Guide libertarien d’économie : Il est temps de mettre Marx au vide-ordures
par Spartacus Lequidam
jeudi 26 juin 2025
Voici un cours d'économie libertarien pour ceux qui ont zappé les bases primaires en économie. Chaque règle économique devrait être enseignée en cours au lieu des niaiseries servies par l’Éducation nationale.
Vous fantasmez un monde où tout est partagé, où l’État orchestre l’égalité parfaite ? Désolé, camarades, mais le socialisme et le communisme s’écrasent face aux lois économiques et à la nature humaine. Voici un rattrapage gratuit et sérieux, avec des exemples récents, souvent européens, pour montrer pourquoi ces systèmes sont des utopies qui finissent toujours en cauchemar.
Voici 12 lois économiques séculaires qui prouvent pourquoi le socialisme et le communisme ont toujours échoué et échoueront encore.
1. Tragédie des communs : tout pour tous, rien pour personne
Garrett Hardin (1968) l’a cloué avec la tragédie des communs : sans propriété privée, chacun pille les ressources collectives comme un open bar. En France, regardez la gestion de certaines forêts communales, comme dans les Landes. Les exploitations collectives, sans incitations claires, mènent à la surexploitation. Une étude de l’ONF (2020) montre que 20 % des forêts communales souffrent de dégradation par manque de responsabilité individuelle. Partager, c’est mignon, mais quand tout le monde se sert, il ne reste que des miettes.
2. Règles de l’offre et la demande : l’État, maestro du fiasco
La loi de l’offre et de la demande aligne production et besoins via les prix. Quand l’État s’improvise chef d’orchestre, c’est la cacophonie. En France, les prix plafonnés de l’électricité sous EDF (nationalisée) ont causé des tensions sur le marché européen en 2022, avec des pénuries d’énergie pendant la crise ukrainienne. Selon RTE, les distorsions de prix ont coûté 8 milliards d’euros aux contribuables français (rapport 2023). Friedrich Hayek (The Use of Knowledge in Society, 1945) l’avait vu : sans prix libres, l’économie déraille.
3. Loi de Pareto : l’égalité, mais pour les copains
La loi de Pareto (80/20) rigole de l’égalité : 20 % captent toujours 80 % des bénéfices. Au Venezuela, sous le socialisme de Maduro, l’élite chaviste s’enrichit pendant que 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (ENCOVI, 2023). En Europe, regardez la Grèce post-2008 : les aides publiques, censées être égalitaires, ont surtout profité aux élites politiques et aux syndicats influents, selon un rapport de l’OCDE (2020). L’égalité ? Un slogan pour mieux cacher les privilèges.
4. Théorie des jeux : chacun pour soi, même dans l’utopie de gauche
La théorie des jeux explique que les gens choisissent toujours ce qui maximise leurs gains, même dans un système collectif. Prenez l’exemple de Rima Hassan et Manon Aubry, eurodéputées LFI, qui, en 2024, ont voté contre ou se sont abstenues sur une résolution parlementaire pour la libération de Soualem Sansal, injustement emprisonné. Pourquoi ? Pour cajoler leur électorat pro-algérien et pro-palestinien, maximisant leur capital politique au détriment de la justice. Ces élues, censées servir l’intérêt public, jouent leur propre partie, piétinant l’idéal des libertés.
5. Théorie des choix publics : les bureaucrates se servent en premier
La théorie des choix publics (Buchanan) montre que les bureaucrates bossent pour leur salaire, pas pour vous. En France, la gestion centralisée des hôpitaux publics illustre ce fiasco : en 2023, 35 % des budgets et des effectifs sont engloutis dans l’administration, pas dans les soins (Cour des comptes). Les bureaucrates privilégient leur poste, pas les patients. Résultat : des files d’attente et des services en crise, malgré les impôts.
6. Loi de Goodhart : les stats et les chiffres, changent en fonction des intérêt de ceux qui les produisent
La loi de Goodhart dit qu’un objectif mesuré devient une arnaque. En France, les quotas de performance dans l’Éducation nationale (taux de réussite au bac) poussent les profs à gonfler les notes. En 2022, 82 % de réussite au bac (Ministère de l’Éducation) cachait une baisse réelle des compétences, selon l’OCDE (PISA 2022). Les indicateurs socialistes flattent l’ego des planificateurs, pas la réalité.
7. L’expérience de Tanaland : les planificateurs se prennent pour des dieux
L’expérience Tanaland de Dietrich Dörner montre qu’on sabote les systèmes complexes avec des biais débiles : pensée à court terme, mépris des rétroactions, ego surdimensionné. En France, l’État a voulu jouer les démiurges avec le plan "France Relance" (2020-2023), pompant 100 milliards d’euros pour verdir l’économie. Résultat ? Selon la Cour des comptes (2024), 40 % des fonds ont été mal alloués, favorisant des projets inutiles comme des bornes électriques en rase campagne. Les planificateurs socialistes adorent rêver grand, mais ils crashent face à la réalité.
8. Règles de la connaissance dispersée : l’État n’est pas Google ou une AI
Friedrich Hayek a prouvé que l’information économique est éparpillée, impossible à centraliser. Au Venezuela, la nationalisation pétrolière a fait chuter la production de 3,2 millions à 700 000 barils par jour (2000-2020, OPEP) en ignorant l’expertise locale. En Europe, les quotas de pêche de l’UE, déconnectés des réalités locales, ont détruit 20 % des emplois dans la pêche française depuis 2010 (FranceAgriMer). L’État omniscient ? Un mythe coûteux. Et pire, les planificateurs ignorent que les humains ne sont pas des robots prévisibles.
9. Loi de l’imprévisibilité des comportements humains : la rationalité n’est pas universelle
Les socialistes pensent que les humains sont prévisibles, programmables par des lois. Erreur. Les gens agissent souvent de manière irrationnelle, déjouant les plans des bureaucrates. Jean Tirole (Économie du bien commun, 2016) l’illustre avec un train et un aiguillage : les planificateurs croient diriger l’économie, mais les individus prennent des chemins imprévus. Exemple : la vignette Crit’Air, issue de la loi de transition énergétique (Loi n° 2015-992), vise à réduire la pollution via des zones à faibles émissions. Résultat ? En 2023, 40 % des automobilistes fraudent avec de fausses vignettes ou ignorent les règles, préférant une amende à un nouveau véhicule (Ademe). Les pauvres polluent toujours, les riches profitent des subventions. Les socialistes rêvent d’un train bien rangé, mais les passagers le font dérailler.
10. Sophisme de la vitre cassée : il y a ce que l’on voit, et ce que l’on ne voit pas
Frédéric Bastiat (1850) et son sophisme de la vitre cassée montrent que les bénéfices visibles cachent des désastres. En France, le dispositif Pinel (Loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015), qui offre des réductions fiscales pour investir dans l’immobilier locatif, semble stimuler la construction. Mais un rapport de l’IGF (2023) montre qu’il a surtout gonflé les prix des loyers et enrichi les promoteurs, tout en privant l’État de milliards en recettes fiscales. Les locataires paient plus, et le contribuable finance l’arnaque. Les promesses socialistes brillent, mais le coût caché saigne.
11. Théorie de la concurrence imparfaite : le monopole public, roi de la médiocrité
La concurrence imparfaite explique que sans rivaux, les monopoles publics végètent, offrant des services médiocres à prix d’or. Prenez la SNCF, joyau étatique français. En 2024, son monopole sur les lignes TGV a permis une hausse des tarifs de 10 % malgré des retards chroniques (UFC-Que Choisir, 2024). Les agents de l’État, bien à l’abri dans leurs bureaux, n’ont aucun intérêt à améliorer le service : pas de concurrence, pas de pression. Résultat : les usagers paient plus pour des trains en panne, tandis que la SNCF engrange. L’égalité socialiste ? Une arnaque où le monopole rit, et le voyageur pleure.
12. Loi des incitations perverties : les bonnes intentions pavent l’enfer
Les socialistes adorent les grandes idées généreuses, mais leurs politiques créent souvent des monstres. La loi des incitations perverties montre que des mesures bien intentionnées incitent les gens à agir contre l’objectif initial. Steven Levitt (Freakonomics, 2005) l’explique : changez les règles, et les humains s’adaptent, souvent pour le pire. Exemple : en France, la prime à la conversion (Loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017) offrait jusqu’à 5 000 € pour remplacer une vieille voiture par un modèle moins polluant. Résultat ? En 2022, un rapport de la Cour des comptes révèle que 25 % des bénéficiaires ont acheté des SUV hybrides, plus lourds et parfois aussi polluants que leurs anciens véhicules. Les ménages ont empoché l’argent public sans réduire leur empreinte carbone, tandis que les concessionnaires ont gonflé les prix pour capter la prime. L’État voulait verdir les routes, mais a financé des 4x4 de luxe. Les socialistes croient sauver la planète, mais leurs incitations pavent la route de l’enfer.
Conclusion : l’aveuglement des idéalistes
Le socialisme et le communisme s’effondrent face à la tragédie des communs, la loi de l’offre et de la demande, la loi de Pareto, la théorie des jeux, la théorie des choix publics, la loi de Goodhart, l’expérience Tanaland, le principe de la connaissance dispersée, la loi de l’imprévisibilité des comportements humains, le sophisme de la vitre cassée, la théorie de la concurrence imparfaite, et la loi des incitations perverties.
Les fiascos du Venezuela, de la Grèce, ou de la bureaucratie française ne sont pas des accidents : ils ignorent les lois économiques de base. Malheureusement, les gauchistes, éblouis par leurs utopies, zappent ces vérités, préférant les manifs aux manuels.
Alors, camarades de gauche, jetez Karl Marx et les références au socialisme dans la poubelle. Lisez au moins ces lois pour parler économie. Même endoctrinés, il vous restera quelque chose.
Références
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Hardin, G. (1968). The Tragedy of the Commons. Science.
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Hayek, F. (1945). The Use of Knowledge in Society. American Economic Review.
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ENCOVI (2023). Encuesta Nacional de Condiciones de Vida. Venezuela.
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OCDE (2020). Economic Surveys : Greece 2020. Disponible sur : https://www.oecd.org/economy/greece-economic-snapshot/
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Cour des comptes (2023). La gestion des établissements publics de santé. Disponible sur : https://www.ccomptes.fr
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Ministère de l’Éducation nationale (2022). Résultats du baccalauréat 2022. Disponible sur : https://www.education.gouv.fr
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OCDE (2022). PISA 2022 Results (Volume I). Disponible sur : https://www.oecd.org/pisa/
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Cour des comptes (2024). Évaluation du plan France Relance. Disponible sur : https://www.ccomptes.fr
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OPEP (2020). Annual Statistical Bulletin 2020. Disponible sur : https://www.opec.org
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FranceAgriMer (2020). Rapport sur l’emploi dans la pêche. Disponible sur : https://www.franceagrimer.fr
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ADEME (2022). Bilan des aides aux énergies renouvelables. Disponible sur : https://www.ademe.fr
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Sénat (2023). Rapport d’information sur les énergies renouvelables. Disponible sur : https://www.senat.fr
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UFC-Que Choisir (2024). Enquête sur les tarifs et retards de la SNCF. Disponible sur : https://www.quechoisir.org
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Tirole, J. (2016). Économie du bien commun. Presses Universitaires de France.
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Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000031044385
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Ademe (2023). Évaluation des zones à faibles émissions et vignettes Crit’Air. Disponible sur : https://www.ademe.fr
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Loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015. Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000029957903
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Inspection Générale des Finances (2023). Évaluation du dispositif Pinel. Disponible sur : https://www.igf.finances.gouv.fr
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Levitt, S. D., & Dubner, S. J. (2005). Freakonomics : A Rogue Economist Explores the Hidden Side of Everything. William Morrow.
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Loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017. Disponible sur : https://www.legifrnance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000033734169
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Cour des comptes (2022). Rapport sur l’efficacité de la prime à la conversion. Disponible sur : https://www.ccomptes.fr