Pourquoi l’Europe de la paix veut-elle la guerre à tout prix ?
par Jean-Paul Foscarvel
jeudi 6 mars 2025
L'Union européenne était, au départ du moins dans sa communication, une entité avec pour rôle d'assurer la paix, la prospérité et La démocratie à ses citoyens.
Une guerre s’est établie à ses frontières, au départ provoquée par les néo-conservateurs états-uniens, comme Victoria Nuland, et suivie de près par les eurocrates, à la tête desquels La Hyène faisait bonne figure.
Les conséquences économiques pour la population furent désastreuses et les pays belligérants européens, outre de payer leur énergie beaucoup plus chère, se sont lourdement endettés.
La guerre est donc clairement néfaste pour les populations européennes. Nous pouvions imaginer que les USA, voyant l’effondrement des pays européens éliminer leurs concurrents étaient heureux de cette situation.
Mais l’échec des sanctions, celui de la résistance ukrainienne qui quoique réelle n’en était pas moins faiblement efficace, et finalement le coût élevé pour les USA eux-mêmes, ainsi que des risques d’extension nucléaires ont fait prendre un tournant radical aux USA, sous l’impulsion de sa population, ne souhaitant plus la poursuite de la destruction de l’Ukraine, mais orientent leur stratégie vers le « business ».
On aurait pu penser que cela était une aubaine pour l’UE, retrouvant sa sécurité, accédant à nouveau à une énergie accessible et pouvant développer une ère de paix et de prospérité économique comme on nous a fait croire que ce fut son but.
Eh bien non ! Pas du tout. L’UE veut la guerre à tout prix et jusqu’au dernier Ukrainien, comme autrefois Biden. Comme si Macron et La hyène, affublés d’un Starmer britannique hystérique, voulaient continuer, intensifier, la guerre, jusqu’au nucléaire s’il le faut, jusqu’à la destruction totale de la population européenne si nécessaire. La Russie doit perdre. Point. On ne veut rien entendre d’autre. Même si les rapports de force réels rendent impossible ce vœux.
Mais pourquoi ?
Les néo-conservateurs n’ont pas créé ce conflit pour rien. Ils avaient un objectif, et celui-ci est lié au capitalisme global, moderne, high tech, immatériel. La guerre permettait de contraindre une partie de la population à ne plus se déplacer, ne plus se chauffer, via l’augmentation des prix de l’énergie, la principale destruction fut la Nordstream, acceptée par les eurocrates, qui risquait de profiter à une Europe trop concurrentielle, justifiant la censure politique, justifiait la suppression des dépenses publiques de santé, d’éducation, et diminuant fortement les dépenses en produits matériels.
De fait Biden, l’UE sont les représentants de ce que j’appelle le « turbo-capitalisme », c’est-à-dire un nouveau capitalisme basée sur l’immatériel, le reproductible à l’infini sans coûts de production.
Cela concerne les hautes technologies et tout ce qui est basé sur les brevets, comme… les vaccins. Le triumvirat High Tech (Gafas) – Pharma (Pfizer) – Finance (BlackRock).
Pour optimiser les taux de profits, il faut diminuer la consommation de biens matériels à hauts coûts de production et faible valeur ajoutée. Il faut donc ruiner les classes moyennes et populaires et leur empêcher de consommer du matériel (voitures, maisons, nourriture, etc.). L’écologie est le levier avec lequel ils imposent leurs transformations criminelles.
La Russie et la Chine s’étaient opposées à ces transformations, étant du côté traditionnel du capitalisme. Trump est au fond comme eux. Ils ont besoin de population active pour faire tourner l’économie, contrairement aux turbo-capitalistes,
Il s’agit de fait, entre Biden et Trump, d’une lutte entre le capitalisme immatériel à haute valeur ajoutée, mais qui demande de fait l’élimination d’une partie de la population et un capitalisme traditionnel qui a besoin de la population pour prospérer.
Les turbo-capitalistes, ou capitalistes immatériels, ressentent cependant des difficultés qui ont pu faire tourner leurs avantages en inconvénients :
-D’une part, le CMI (Complexe Militaro-Industriel) est matériel et crée de moindres taux de profits (quoique, vue les sommes astronomiques dépensées aux US pour des résultats limites). Donc la guerre plombe les taux de profit, mais elle est nécessaire pour éliminer les concurrents et ruiner les populations,
- D’autre part, les technologies de la connaissance sont très profitables au début, mais lorsque celle-ci se répand, les avantages relatifs diminuent, donc les taux de profits baissent,
- Les populations se rendent progressivement compte de la réalité et ne souhaitent pas disparaître pour nourrir les taux de profits d’une oligarchie.
- Apparemment celle-ci se divise (Musk est plutôt du côté turbo-capitaliste, mais voit-il déjà un futur sombre en suivant cette voie ?).
Les eurocrates, la gauche ultralibérale et les écologistes sont les idiots utiles des oligarques high tech et financiers qui veulent faire perdurer leur modèle pourtant en train de s’écrouler.
Les eurocrates vont-ils déclencher une apocalypse nucléaire pour sauver Pfizer, BlackRock et Alphabet (Google) ?