A Washington, Bardella qualifié de « chochotte »
par George L. ZETER
mercredi 26 février 2025
« He is such a pussy », c’est ainsi qu’a qualifié Bardella Steve Bannon lors d’une réunion conservatrice. Pourquoi de telles paroles ? Par ce que Bannon aurait exécuté à la tribune, ce qui ressemblerait à un salut nazi et qui aurait décidé le Français de ne pas prendre la parole à la tribune en signe de protestation. Depuis la quenelle de Dieudonné, toute personne en France tendant le bras en avant est accusée de faire un signe nazi, inversé même, le dernier en date étant celui d’Elon Musk. Pourtant, comme l’a souligné Steve big mouth Bannon, c’est sa façon de saluer le public lorsqu’il conclut un speech, et n’ayant pas l’habitude comme en France où il est coutumier d’être infantilisé, il renvoie dans les cordes le bellâtre frenchie en se payant sa tête et sur les roses le journaleux du Point qui l’interroge « Jordan Bardella n'est pas un homme. C'est un petit garçon, il n'est pas digne de diriger la France. C'est un lâche (...) S'il manque de tripes et se comporte comme une petite fille, il ne dirigera jamais la France. » Il réitère ses propos sur BFM en ajoutant « Le Pen a choisi la mauvaise personne, Jordan Bardella est pire que Macron et je l'emmerde. » Malgré les vulgarités prononcées, un fond de vérités fait cependant surface…[i] Mais quelle aurait dû être la teneur de ce fameux discours annulé ? Un sujet de géopolitique : « Sur les liens entre les États-Unis et la France ainsi que sur la récente dynamique électorale des partis patriotes en Europe. » Habitué à ce qu’on lui lance la bouée lorsqu’il est invité sur un plateau, où, il n’est jamais bousculé, où les questions sont apparemment préinscrites afin que le « dirigeant » puisse lire son prompteur, là, à Washington, il est en terrain miné, où en plus il ne parle pas la langue locale…[ii] Avoir recours à un traducteur, parler d’un sujet qu’il ne connaît pas en public, comment a-t-il pu se fourrer dans une telle chaussetrappe ? À la base, c'est un voyage en duo avec Sarah Knafo. Ces deux eurodéputés devaient participer à un colloque conservateur, histoire de faire croire aux électeurs RN qu’ils ont une audience internationale et que les grands de ce monde les entendent... Mais dès que Bardella a eu ses vapeurs, le tandem a volé en éclat et en bonne copine, la Sarah s’est désolidarisée de Jordan suite à sa décision d’annulation et de départ de la capitale américaine. Elle a décidé de rester à ce colloque afin de faire sa belle, prendre la pose et partir à la chasse aux selfies. Du côté Bardella, cet épisode a mis en évidence l’absence de compétences et d’expériences nécessaires pour prétendre à un rôle de dirigeant de niveau national et encore moins de niveau international. Poursuivre des études abouties supérieures n’est pas un gage d’intelligence, mais au moins elles donnent les codes de compréhensions et d’analyses nécessaires pour se poser en potentiel dirigeant. Ce brave gars n’a pas la formation de base et il est à parier qu’il n’a pas la volonté de s’élever intellectuellement, aux vues de son peu de présence aux débats du Parlement européen, ou comme président du groupe patriote, il a la réputation de ne pas être un gros bosseur. Alors que déjà, il part de loin et devrait se mettre à niveau, histoire de combler ses lacunes ; au lieu de montrer sa binette partout, pratiquer les selfies compulsifs et sourire à tout-va. Il n’est que la poupée de son qui fait oui, oui à la Marine. Point !
À l’opposé, la Sarah Knafo, est bardée de diplômes, carriériste, cynique et prête à tout pour réussir. Pas moins de quatre voyages aux USA en quelques mois pour se faire voir. Faire croire qu’elle et son conjoint Zemmour étaient les invités personnels de la cérémonie d’investiture de Donald Trump. Qui s’est avéré être totalement faux, le seul Français officiellement invité fut Bernard Arnault. Cette jeune personne de 31 ans n’a de cesse de se pousser du col, de se faire photographier avec comme toile de fond la Maison-Blanche, le Capitole, etc. Réputée comme la reine du noyautage, de la self promotion, des coups de com et d’un culot en tungstène ; l’épouse du leader du parti Reconquête en arrive à lui faire de l’ombre.[iii] Elle réussit même à éclipser Marion Maréchal, pourtant très cotée par le public. Pour situer cette guerrière, l’anecdote contée par François Asselineau vaut son pesant de noix de coco. Toujours pendant ce colloque à Washington, incidemment, elle est filmée alors qu’elle marche dans un long couloir. On peut apercevoir le dirigeant argentin Javier Milei qui est arrêté sans cesse par des inconnus pour prendre des selfies avec lui. Ne voit-on pas notre Sarah se glisser dans ce paquet d’inconnus et se poster juste à sa gauche. Avec la complicité de son photographe, prendre un cliché habilement sous-titré fera croire qu’elle a eu une rencontre personnelle avec ce dirigeant de niveau mondial. Pas de chance pour elle, tout est filmé, et fait voir combien cette personne est manipulatrice et égocentrique.[iv]
Voilà donc ceux qui traversent les océans et nous représentent… Et nous font honte ! Macron en tête ! Des baudruches qui se gonflent et se dégonflent, avec des airs de divas. En arsouillerie ils, elles sont les « champs » des coups bat, leur promotion personnelle étant leur cap ultime… Mais après tout, n’avons-nous pas les représentants que nous méritons ? Qu’un Bardella puisse remporter des élections et qu’une Knafo soit crédible pour des électeurs, donne comme une émanation nidoreuse dans laquelle la plupart pataugent.
Peace & no future !
Georges ZETER/fevrier 2025
Vidéo : Knafo et Bardella à Washington / Leurs plans com' ont foiré !
[i]https://www.lejdd.fr/International/cpac-washington-le-depart-de-jordan-bardella-ravive-les-tensions-avec-sarah-knafo-155269
[ii]https://www.valeursactuelles.com/politique/washington-jordan-bardella-annule-son-discours-apres-un-geste-nazi-dun-intervenant