Du grain au pain

par Réflexions du Miroir
jeudi 1er février 2024

Forever Bread", une expo que j'ai été voir le mois dernier au même endroit "Food and the city" qui m'a permis d'écrire le billet "Manger hier, aujourd'hui et demain".
Clef de voûte de l’alimentation humaine, les céréales sont cultivées depuis la naissance de l’agriculture. De tous temps, garantir leur production et leur approvisionnement sont donc des enjeux majeurs pour notre survie.
Parmi les produits céréaliers, le pain est une préparation ancestrale qui constitue encore aujourd’hui l’aliment de base par excellence pour de nombreuses personnes dans le monde.
L’exposition retrace l’évolution de la filière du grain au pain et dévoile les coulisses de sa fabrication, de la sélection des graines à l’atelier du boulanger ou encore arrivé chez son consommateur.
Les agriculteurs au niveau européen ont organisé des manifestations et des barrages filtrants pour manifester leur mécontentement sur la nouvelle PAC. 

L'exposition "Forever Bread"

Dès l'entrée de l'exposition, les expressions et citations contenant le mot "pain" démontre à quel point ce mot est entré dans notre langue.
"
Pour une bouchée de pain", "Se vendre comme des petits pains", "Retirer le pains de la bouche", "Gagne pain", "C'est du pain bénit", "Bon comme le pain" (le reste par ordre alphabétique avec leur signification).
L
our faire du pain, il faut cultiver des céréales en blé qui tendre, devient du froment, en épeautre avec un faible rendement ou en pailles rustiques de seigle comme fourrage.
D
es grains qu'il faut moudre ensuite grâce la force motrice du vent par des moulins ou hydraulique, le long des courts d'eaux avec une roue à aube.
L
es liens entre le pain et les religions par rapport à la faiblesse des hommes face à la nature.

Histoire du pain

Dans l'antiquité, l'homme vouait un culte aux divinités agraires. Les Egyptiens antiques vénéraient le dieu Népri, protecteur du pain et Osiris qui a enseigné comment cultiver le blé pour le transformer en farine. En Grèce, la déesse Déméter. A Rome, Cérès. Des déesses qui veillaient à la moisson, la fertilité et l'agriculture. Le boulanger Pistor était associé à Jupiter qui conseillaient de jeter du pain au dessus des murailles alors qu'ils n'avaient pas faim aux assaillants gaulois.
La religion juive et chrétienne parlent dans la Bible de "Maison du pain".
A l'aube de l'ère chrétienne, le repas eucharistique se compose de vin et de pain en forme de couronne. Au XIIème siècle, plusieurs pains ont la taille d'une noix. Au XIIIème, l'hostie apparait confectionné avec de pain azyme dans un moule avec deux plaques décorées du symbole chrétien, qui représente le sang du christ "Prenez et manger, ceci est mon corps".
L
e pain crée du pouvoir avec les jeux 'Panem at circenses" pour éviter les émeutes de la population pauvre dans un approvisionnement contrôlé pour garantir une distribution équitable des denrées. Les périodes de disettes passaient par des tickets de rationnement en pain qu'une pénurie avec l'explosion des prix s'est convertie en révolution en 1789. Dès 1850, en Occident, cette crainte de pénurie de pain disparait progressivement grâce à l'industrialisation de l'agriculture. La pomme de terre devient une concurrente du pain.
8000 ans AC, au Moyen-Orient, le Croissant fertile produit des céréales comestibles : blé, orge, sigle, avoine, sorgho, millet, riz et maïs en fonction de leur résistance aux maladies, du climat et de leur rendement qui aujourd'hui est devenu un croisement entre l'engrain et le l'amidonneur planifiable en fonction de la présence des protéines de gluten et donc non utilisable en boulangerie comme le riz, l'avoine ou le maïs.
Les premiers outils agraires comme la charrue datent de 3000 ans AC. Pour éviter les mauvaises récoltes par une surproduction, d'assolement triennal (froment ou seigle / orge ou avoine) et des mises en jachères des sols avec des étapes de battage, de vannage et de criblage. La mécanisation permettra de diminuer la main d'œuvre. L'Ukraine est connue pour être un fournisseur de l'Europe.
La mondialisation permet au blé de venir de pays producteurs en rendant sa valeur marchande du pain du froment fixé à Wall Street. La sophistication et le croisement des espèces se sont complexifiés grâce à la recherche et aux nouvelles technologies. L'Intelligence artificielle va contribuer (ou a déjà contribué) à la filière "du grain au pain" de la culture à l'exploitation. Les OGM par la transgénèse du génome du blé sont de plus en plus règlementés. Le souvenir des plantations et le "révolution verte" en l'Inde sont encore vivaces pour devenir une contre-révolution.
Le broyage manuel des grains de blé avec une molette et une meule est passé de l'homme au cheval et remplacé par les machines agricoles. La machine à vapeur sonne le glas à ces techniques. Vers 1860, la production de la farine par les moulins à vent ne sont plus que réservés aux photos touristiques et aux grosses minoteries coopératives pour affiner et calibrer la farine en isolant les germes et le son du froment contre sa toxicité par le blutage et son tamis. La "fleur de farine" est utilisée en pâtisserie, la "farine complète" pour le pain et l'amidon pour donner une réserve d'énergie aux plantes avec la levure dans un mélange de farine, de matière fermentante comme pour les crêpes à la Chandeleur parce qu'elles ont une forme ronde et une couleur dorée figurant le retour du soleil à la fin de l'hiver avec une confection à partir des restes de farine de l'année précédente comme symbole de prospérité pour l'année à venir comme le pain perdu avec des œufs et du sucre.
Le pain est servi au déjeuner, ajouté un repas complet à midi et reconsommé le soir avant d'aller dormir sans alourdir l'estomac. 

That's all folk.

Pour les photos, cela ne mange pas de pain de cliquer sur ce lien 

 

La colère des agriculteurs

Depuis quelques jours, la colère des agriculteurs du monde agricole européen monte en puissance sous forme de barrages filtrants sur les routes et autoroutes bloquant Paris, Bruxelles et d'autres villes. Le populisme surfe sur les craintes existentielles, le désespoir et la perte de sens de l'agriculture. Pourtant ce monde agricole est désuni, tout en dépendant de la PAC.
La Politique Agricole Commune (PAC) est un partenariat entre la société et l'agriculture qui garantit un approvisionnement stable en denrées alimentaires pour les campagnes et les villes, préserve les revenus des agriculteurs, protège l'environnement et maintient le dynamisme des zones rurales.
Cette crise de grognes est récupérée par l'extrême droite comme une arme contre l'Union européenne qui ne ferait pas mieux que par la réductions des marchés contre la mondialisation. 

La PAC aurait dû régler la plupart des problèmes, mais elle n'assure plus la subsistance financière des agriculteurs et entraine en plus des complications administrative quand la rentabilité pour le fermier est réduit au niveau des années 80 sans avoir tenu l'inflation.
Beaucoup de ministres de l'environnement et du climat sont reliés à ce problème fondamental de la nourriture de la population.

Un journaliste de l'Echo avait un éditorial à ce sujet qui mettait en relief la différence de situations et des revendications

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Le JT remettait les pendules à l'heure de 2022

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C'est en Allemagne que la grogne a commencé à cause de la taxe agricole et des difficultés de finir le mois

 

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Il y a le circuit court de ces deux sœurs qui s'en sortent.

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Rappel : Comment fixe-t-on les prix

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Les dates de péremption qui font passer les produits à la déchetterie ou redonnés à des organismes de banques alimentaires et la Bourse à vérifier sont aussi à prendre en considération pour des exploitations des denrées.
Les agriculteurs sont des adversaires farouches du libre-échange et de la concurrence déloyale.
Mardi, la situation française au sujet du libre-échange était débattue au 28'

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Mercredi, le "Green Deal", pointé comme problème essentiel des agriculteurs, Philippe Lamberts disait qu'il n'a même pas encore commencé

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Ce jeudi, rendez-vous au Sommet européen à Bruxelles ...

Réflexions du Miroir

Je suis citadin, je vais donc devoir parler de l'agriculture en candide.
La première fois que j'ai été mis en contact avec le monde agricole remonte à l'âge de mes 9 ans quand je fus invité par mon instituteur chez son père qui avait une ferme et où j'ai appris que le lait ne venait pas uniquement due la bouteille dans le frigo.
Le problème de l'agriculture global est à rapprocher du billet  "Manger hier, aujourd'hui et demain" relié à une autre exposition "Food and the city" qui apportait le lien entre le monde rural et le monde citadin en expliquant le pourquoi il y a eu l'exode du monde agricole vers le monde urbain.
Les villes et les mégapoles grossissent de plus en plus. Pour nourrir ses habitants, elle se tournent vers es denrées agricoles impactées par des paramètres différents par l'environnement, le climat et le prix de leur production. Elles sont devenues les principaux clients du monde agricole.
L'habitat est constitué de maisons individuelles ou d'appartements de communautés différentes qui bénéficient de facilités d'approvisionnement dans des centres commerciaux en grandes surfaces. Les consommateurs trouvent tout ce qu'il désirent en une seul tournée d'approvisionnement. Ce sont devenus des temples de la consommation..
Les citadins, s'ils ne sont pas attentifs aux étiquettes, ne s'inquiètent pas trop d'où viennent les marchandises. Ils choisissent ce qui à la meilleure présentation pour le meilleur prix.
L'écologie et la santé poussent les citadins à consommer moins de viande, ce qui touche évidemment le secteur bovin qui a le plus de problème de rentabilité.
Tant que les blocages des routes par les agriculteurs ne durent pas trop longtemps, les citadins seront solidaires avec les agriculteurs. Mais ils doivent aussi exercer leur profession, dans les coulisses du pouvoir

 

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Si cela se prolonge, la fracture va se creuser à cause de la paralysie du pays toujours à double tranchant.
En dehors de ces moments de crises extrêmes et de manifestations, les deux mondes semblent bien se compléter s'il n'y avait pas les règles administratives à respecter et les prix en chute libre qui font que ces rebellions sont programmés.

Qu'est ce qui est le juste prix ? S'il existe, il est dépendant de la conjoncture et de l'époque dans laquelle on vit.
L'agriculteur peut se nourrir lui-même par sa propre production agricole.
Si les citadins n’ont ni jardin pour créer un potager, ni cour ou balcon où cultiver en bac ou en pots. ? Qu’à cela ne tienne, de nombreuses autres possibilités existent à Bruxelles si vous avez envie de vous lancer dans la production alimentaire, à quelle qu’échelle que ce soit. Outre les potagers collectifs ou parcelles individuelles mises à disposition des citadins, d’autres types d’initiatives voient le jour comme le co-jardinage. On y fait même du compost.
Pendant la guerre, l'agriculteur n'avait aucun problème pour s'alimenter. Le citadin de grandes villes, lui, ne le pouvait pas. Il est ponctionné par une série de taxes en cascade et par une série d'intermédiaires existants entre producteurs et consommateurs, grossistes et détaillants qui font monter les prix sans bénéfices pour l'agriculteur initial. Les grandes surfaces disent que leurs marges bénéficières sont très étroites même si elles phagocytent en fixant eux-mêmes des prix devenus intenables pour les consommateurs qui n'ont aucune aide d'une ONG. L'agriculteur, lui, bénéficie de l'aide de la PAC.
Alors qu'il était connu plusieurs années que le réchauffement climatique mettrait des bâtons dans les roues des agriculteurs, le modèle agricole a dû produire toujours plus pour assumer et assurer le roulement des finances grevées avec l'obligation d'achat de machines agricoles performantes. La coopérative semble dès lors être une réponse pour certains agriculteurs qui rassemblent de petites exploitations.
La nouvelle politique agricole commune de 2023 est arrivée avec des contraintes de production. Cette PAC nouvelle mouture, oblige une rotation des cultures de 35% minimum, 4% de surfaces agraires en jachère et donc non productives de revenus et de protéger les zones humides et les tourbières.
Dans le passé, c'était la politique industrielle commune qui a subi des fermetures d'usines industrielles. Chaque exploitation a des règles propres aux conclusions qui se ressemblent.

L'inflation et la guerre en Ukraine se sont intégrés vaille que vaille dans les exploitations.
Pour parler dans le langage argotique belge, le citadin qui est en rac, avale dans le mauvais trou en étant en affaire avec des agriculteurs qui sont en rot, mais qui ont peu de blé en poche, doit comparer les pommes et les poires pour tirer son plan en devenant lui-même une vache à lait.
Le citadin, en bout de chaine, paye tout plus cher dans les secteurs mobiliers et immobiliers. Un appartement y est aussi (si pas plus) cher qu'une maison avec son terrain compris à la campagne. Le prix du m2 est élevé. En compensation, il a tout à disposition à quelques centaines de mètres de chez lui (nourriture, culture et tout ce qui est encore utile dans la vie de tous les jours).
Le campagnard lui, s'il veut travailler pour gagner plus, doit faire la navette alternativement le matin et le soir sur les routes en consommant de l'énergie.
La recherche d'un équilibre entre économie et écologie me rappelle l'article "L'éconologie, rêve ou réalité ?" de 2008.
Tout a un coût qui se répercute sur l'environnement et la pollution de la nature.
Tout est aussi relié au rapport prix et performance.
Fermer les frontières aux produits étrangers, c'est se priver de tout ce qu'on ne peut produire localement en relation avec le climat de l'environnement. On est quasiment obligé d'importer e d'exporter. Les fruits "exotiques" comme le café, le thé, les oranges, les raisins qui deviennent du vin, souvent à partir des pays plus chauds comme la France, pays agricole par excellence qui nécessitent des déplacements en camions en créant du gaz à effets de serre pour près de 50% lors de l'importation.
Les droits de douane ne sont pas les mêmes partout.
L'Ukraine est en guerre mais son grenier à blé lui permet de le vendre pour pouvoir acheter des armes et pour se défendre.
Le lobby de l'agriculture n'est pas faible. En Flandre, c'est le Boerenbond qui protège la paysannerie. Jusqu'en 2033, le lobby agricole a permis de remettre en selle le glyphosate pour accélérer l'arrachage des mauvaises herbes. La société Monsanto le fournissait alors qu'elle connaissait déjà les liens nocifs pour la santé comme produit cancérigène. Bayer a repris el flambeau de cet achat "piégé".
Les problèmes fondamentaux sont toujours structurels à la base.
Les agriculteurs avaient senti l'oignon de leur perte de rentabilité en envoyant leur progéniture dans des études longues et couteuse pour devenir ingénieur et gagner mieux leur vie, plus connu par le citadin.
Les polluants éternels ressortent tout à coup sous le nom de PFAS, parce qu'on les retrouvent dans l'eau, les sols, les œufs en ruinant la santé.
Le recyclage des métaux est venu récemment dans la presse. Abandonné dans la nature, l'acier rouille et disparaît en 5 à 10 ans. Recyclé sous forme de ferrailles, il fournit 47% de l'acier français. L'aluminium est 100% recyclable, et ce à l'infini. Il a un seul défaut. Il devient cancérigène par inhalation. 

En me tournant vers mon ancien secteur du numérique, le télétravail permet de travailler de chez soi ou à partir de n'importe quel pays du monde.
Quand le numérique, pas vraiment en odeur de sainteté, lors du trop plein d'informaticiens a été menacé avec des pertes substantielles. L'intelligence artificielle est arrivée et lui a redonné du tonus.
Tout est à mettre dans des balances début & crédit en tentant de sauver ce qui peut l'être encore, en renonçant souvent à l'excellence pour survivre et en s'adaptant au mieux à son environnement même si ce n'est plus vraiment vivre comme on le voudrait quand on vit au-dessus de ses moyens.
L'évolution ne s'arrête jamais. Elle se régule d'elle-même.
"Shame on you", lançait Gretta en 2019 devant un parterre de dirigeants à l'ONU.
Le "Green Deal" est le projet de l'écologie et le "Green Bashing", son frein.
Que les incorruptibles face à l'appâts du gain, lèvent le doigt.
Quelques citadins, attirés par le grand air pur des campagnes, dépités par la pollution des villes, décident de rejoindre les vertes plaines et collines de leur enfance avec l'intention de cultiver la terre. S'ils s'exilent sans avoir réalisé des études de marché, les illusions tourneront bien vite en désillusions.
Le monde s'est divisé entre campagnards et citadins.
L'innocence n'existe plus devant les prix qu'ils soient bio ou non.
Le citadin achètera ce qui sera à sa disposition dans les magasins comprenant de fruits exotiques avec la même attirance et appétence pour les fruits locaux même avec des prix plus élevés que de là où ils ont été produits.
Un agriculteur n'a jamais de vacances. Il doit s'occuper du bétail.
Parfois, il n'en veut même pas. Il se sent en vacances dans ses vertes prairies.
On n'importe pas uniquement des marchandises chez les agriculteurs.
Le film de "Je vous trouve très beau" dans lequel un agriculteur grincheux vient de perdre son épouse lors d'un accident domestique. Il ne tenait pas vraiment à sa femme, mais elle était bien utile pour le travail à la ferme et pour s'occuper de la maison, il lui faut trouver une femme de toute urgence pour l’aider dans ses tâches car, seul, il ne s’en sort plus.

Citadin, je me paye des vacances en pleine nature et je retourne dans ma ville de naissance.
Je parlais récemment du cas particulier d'Arthur auquel j'écrivais : "En fait tout m'opposait à lui : son esprit de famille, sa vie campagnarde et tellement d'autres choses []. Il m'avait dit un jour, qu'il nageait entre deux eaux.".
L
chanson de Richard Cocciante "Un question de feeling" m'est tout de suite venu à l'esprit comme explication du 17 janvier.

Deux étrangers qui se rencontrent
Dans l’ascenseur déjà le désir monte
D
eux étrangers qui se rencontrent
S
toppant leur course contre la montre
S
euls, tout seuls au bout du monde
S
eul, là-haut dans cet hôtel de verre
Ça commence comme un fait divers
Je t’ai offert
U
n verre
J
’ai allumé ta cigarette
L
’alcool me montait à la tête
L
es yeux dans les yeux
O
n a ouvert le feu

Cette rencontre du troisième type entre citadines et campagnards qui ne parviennent pas à dialoguer, devait se briser un jour ou l'autre.
En 1668, La Fontaine écrivait la fable "Le rat des villes et le rat des champs".
En 1792, Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) reprenait le thème en fable "Le Vacher et le Garde-chasse" devenue proverbe "Chacun son problème et les vaches seront bien gardées".

Ces deux fables sont toujours de rigueur.




 

Philosophie de la soustraction, nous ouvre la voie du chemin qui mène à la réalisation de soi par la compréhension du monde au travers de multiples thèmes traités en profondeur, disséqués, qui nous éclairent sur la face cachée d'une réalité subjective imposée.

S'il y a du pain au grain et un terrien qui rencontre un citadin, c'est qu'il doit y avoir un cactus humoristique entre les dents des deux

 

La plume de Thomas Gunzig remettait les politiques à leur place

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Maintenant, je veux déjeuner en paix avec du pain et de la confiture venue de fruits qui viennent de Houte-Si-Plou, les bains de pieds. Je m'en moque.

Bon appétit tout de même.

Allusion


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