prête à oublier ses racines d’où elle vient et prête à aller à ses penchants destructifs » ; et qu’à la fin, l’Esprit du monde lui a permis de découvrir l’arme absolue, l’« arme atomique ».
Et les êtres humains, en procédant à des tests réels sur nature comme ce qui s’est passé à Nagasaki et Hiroshima, l’Esprit du monde, comme s’il en avait assez de ce que commettent les humains en mal, les a avertis, par cette arme, de ce qui leur en coûtera s’ils continuent dans leur barbarie.
En clair, Dieu ne les sauvera pas de l’apocalypse qu’ils auront eux-mêmes provoquée. Tel, peut-on comprendre, le message final de l’Esprit du monde sur cette « arme de l’apocalypse » pour les êtres humains, du moins pour les puissances nucléaires qui sont reconnues comme telles, au seuil ou qu’elles y aspirent.
Quant aux guerres entre nations qui n’en sont pas dotées, ce sera toujours à la cause juste que l’Esprit du monde donnera son onction, car c’est elle par l’indépendance recouvrée, par la fin de l’oppression, par le retour à la dignité humaine de tout peuple humain que la paix entre les peuples reviendra et se fortifiera et non par des alliances entre nations qui vont contre d’autres nations humaines et ne provoqueront à la fin que la guerre, qu’à nouveau la barbarie.
Et il sera de même aujourd'hui avec la guerre entre l'Iran et Israël ; l'Iran n'a pas agressé Israël mais c'est Israël qui a attaqué le premier l'Iran. On peut se poser la question : « Pourquoi ? »
La réponse parle d'elle-même. On peut penser que le gouvernement israélien, malgré les destructions inouïes, pratiquement apocalyptiques, qu'il a opérées à Gaza, n'a pas voulu mettre fin à la guerre ; il n’a pas voulu négocier pour le retour des otage et mettre fin à la guerre ; il a cherché une victoire sur le Hamas voire à l’« éradiquer » de Gaza et ainsi mettre fin à toute résistance dans l'enclave palestinienne ; en clair continuer l'occupation et augmenter le nombre de colonies israéliennes au détriment des espaces de Gaza et Cisjordanie qui reviennent au peuple palestinien.
Et comme il s'est trouvé « bloqué » à Gaza, et donc « pas de victoire franche contre le Hamas », le gouvernement d’extrême-droite israélien, après avoir rompu l’accord de cessez-le-feu le 18 mars 2025, a repris les attaques sur la population de Gaza ; ne procédant qu'à un « nettoyage ethnique », avec des milliers de morts et de blessés, en particulier des femmes et des enfants, ce qui ne lui a valu que des critiques de l'opinion mondiale et des institutions internationales et onusiennes qui dénonçait un « génocide » perpétré par Israël, sur la population à Gaza,
Et les États-Unis qui les soutenaient et le gouvernement d'extrême-droite israélien ont à la fin trouvé la parade : « S'attaquer à l'Iran. » Seul moyen militaire de sortir de cette impasse avec le Hamas certes affaibli mais qui résiste toujours et attaque par des roquettes et par des embuscades les forces armées israéliennes.
Et c'est ce qu'il a opéré le 13 juin 2025. Cependant ce que ne savent pas les États-Unis et le gouvernement israélien, c'est que « Tout des cieux, sur terre et sur Tout point de l'Univers et la nature humaine, l'être humain ne pense que par sa pensée qui ne lui appartient pas et ne sait d'où elle lui vient », précisément la « parade, et donc l'attaque contre l'Iran », a été « soufflée » par l'Esprit du monde à l’esprit du président américain et à l’esprit de son allié, le gouvernement d’extrême-droite israélien.
L'Esprit du monde veille sur l'humanité entière et c'est lui qui trace « ce qui doit être et ce qui ne doit pas être. » En clair, l’Esprit du monde, en fait Dieu, a octroyé la pensée, le corps biologique à chaque être humain ; de même la liberté de choisir y compris de s'attaquer à son prochain, de vouloir dominer son prochain ; une « volonté de puissance naturelle permise à l'être humain ».
Mais l'Esprit du monde, « garant de sa Création », veille à sa Création. Pour l'Esprit du monde, qui a donné la vie à tous les humains et aussi les épreuves dont la guerre, la « logique de notre pensée nous fait dire forcément que l'Esprit du monde, en veillant sur l'humanité, corrige tout dépassement qui cherche à s'écarter à ses « Desseins » ; et ses « Desseins » visent essentiellement le « progrès du monde ».
Aussi peut-on dire que les gouvernements américain et israélien ont été dirigés, par leurs pensées, et les pensées de la majorité des membres des deux gouvernements en particulier du président américain et du Premier ministre israélien, pour opter à des frappes massives contre l’Iran Et c’est ce qui s’est opéré aujourd’hui.
La guerre contre l'Iran change alors totalement la situation ; ce n'est plus le Hamas ou le Hezbollah, des mouvements qui sont certes forts, mais, avec Israël, dont le rapport des forces est incomparable, et la puissance de l'armée israélienne très puissante « créée et armée en toute pièce et en permanence par les États-Unis », ne pouvaient tout au plus que résister, malgré les destructions et pertes humaines de leur côté sans commune mesure avec l'occupant israélien.
Et on comprend pourquoi la guerre entre Israël et l'Iran qui s'est poursuivie depuis le 13 juin 2025, et les destructions et pertes humaines entre les deux pays ont commencé à s'équilibrer, et ce en égard à la puissance militaire de l'Iran. Israël, vu la puissance militaire d'Iran, « s'est vu obligé » de demander aux États-Unis de se joindre à la guerre contre l’Iran. Ce ne sont pas seulement la demande d’armements puissants, mais l’entrée des États-Unis en guerre contre l'Iran.
Sauf qu’il y a l’Esprit du monde dans la marche de l’histoire. Et l’entrée des États-Unis en guerre contre l’Iran relève des gouvernements américain et israélien mais aussi de l’Esprit du monde. En effet, le nouveau président des États-Unis « prêchait » déjà de rendre de nouveau la « grandeur de l'Amérique » ; est-ce sérieux un tel « prêche ».
Comme si la grandeur des États-Unis pouvait être rendue par un simple homme, un simple être humain qui ne sait même pas sa nature ; et tout est laissé à l'être humain qu’est le président américain « de dire ce qu'il veut », en fait par l'Esprit du monde puisque l'Esprit du monde lui a octroyé le libre-arbitre et la pensée pour penser et agir ; donc qui ne viennent pas du président américain mais de Celui qui lui a donné la vie sur terre, et encore pour un temps seulement.
Bien plus, le président Donald Trump s'enorgueillit au point que, sur le projet d'attaquer l'Iran, il laissait planer le black-out total. Il est arrivé même à dire que « Personne ne sait ce que je que je vais faire » et « je le ferais peut-être, peut-être pas ». Il n'a cessé d'envoyer balader tous les journalistes, tous les interprètes « qui pensaient avoir compris le fond de sa pensée. »
En fait, le président américain ne savait pas que c’est l’Esprit du monde qui lui « intimait » ces paroles, en le laissant planer le mystère. Surtout sur un projet de guerre aussi grave qu'une attaque contre l'Iran et l'escalade qui suivrait, et que le président américain dise ces mots de projet de guerre, et avec orgueil, c'est que cela entre dans les « Desseins » de l'Esprit du monde, le Créateur du monde.
Trump ne sait pas que sa pensée relève de l’Esprit du monde, de Dieu et que tout ce qu'il dit relève de Dieu malgré qu'il soit libre de dire ce qu'il veut ; en clair, en dernière instance, « nous tous humains ne relevons que de Dieu, de l'Esprit du monde. »
Si on regarde le site nucléaire de Fordow qui a été construit en secret à partir de 2006, voilà vingt ans et il n'a été révélé qu'en 2009, et encore une fois qu'il est devenu opérationnel, c'est parce que le gouvernement iranien « était éclairé » par l'Esprit du monde ; et « il devait être construit par les menaces qui pesaient sur l’Iran. » Et il a été construit sous une montagne à une profondeur de plus de 90 mètres ; ce sont certes les Iraniens qui l'ont construit mais sous l'impulsion des États-Unis et d’Israël ; en fait, « ce sont les États-Unis et Israël qui en sont les promoteurs de la construction du site nucléaire de Fordow et de tous les autres sites nucléaires d’Iran. »
Sans leurs menaces, l’Iran n’aurait pas insisté dans la construction de sites nucléaires ; il aurait fait comme tous les autres pays du monde. Et toute construction en particulier majeure comme le sont les sites nucléaires d’Iran, ont aussi l’approbation et le soutien de l'Esprit du monde.
Pour ne citer que le « Projet américain Manhattan » mené en secret par les États-Unis, en 1942, et qui a impliqué plus de 130 000 personnes selon les données américaines, s'il l'a été construit, c'est qu'il devait être construit. Sa construction ouvrait une nouvelle page de l'histoire de l’humanité.
Essayées sur des humains en pleine guerre mondiale, à Hiroshima et Nagasaki, des populations japonaises sacrifiées et données en « martyrs » pour que survive le monde, ces bombes atomiques devaient servir à « consacrer » désormais la paix entre les grandes puissances. Et c'est ce qui s'est opéré depuis 1945, il n'y a plus eu de guerres entre les grandes puissances. La dernière guerre de quatre jours en mai 2025, entre le Pakistan et l’Inde s’est vite éteinte, et aucun gagnant ; New Delhi et Islamabad craignaient de disparaître dans l’heure qui suivrait un « start de missiles nucléaires de part et d’autre ». La « raison » des décideurs hindous et pakistanais a pris le dessus ; en fait, ce sont les « armes nucléaires qui ont imposé la paix aux deux belligérants » ; la raison humaine n’a en fait que suivre ce qu’il en coûterait à l’Inde et au Pakistan s’ils seraient allés trop loin.
Et qui a donné le secret de la bombe nucléaire à l'homme ? Est-ce l'homme qui s'est donné la bombe ? Certes, oui, c'est l'homme, mais à travers sa pensée dont il ne sait rien et lui a fait découvrir ce qu'il devait découvrir. En fait, c’est l'Esprit du monde qui faisait entrer l'humanité dans une nouvelle ère, que l'on appelle désormais l'« âge atomique ».
Quant aux États-Unis en guerre contre le Japon, ce ne sont pas les États-Unis qui ont vaincu le Japon, mais l'« arme nucléaire », et donc l'« Esprit du monde » qui le leur a octroyé et qui a mis fin à la guerre, en imposant une « reddition sans condition » du Japon, en 1945, au profit des États-Unis.
En revenant à Trump qui appelle, dans une publication sur ses réseaux sociaux, à une « capitulation inconditionnelle » de l'Iran, une telle demande est-elle « normale » de la part d'un président de la première puissance mondiale ? Qui est censé « être sensé et mesuré dans tout ce qu’il dit ».
L’Iran, une nation de plus de 90 millions d'habitants et une superficie de plus de 1,5 million de km2 ne peut être menacée par un seul homme, quel qu'il soit, et surtout pratiquement une puissance nucléaire au seuil. L’Iran aurait pu procéder depuis longtemps à un essai d’une bombe nucléaire et devenir une puissance nucléaire « intouchable » ; mais l’Iran ne l’a pas opéré et maintenait un mystère.
Et les chiffres sont impressionnants : l'Iran dispose aujourd'hui, selon les médias, de 408 kilos d'uranium enrichi à 60 % en isotope 235, celui qui permet, à une teneur de 90 %, de produire des bombes atomiques - alors que l'enrichissement utilisé pour produire de l'électricité n'est que de 3,6 %.
Donc pourquoi 60 % d’uranium enrichi par l’Iran qui dit qu’il ne vise pas à se doter d’armes nucléaires ? C’est contraire à l’Islam ; cependant l’Iran procède à dépasser le niveau d’enrichissement nucléaire requis pour la production d’électricité. Là aussi, ce n’est pas l’Iran qui a cherché à dépasser ce qui est requis mais l’Esprit du monde qui a soufflé dans les esprits du gouvernement iranien de dépasser le niveau requis d’enrichissement nucléaire.
Et s’ils sont allés au-delà, et proche de 90 % le niveau d’enrichissement nucléaire nécessaire pour produire des armes nucléaires, il leur a été intimé dans leurs esprits de le faire. Donc, quoi qu’il fasse le gouvernement iranien, il n’est pas libre de faire et de ne pas faire. Il relève des « Desseins » de l’Esprit du monde ; comme les gouvernements américain et israélien.
Ceci étant, qu’en est-il de la conduite du président américain ? Ses mots forts presque des proclamations, avec emphase, tout heureux de le dire, montrant sa force, alors qu'il n'est qu'un homme simple comme tous les hommes. Précisément, sans que Trump le sache dans sa conscience en fait « inconsciente », sa conscience ne se sait pas ; ses mots propres lui étaient soufflés par l'Esprit du monde ; c’est sa conscience à travers son inconscience que véhiculait sa pensée qui lui dictait ses mots. Et c'est une vérité.
Quel est l'être humain qui peut dire qu'il parle par lui-même, de lui-même ? Que sa pensée, c'est lui qui l’a créée ; comme c'est lui qui créé ses mots qu’il dit ; comme c'est lui qui a créé sa bouche, ses yeux, son cerveau, ses mains, ses jambes et ses pieds ; que le jour de sa mort, c'est lui qui arrête de vivre. Aucun être humain ne peut dire ces « choses » biologiques, spirituelles, intellectuelles qui à la fois lui appartiennent et ne lui appartiennent pas.
Et Trump n'arrête pas de menacer. Le vendredi 20 juin 2025, Donald Trump donne au « maximum » deux semaines à l'Iran avant d'éventuelles frappes. Finalement Trump se ravise et ordonne trois frappes sur trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien.
Là encore, Trump ne supporte pas l'attente et passe à l'action ; et sans le savoir d'une manière précise, sauf par images des satellites et des images qui ne donnent pas une situation interne surtout du site nucléaire iranien de Fordow enfoui sous la montagne, Trump annonce que « les principales installations d'enrichissement nucléaires d'Iran sont totalement détruites. »
Le président américain vit dans l'apparent, un « réel certes mais dans son fond est apparent, ne reflétant pas les vrais buts de l'histoire de l'humanité. »
Trump ne comprend pas que le programme nucléaire iranien depuis plus de vingt ans a été « permis » par l'Esprit du monde à l'Iran, de même la puissance de ses missiles balistiques ; comme il a permis aux États-Unis le « Projet américain Manhattan » qui a permis, en deux frappes nucléaires, soit en deux jours, le 6 et 9 août 1945, de vaincre le Japon.
Et, il faut le répéter, ce ne sont pas les États-Unis qui ont vaincu le Japon mais l'Esprit du monde qui a ordonné la reddition par ses « choses divines, apocalyptiques », octroyées aux humains.
Donc, ce qui va se passer, après le jour d'aujourd'hui, le 22 juin 2025, sera identique à ce qui s'est passé aux guerres précédentes menées par les États-Unis. Au Vietnam, en Irak, en Syrie, en Somalie, au Yémen. Et dernièrement en Afghanistan où, après vingt ans de guerre, les Talibans, un mouvement de résistance populaire a réussi, par « épuisement », par « absence totale de perspectives, le temps long et des dépenses inutiles » à faire reculer les forces occidentales. Une guerre menée par la puissance de l’armée américaine et les forces de l’Otan pour rien, pour un gain nul.
Et la fin de la guerre a été un « désastre pour l’armée américaine », à Kaboul, à l’été 2021. Au point que, le 29 août 2021, le président Joe Biden, accueillant les corps des treize soldats américains tués, s’est retrouvé, dans un lourd silence brisé par les pleurs des familles, lui aussi « à pleurer » ces morts.
Donc cette guerre contre l’Iran, il faut dire qu’en vérité cette guerre a déjà commencé en Ukraine, ensuite s'est ramifiée au Hamas, au Hezbollah et en juin 2025 à l'Iran ; et toujours la « volonté de puissance de dominer » des États-Unis et de leur « élève », Israël, face à la « volonté de puissance mais de libération de la domination » de la partie adverse, et ces guerres qui se succèdent sont en fait ordonnées par l'Esprit du monde.
Et si cette guerre peut être « pensée comme défavorable » pour l’Iran, et que le gouvernement américain aurait réussi à soumettre par la force l'Iran, que le tour de la Russie viendrait aussi où tous les moyens seraient mis par les États-Unis et l’Europe pour faire reculer la Russie. Et surtout sans guerre nucléaire qui est interdite mais uniquement par des armes conventionnelles. Ce serait alors les conséquences d'une victoire d'Israël et des États-Unis qui vont « griser », « éblouir » le monde occidental. C’est du moins ce que laisse poindre la pensée stratégique occidentale, dont les fers de lance sont les États-Unis, Israël et l’Ukraine.
En réalité, l’Occident a été amené à l’erreur que ce soit en Ukraine, à Gaza qu’en Iran ; les jeux, faut-il dire sont faits. Si les États-Unis sont entrés en guerre, c’est que leur allié israélien était en grande difficulté ; il ne faisait pas le poids avec l’Iran ; et c’est ce qui a commandé l’entrée des États-Unis en guerre au côté d’Israël contre l’Iran.
Mais vu le rapport de forces, deux puissances, une mondiale et une régionale, contre une puissance régionale laisse penser déjà que l’Iran est déjà victorieuse de cette guerre qui a montré à la fois la faiblesse militaire d’Israël et des États-Unis qui essaient, après les frappes, de se raccommoder avec l’Iran en leur faisant savoir qu’ils n’ont pas attaqué la population iranienne ni le régime islamique d’Iran ; ils seraient prêts à négocier de nouveau avec l’Iran, sur le programme nucléaire ; ce qui signifie qu’en cas où l’Iran accepte, les négociations se feront évidemment selon les conditions américaines. Sinon de nouvelles frappes américaines.
Précisément, l’Esprit du monde qui veille sur la marche de l’humanité et sur ces guerres qui se jouent aujourd’hui en Ukraine, à Gaza, en Iran, au Liban, au Yémen qui sont aussi touchés par la guerre, « laisse » les jeux ouverts entre les humains qu’ils soient d’un camp ou dans l’autre.
Mais, en tant que « garant de l’ordre et du progrès du monde », tout ce qui arrivera et qu’il concerne une guerre qui se prolongera entre les États-Unis, Israël et l’Iran, une fermeture du détroit d’Ormuz par pose de mines navales ou de tirs ciblant les navires, ou l’Iran passe le seuil nucléaire en procédant à un essai nucléaire ou que la Russie vienne à l’aide à l’Iran selon le pacte stratégique signé en janvier 2025, quoi qu’il arrive, tout sera procédé selon les « Desseins » de l’Esprit du monde.
Israël, et les États-Unis, quelle que soit leur puissance militaire, ne pourront venir à bout de la volonté de puissance de résistance de la partie adverse contre la domination ; les États-Unis seront obligés de lâcher prise et ce sera comme toujours la force de résistance, l’épuisement et le temps long de guerre qui les feront ployer. Donc une affaire de temps.
L’Iran n’a pas d’autres options sinon de lutter contre la domination ; elle y est astreinte et elle ne peut faire autrement, c’est une question de survie, une question existentielle ; de même pour la Russie qui ne peut abandonner les populations ukrainiennes dans le Donbass qui ont demandé à rejoindre la Russie, la mère-patrie.
Ce qui n’est pas le cas d’Israël et des États-Unis qui sont des agresseurs et des occupants, en particulier Israël qui occupe les territoires palestiniens.
Le combat n’est pas le même pour les deux parties ; une pour la domination, l’autre pour la résistance. Dès lors la situation s’éclaircira. Et ce sera toujours l'Esprit du monde qui donne et retire la victoire aux humains. L'Allemagne, par exemple, qui a déclenché la guerre, en 1939, n'a-t-elle pas été « grisée » par la victoire, en occupant la France en juin 1940, une occupation qui a duré quatre ans ? Et pourtant, l'Allemagne a été vaincue à la fin de la guerre. Et cela devait être ainsi.
Si l'Esprit du monde avait voulu que l'Allemagne nazie sortait victorieuse, c'est simple le « Projet Manhattan » se serait opéré en Allemagne et non très loin aux États-Unis.
L'Allemagne, maîtrisant l'arme nucléaire, l'aurait utilisée et alors soumettrait toute l'Europe y compris l'Union soviétique et même menacerait les États-Unis. Qui aurait empêché l'Esprit du monde s'il avait opté de donner la « victoire » à l’Allemagne en lui faisant « découvrir la puissance nucléaire » aux savants allemands ? Sauf qu’une telle situation sur des humains aurait été illogique ; l'Esprit du monde, veillant sur cette humanité « belliqueuse », vise le progrès du monde.
Et même la « bellicosité » des humains ne revient pas aux humains, elle revient à l’Esprit du monde qui a « ordonné le bien et le mal sur terre » ; et sans cette dualité du mal et du bien, il ne peut y avoir d’existence réelle sur terre. Un bien éternel, un paradis sur terre, n’aurait pas de sens humain.
Tous les humains doivent lutter pour subvenir à leur existence y compris par la guerre ; mais ils doivent aussi progresser sur terre. Et c’est ce que les humains doivent comprendre. « Un Esprit du monde veille sur la marche de l’histoire de l’humanité. »
Medjdoub Hamed
Chercheur