Face à l’obscurantisme et aux ambitions nucléaires de l’Iran, Israël défend le monde libre
par Giuseppe di Bella di Santa Sofia
samedi 21 juin 2025
Depuis quelques jours, le monde assiste à une nouvelle vague de critiques virulentes contre Israël, accusé de tous les maux pour ses frappes visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Ras-le-bol de cette indignation sélective, de ces accusations systématiques contre l’État hébreu, de cette cécité volontaire face à la réalité d’un régime iranien qui, depuis plus de 40 ans, sème la terreur, menace la stabilité mondiale et appelle ouvertement à l’éradication d’un pays souverain. Assez de ces leçons de morale à sens unique ! Il est temps de dire les choses telles qu’elles sont : Israël ne mène pas cette guerre seulement pour sa survie, mais pour nous tous, pour nos enfants, pour un avenir où l’obscurantisme et la tyrannie ne triomphent pas.
Une menace qui ne date pas d’hier
Commençons par poser les faits. Depuis la révolution islamique de 1979, le régime des mollahs n’a cessé de proclamer sa haine d’Israël. Les slogans comme "Mort à Israël" ou "Effacer Israël de la carte" ne sont pas de simples provocations rhétoriques : ils sont au cœur de l’idéologie du pouvoir iranien. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les dirigeants iraniens eux-mêmes, de Khomeini à Khamenei, qui l’ont répété à l’envi. Ces appels à la destruction d’un État membre des Nations unies ne sont pas des paroles en l’air : ils s’accompagnent d’un soutien actif au terrorisme international, via des proxies comme le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen ou le Hamas à Gaza. L’Iran finance, arme et entraîne ces groupes pour déstabiliser le Moyen-Orient et frapper Israël par tous les moyens.
Mais ce n’est pas tout. Depuis des décennies, l’Iran poursuit un programme nucléaire suspect, en violation des accords internationaux. Les inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont été entravées, les centrifugeuses ont continué de tourner, et les rapports d’experts confirment que Téhéran se rapproche dangereusement du seuil critique pour produire une bombe atomique. Une bombe atomique aux mains d’un régime qui prône la destruction d’un autre pays, qui peut y croire sans frémir ? Qui peut sérieusement penser que cet arsenal serait utilisé à des fins "pacifiques" ? Pas moi, et certainement pas les Israéliens, qui savent ce que signifie vivre sous une menace existentielle permanente.
Israël : un bouclier pour le monde libre
Face à cette menace, que fait Israël ? Il agit. Il prend ses responsabilités là où tant d’autres se contentent de paroles creuses ou de sanctions inefficaces. Les frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes ne sont pas un caprice ou une agression gratuite : elles visent à neutraliser une menace qui pèse non seulement sur Israël, mais sur toute la région et au-delà. Une bombe nucléaire iranienne, ce serait un chantage permanent contre les pays voisins, une prolifération accrue dans une région déjà instable, et un risque réel de catastrophe mondiale. En agissant, Israël fait ce que beaucoup n’osent pas faire : affronter de front un régime qui joue avec le feu.
Et pourtant, que voit-on ? Une avalanche de condamnations. Les réseaux sociaux s’enflamment, les chancelleries publient des communiqués lénifiants et certains médias dépeignent Israël comme l’agresseur, comme si protéger sa population et empêcher un désastre global était un crime. Cette hypocrisie me révolte ! Où sont les mêmes voix quand l’Iran pend ses dissidents, quand il lapide des femmes, quand il emprisonne ou exécute sauvagement des homosexuels ? Où est l’indignation quand des roquettes financées par Téhéran s’abattent sur des civils israéliens ? Pourquoi cette obsession à pointer du doigt Israël, alors que le véritable danger vient de Téhéran ?
Un régime iranien indigne de confiance
Parlons-en, de ce régime. Depuis 1979, l’Iran vit sous une théocratie répressive qui bafoue les droits humains les plus élémentaires. Les femmes sont traitées comme des citoyennes de seconde zone, contraintes de porter le voile sous peine de prison ou de violences. La révolte de 2022, déclenchée par la mort de Mahsa Amini, a montré au monde entier la brutalité de ce pouvoir : des centaines de manifestants tués, des milliers arrêtés, des familles brisées. Et que dire des homosexuels, persécutés, torturés, parfois exécutés pour le simple fait d’aimer ? Que dire des minorités religieuses, comme les baha’is ou les chrétiens, harcelées et discriminées ? Ce régime n’a aucun respect pour la dignité humaine, aucune compassion pour son propre peuple. Comment pourrait-on lui faire confiance pour gérer une arme aussi destructrice qu’une bombe nucléaire ?
Ce n’est pas seulement une question de politique étrangère. Ce régime est une menace pour ses citoyens comme pour le monde. Son obscurantisme, son rejet des valeurs universelles, sa volonté d’imposer son idéologie par la force en font un acteur dangereux. Pendant que certains pleurent sur les "droits" de l’Iran à développer son programme nucléaire, moi je pense aux Iraniens qui rêvent de liberté, à ces jeunes qui risquent leur vie pour défier les mollahs, à ces femmes qui brûlent leur voile en signe de défi. Ce sont eux, les vrais héros, pas les ayatollahs qui s’accrochent au pouvoir en semant la peur.
L’ingratitude du monde
Ce qui me met hors de moi, c’est l’ingratitude. Israël, en se dressant contre l’Iran, protège non seulement ses citoyens, mais aussi les nôtres. Une bombe nucléaire iranienne ne menacerait pas seulement Tel-Aviv : elle mettrait en danger Riyad, Abou Dhabi, Amman, et même l’Europe, qui pourrait être à portée de missiles iraniens dans un avenir pas si lointain. En empêchant ce scénario, Israël agit comme un rempart pour le monde libre. Mais au lieu de gratitude, il récolte des accusations d’"impérialisme", de "bellicisme", voire d’"apartheid". Ces mots, galvaudés, sont des insultes à la vérité. Ils servent à masquer la lâcheté de ceux qui refusent de regarder la réalité en face.
Je ne dis pas qu’Israël est parfait. Aucun pays ne l’est. Mais dans ce conflit, les choses sont claires : d’un côté, une démocratie, imparfaite mais vibrante, qui lutte pour sa survie ; de l’autre, une dictature théocratique qui rêve de domination et de destruction. Le choix n’est pas difficile. Pourtant, combien préfèrent fermer les yeux, par confort, par peur, ou par un antisionisme qui frôle trop souvent l’antisémitisme ? Cette complaisance me rend malade.
Un appel à la lucidité
Il est temps d’ouvrir les yeux. Soutenir les actions d’Israël contre le programme nucléaire iranien, ce n’est pas approuver aveuglément tout ce que fait cet État. C’est reconnaître une réalité : face à un régime comme celui de Téhéran, la passivité n’est pas une option. Les sanctions n’ont pas arrêté l’Iran. Les négociations, comme l’accord de 2015, n’ont fait que retarder l’inévitable. Seule une action ferme peut empêcher le pire. Et si Israël doit porter ce fardeau, alors nous devrions au moins avoir la décence de ne pas l’accabler.
Je rêve d’un monde où l’Iran serait libre, où son peuple pourrait vivre sans peur, où ses richesses serviraient à construire des écoles plutôt qu’à financer des milices. Mais ce rêve ne deviendra réalité que si le régime actuel tombe. En attendant, chaque frappe israélienne contre les ambitions nucléaires des mollahs est un pas vers cet avenir. Alors, arrêtons de condamner ceux qui agissent et commençons à soutenir ceux qui défendent nos valeurs, notre sécurité, nos générations futures.
Basta ! Marre de l’hypocrisie, marre des faux-semblants. Israël n’est pas le problème, c’est une partie de la solution. Et si vous ne voulez pas voir ça, alors c’est vous qui fermez les yeux sur la vérité.