La conscience politique devient une réalité en Belgique !

par « 150@ »HAN
vendredi 6 août 2010

Chiche qu’on trouve 150.000 personnes qui tiennent à l’unité de la Belgique.

La situation politique de notre pays est très préoccupante, c’est le moins qu’on puisse dire. Avec des répercussions et des questions dans le monde entier. Mais il y a encore des citoyens qui réfléchissent et tentent de redonner à la démocratie belge ses « lettres de noblesse ». Dès les premiers signes de crise gouvernementale, il y a quelques mois déjà, est apparu sur « Facebook » un groupe de socialisation s’intitulant : « Chiche qu’on trouve 150.000 personnes qui tiennent à l’unité de la Belgique ». Il est courant de trouver sur ce réseau en ligne une multitude de groupes qui tentent de rassembler un maximum de personnes autour de sujets quelques fois farfelus et parfois plus sérieux allant jusqu’à proposer à leurs membres de signer des pétitions ou de participer à des événements. Le « chiche » « belge » a une allure de défi qui incite à y adhérer et les habitués ne s’en privent pas, à tort ou a raison. Mais 150.000 personnes c’est un objectif énorme pour la petite communauté des internautes de Belgique et à propos d’un sujet aussi sérieux que la politique en plus, on aurait parié que ça n’aurait intéressé personne... Et pourtant, en à peine trois mois, ils y sont parvenus ! Au terme d’une soirée particulièrement chahutée et passionnante à quelques jours des élections. Et ça continue ! Contrairement aux autres groupes qui cessent d’exister dès que leur objectif est atteint, celui-ci ne cesse de susciter l’intérêt. Leur objectif à présent est de rassembler 200.000 personnes autour du thème de l’unité belge ET des solutions qui commencent à se préciser sur le groupe !

On peut encore sourire lorsqu’on évoque ces nouveaux moyens de communication, mais on ne peut plus les ignorer. Ce qui s’est passé dans ce groupe est nouveau : de simples citoyens se sont occupés de politique et c’est une première en Belgique.

Plonger dans les centaines de pages accessibles à tous a quelque chose de vertigineux. Des milliers de personnes ont pu s’y exprimer parfois le plus simplement du monde en affirmant leur attachement à leur pays ou en relatant leurs expériences, leurs problèmes ; d’autres ont poussé leurs coups de gueule aussi. Et tous les sujets qui ont fait la une des informations classiques y ont été abordés et débattus librement et dans les trois langues nationales.

Découvrir des interventions comme celle-ci est émouvant : « Je suis donneur de sang (139 dons) et je ne me suis jamais posé la question de savoir si c’était un Flamand, un Wallon, un noir, un arabe ou un jaune, qui allait recevoir mon sang ». Comparer les problèmes communautaires avec une histoire de couple où belle-maman (la politique) vient « mettre la pagaille » a même quelque chose de rassurant.

Et que dire de celle-ci : « Qui aura une idée lumineuse pour débloquer la situation et trouvera l’accord entre Flamands et Wallons ? Prix Nobel de la Paix pour la Belgique » ? Tout simplement que cette question n’a été posée nulle part ailleurs !


Certaines interventions ont suscité des dizaines de commentaires : c’est que les sujets évoqués ont interpelé du monde, certains revendiquant leurs droits, d’autres les tempérant, d’autres encore s’attachaient à clarifier les débats ou à les relativiser par rapport à d’autres informations, à d’autres points de vue. Le problème de BHV a été décortiqué avant les élections, expliqué enrichi d’informations si bien que plus personne dans ce groupe ne pouvait en ignorer la problématique avant de se rendre dans les isoloirs. Quant était-il dans la presse à cette époque ? On ne se préoccupait plus de BHV : on y répercutait les programmes des partis et les déclarations des différentes personnalités politiques. Dans ce groupe qui se veut avant tout apolitique on les comparait en se préoccupant de leurs implications pour la Belgique avant tout.

Si certains hommes politiques parlent encore aujourd’hui d’un dialogue possible entre communautés mais sans le concrétiser, sachez qu’il existe depuis longtemps au sein de ce groupe « Facebook » : quelqu’un d’Arlon peut y dialoguer avec des gens d’Anvers ou de Bruxelles et sans complexes ni interdits.
Le monde politique et les médias ne se sont pas préoccupés de l’avis des gens si ce n’est à travers des sondages d’intentions de vote. Que pouvait-on connaître des sentiments des Flamands, des Wallons, des Bruxellois ? Imaginez les réactions qu’ont pu provoquer des interventions parfois naïves ou maladroites comme celle-ci : (reproduite sans aucune correction) « Oui la Flandre a perdu BXL aux francophones et ils ont peur de perdre leur identité de plus en plus... Ils n’ont pas peur de l’étranger... ils ne sont pas xénophobes mais oui on a peur de perdre nous-meme ».

S’il y a une leçon a tirer de ce qui s’est passé dans ce groupe c’est qu’une écoute attentive des craintes, des peurs, des attentes de toutes les communautés accompagnée d’une recherche de la vérité en lieu et place de l’acceptation des clichés qui sont partout véhiculés permettraient de penser que de simples citoyens seraient capables de régler définitivement ce périlleux problème de BHV. Il deviendrait, en outre, inutile de penser que des idées extrémistes pourraient encore participer à une « identité » flamande qu’on voudrait ne voir exister qu’en opposition à d’autres et à un pays qui semblerait n’avoir jamais existé pour certains.

Soucieux de garantir la liberté de pensée de chacun, les administrateurs de « Chiche qu’on trouve 150.000 personnes qui tiennent à l’unité de la Belgique » ainsi que ses membres actifs ont veillé constamment à ce que ce groupe ne devienne pas une vitrine pour des petits partis ou des partis d’extrême droite en mal de publicité, privilégiant avant tout les débats de fond aux slogans que tentaient d’imposer des interventions à répétition. Et ce ne fut pas chose facile notamment lors de la semaine qui précéda les élections du 13 juin dernier.

Ils rappellent que la majorité des Belges sont favorables à l’unité de la Belgique dans toutes les régions alors qu’une minorité voudrait la détruire. Ils constatent que la politique belge ne tient pas compte de ce fait. Les citoyens ne parviennent même plus à décider démocratiquement de leur destin tant le système « particratique » belge leur impose une « logique » absurde depuis bien trop longtemps.

Aussi, après de longues réflexions, les administrateurs du groupe proposent aux partis, des solutions équilibrées et logiques. Ces solutions qui permettent un renforcement du niveau fédéral belge. Elles assurent un avenir unitaire à long terme pour la Belgique, tout en solutionnant le "fameux problème" de l’arrondissement de BHV. Elles permettent au gouvernement belge d’enfin fonctionner, et d’agir efficacement vis-à-vis de toute sa population. En supprimant les discussions interminables et oppositions inconciliables "à caractères communautaires" au niveau fédéral, qui ont bloqués depuis trop longtemps toutes les possibilités d’avancées significatives de l’État.

Le niveau des régions et communautés n’est bien entendu pas oubliés. Des propositions assez fondamentales permettent en effet à chaque région du pays d’affirmer son identité propre, d’accéder à une autonomie décisionnelle d’ autofinancement plus grande, selon les besoins spécifiques de leur population, tout en ne dérogeant pas aux compétences générales de l’ État, mais plutôt en les complétant selon leur politique interne.

Tout cela ne serait possible que si les politiciens veulent bien s’en inspirer !? Tant on pourrait croire que « le sens des mots » que vous venez de lire semble leur échapper, ou bien encore qu’ils refusent de faire preuve de bonne volonté ?

Les administrateurs invitent donc tous les Belges qui pensent que le nord et le sud du pays doivent continuer à vivre ensemble à exprimer sans équivoque leur attachement à la Belgique, avec la participation souvent remarquée et très appréciée des nombreux amis des pays voisins de notre petit pays, la Belgique !

Coordonnées :
" Chiche qu’on trouve 150.000 personnes qui tiennent à l’unité de la Belgique". Lien ( http://www.facebook.com/group.php?gid=42698169643 ). Pour tous renseignements, informations, etc., n’hésitez pas à contacter un des administrateurs figurant sur la gauche de la page d’accueil du groupe.

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