Créativité et intellectualité dans les communautés polythéistes et plus largement païennes, mais aussi dans le monde occidental

par Jérémy Cigognier
lundi 5 février 2024

Dans cet article, nous traiterons de choses démentielles, en ce sens qu'elles dépassent de beaucoup le quotidien, et qu'il faut peut-être en prendre la mesure, si possible, pour apprécier sa teneur. « Tout » part d'un constat au sein de la, ou plutôt des, communautés polythéistes, plus largement païennes, qui s'expriment online, mais qui existent aussi IRL (in real life, dans la vie réelle) – les unes recoupant parfois les autres, sans nécessité, et réciproquement. Ce constat, c'est l'observation des valeurs à l'oeuvre, prises dans une dialectique de la créativité et de l'intellectualité.

Mais d'emblée, il faut dire que cette dialectique ne concerne pas que les communautés évoquées : les communautés évoquées en sont, en quelque sorte, un genre de baromètre. En effet, ces communautés, en tant qu'elles se placent doublement « à faux » par rapport à l'héritage monothéiste et par rapport au devenir-laïc de cet héritage, présentent l'avantage d'en être des réceptacles originaux.

Ainsi, tout comme en médecine les phénomènes originaux permettent de comprendre rétroactivement les phénomènes normaux, ces communautés permettent de comprendre rétroactivement la société normale – si seulement elle existe.


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La créativité est une intellectualité comme les autres, et réciproquement : l'intellectualité est une créativité comme les autres

Regardons les choses en face : toute notre vie est stimulée par le mental (mind). C'est que le mental est lui-même un ensemble de stimulations nerveuses, en entrée comme en sortie de l'ensemble du corps dont il est le stimulateur.

Quand le matin se lève le Soleil en face de nous, sa lueur-chaleur caresse notre peau et pénètre nos orbites oculaires... au point qu'il est déconseillé de le regarder directement – surtout en cas d'éclipse où nous serions tentés de croire pouvoir en profiter directement, d'ailleurs, par erreur. La stimulation solaire – jusqu'à l'aveuglement par brûlure de la rétine, donc, sans parler des fameux « coups », mais bien sûr aussi en passant par la sécrétion de mélanine (bronzage) ou de vitamine D (santé osseuse et mentale) – la stimulation solaire, disais-je, est une stimulation en entrée nerveuse-mentale.
Mais, quand le poète commence à chanter le Soleil, et plus généralement l'Humain à honorer rituellement ses vertus, voici que la stimulation se fait en sortie nerveuse-mentale.

Du moins, si l'on se concentre sur ce qui nous est donné d'observer. Car, en effet, les polythéistes spirituels et autres païens ésotéristes, proposent des modèles appuyés sur d'autres principes. Dans l'immédiat, tenons-nous-en aux données physiologiques, je vous prie – où les propositions différentes ne sont que des sorties nerveuses-mentales.

À partir de là, il est permis de dire que « la créativité est une intellectualité comme les autres » (c'était le titre de cette partie) puisque, comme sa racine l'indique, l'intellectualité est à la fois une lecture entre les lignes, et une façon de faire des liens entre chaque ligne (inter lectus). Dans ses lectures-relations, l'intellectualité fait preuve de créativité. Réciproquement, la créativité – même quand elle semble s'exprimer loin de ce qu'on s'imagine être de l'intellectualité – est par nature une puissance de relation, en vue de créer de nouvelles lectures où (préfère-t-on dire à ce niveau) « manières de voir ». Ainsi du poète.

Tout ceci a beau sembler, au point de vue physiologique, quelque chose de nerveux-mental seul – en entrée comme en sortie – il n'en reste pas moins que l'Histoire universelle, a fait de l'intellectualité quelque chose de sublime et divin, créativement : c'est le noûs, aussi appelé le logos, même repris dans l'Evangile le plus « ésotérique » (celui de saint Jean) assimilant le Dieu exclusif, à la notion équivalente de Verbe dans les traductions.

Ce Dieu est Créateur, et quoi qu'il en soit l'Ancienne Coutume polythéiste qui prévalait avant lui, inventa historiquement « le rapprochement » qu'acteraient les chrétiens... en ergotant sur le fait que les Anciens auraient déjà eu des pressentiments, de leur Dieu exclusif (on appelle de telles arguties « sainteté », passons).

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En tout cas, pour nous en tenir aux sciences – psychologiques cette fois-ci – toutes les études montrent que créativité et intellectualité fonctionnent sur la même base. Dans ce cadre, on parle alors d'analogie, et l'on découvre que l'analogie, sans être la logique formelle, n'a rien d'illogique non plus : il s'agit d'une dynamique associative, qui fonctionne autant à vide (folie, illusion, songe) qu'à plein (inventivité, ingéniosité, réflexivité).

La vraie nuance est probablement à chercher entre ce vide et ce plein, puisque créativité et intellectualité se fondent, se tressent et se trament entre vanité et réalité, fantaisie et vérité – quel que soit le degré de dubitation, voire de subversion, qu'il nous soit philosophiquement possible d'injecter dans ces notions (la vanité et la fantaisie relèvent d'un ordre nerveux-mental, voire spirituel, de réalités et de vérités ; la réalité et la vérité relèvent d'un ordre social-séculier, de vanités et de fantaisies : tout ceci nous emmènerait très, trop loin de notre sujet, et toutefois nous entrevoyons déjà où le bât blesse, lorsque d'aucuns cherchent à nous faire douter de leurs séparations... puisqu'ils mélangent les différents ordres nerveux-mental, voire spirituel, et social-séculier).

 

De nos jours, dans les communautés polythéistes et plus largement païennes

Nous distinguons les communautés polythéistes et païennes, en ce sens que les communautés polythéistes peuvent certes être jugées païennes par les monothéistes ou les laïcs (qui reprennent ce vocable de païen hérité) que ces communautés polythéistes gardent un caractère plus traditionnel que les communautés païennes au sens large. Communautés païennes qui dérivent souvent vers des formes de New Age et autres fallaces voire politicardises – même quand elles contiennent, facultativement, du polythéisme.

Mais enfin ces communautés, quelles qu'elles soient, permettent de quintessencier la dialectique de la créativité et de l'intellectualité, car elles sont traversées par ces hostilités. A ce stade, on se retrouve face à des personnes qui croient nécessaires de défendre la « créativité pure » – jusqu'à, disons-le, des formes de rejeux maternels au bac à sable – ou, inversement, « l'intellectualité pure » – jusqu'à s'enfermer dans une attitude antimoderne acerbe, décliniste.
Mais, là où les choses se corsent, c'est lorsqu'on se retrouve face à des « créatifs purs » à prétentions intellectuelles, ou à des « intellectuels purs » à prétention créative. Voyons cela.

 

L'hostilité des « créatifs purs »

Les « créatifs purs » sont, en regard des « intellectuels purs », éminemment modernes – dans tout ce que cette notion de moderne, peut avoir de plus abject pour les intellectuels.

Où en fait, les choses se corsent déjà car... d'une part, nous venons de voir que créativité & intellectualité ont toujours fonctionné de paire (la créativité intellectuelle est d'autant plus haute, que la créativité est puissante ; l'intellectualité créative est d'autant plus fine, que l'intellectualité est puissante)... d'autre part, et surtout : les personnes à prétentions créatives pures, qui ont l'hostilité de se définir contre l'intellectualité, se prétendent aussi parfois traditionnelles c'est-à-dire non-modernes.

Elles se prétendent traditionnelles, parce qu'elles font référence à certains héritages ou éléments historiques, tout en se permettant – souvent de manière irréfléchie – de les récupérer à leur sauce, de nos jours. Or, ce sont d'autres sortes d'ergoteries chrétiennes laïcisées. Pourquoi ? Eh bien, parce que les chrétiens vantent la libération salutaire, dans la Résurrection christique. La philosophie de ce dogme s'est particulièrement développée dans la modernité, jusqu'au New Age.

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À travers nos sociétés, une telle idée de la libération salutaire – malencontreusement confondue avec la délivrance orientale – a évolué en envie démocratique, jusqu'au libertarisme, au prisme de l'initiative entrepreneuriale. C'est ainsi que tout un chacun insiste sur sa petite singularité, et tient à ce qu'on le sécurise, même contre des critiques argumentées : tout ceci est embourgeoisé dans l'âme...

La notion de critique, ce n'est hélas pas nouveau, est devenue synonyme de reproche. Ces personnes poussent le vice à bout, en réclamant que quiconque les surprotège, où qu'elles soient, quelles que soient leurs expressions ou initiatives – même les plus néfastes. Malheureusement la Vie, ce n'est pas que la charité mais aussi la rapacité, et elles sont rapaces dans leur charité.

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Ainsi, ces « créatifs purs » sont impurs moralement, et à double titre : premièrement, parce qu'ils n'ont, en effet, rien de traditionnel malgré leurs appels à la tradition et, deuxièmement, parce que leurs exigences de surprotection s'imposent comme des agressions-retours : elles ont beau jeu alors, de parler de « micro-agressions » de la part de leurs critiques, entre autres !Il s'avère que ces personnes sont mauvaises, dans tous les sens du terme (elles sont nulles, néfastes, et fielleuses). Mais à chaque fois, elles courent dans leurs prétentions à la « créativité pure » en croyant pouvoir s'en tirer ainsi, cercle vicieux. La créativité est leur paradis artificiel.

 

L'hostilité des « intellectuels purs »

Elle a déjà été évoquée et, bien entendue, elle n'est pas plus cohérente que l'hostilité des « créatifs purs ». C'est l'hostilité antimoderne, qui n'arrête jamais d'être pointée du doigt et – si l'hostilité des « créatifs purs » semble rattachable à l'extrême-gauche, voire la gauche en général – l'hostilité des « intellectuels purs » semble rattachable à l'extrême-droite, voire la droite en général. C'est que nous tombons, avec cette erreur d'opposer créativité & intellectualité, dans les pires travers de la nature humaine, où que l'on soit et pense être, sur l'échiquier politique.

Il faut quitter cet échiquier, en effet, car cette partie d'échec n'a d'intérêt qu'à vouloir mettre en échec l'autre moitié de l'humanité... ce qui, concernant les « créatifs purs », est terriblement incohérents alors qu'ils exigent qu'on les surprotège : surprotection à géométrie variable, manifestement.

Les « intellectuels purs » ont leurs genres de créativité aussi, c'est évident, et c'est même pour cela que, lorsqu'ils descendent dans l'arène politique, on peut les retrouver – malgré leur intellectualité, et même à cause de leur intellectualité – à verser dans le complotisme, voire le fascisme. Pourquoi ?

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Eh bien, c'est inhérent à l'essence de l'intellectualité, que de chercher à faire des liens, à lire entre les lignes. À partir de là, même quand le lien n'est qu'une vague ressemblance, même quand il n'y a pas de lignes entre lesquelles lire et qu'on fabule une texture, voilà que nos « intellectuels purs » créent les mensonges qu'ils s'adressent à eux-mêmes, puis qu'ils adressent au monde, et dans lesquels ils s'enferrent et enferrent autrui. Auquel point, le fascisme (au moins mental) n'est plus loin, puisque l'esprit de système de l'intellectualité, s'est inventé un systématisme anti-système. Reconnaissons que le paradoxe est tragiquement incohérent, de la part de personnes souhaitant (elles aussi) libérer les esprits, libérer les peuples. La libération christique n'est jamais loin...

Bien sûr, « créatifs & intellectuels purs » peuvent se rencontrer dans le polythéisme et le paganisme, pour dire que le Christ est une figure qui a galvanisé l'Ancienne Coutume de l'Eternel Retour – au hasard, du Soleil... et pourtant, les uns comme les autres ne comprennent pas à quel point ils créent eux-mêmes l'amalgame pagano-chrétien, en charriant avec eux des valeurs chrétiennes en leurs démarches.

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Malgré tout, sans intellectualité, l'humanité ne serait pas l'humanité, et s'imaginer pouvoir en faire le sacrifice est non seulement chrétien – le fameux sacrifizio del intelleto pascalien – mais aussi anti-humain. Les Anciens, les premiers, développèrent des formes de philosophies et technologies.

De manière générale, il semble assez évident que « l'intellectualité pure » doive être tempérée par la « créativité pure » et inversement. L'intellectualité rend conscient, compréhensif au sens précis du terme. Elle édifie, structure, rend combatif dans les relations. Même les « créatifs purs » la mobilisent allègrement pour se défendre – peut-être surtout eux (c'est d'ailleurs ainsi que, en Histoire politique, le communisme inaugura le fascisme).

 

L'hostilité des « créatifs purs » à prétention intellectuelle

Ressortons de l'échiquier politique, par lequel on tombe si souvent dans l'ornière. Voici des personnes, qui se manifestent à double titre, pour créatives et intellectuelles. De fait, elles sont avant tout créatives ; mais, déclarativement, elles ont des prétentions intellectuelles. C'est-à-dire qu'elles s'illustrent, dans la pratique, par une attitude proche des « créatifs purs », mais qu'elles se voudraient spécialistes dans leur domaine.

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Il se trouve que leur dynamique passe pour intéressante, car elle témoigne, justement, d'énergie créatrice : elle a sa forme de fertilité. Ainsi, ces créatifs proposent-ils des contenus en ligne, par exemple (on parle bien de créateurs de contenus) mais eux et leurs communautés, ne peuvent pas supporter que leurs productions n'aient aucun cachet intellectuel.

Ces personnes espèrent d'ailleurs, souvent de bonne fois, disposer d'un tel cachet car, pour elles, l'intellectualité est une parure enviable : elles la jalousent, et jalousent les intellectuels en cela. Toutes leurs passions mêlées font un très bon réceptacle populaire, car le peuple s'aime folkloriquement, tout en désirant la consécration. Ça oscille entre anti-intellectualisme dans la démarche, et concurrence de l'intellectualisme... sachant que toute intellectualité est prise pour un reproche envers elles-mêmes et que, à ce titre, il est malencontreusement reproché à l'intellectualité d'être de l'intellectualisme. C'est triste, et tordu.
Ça mélange, à divers degré, des éléments critiqués chez les « créatifs purs » autant que chez les « intellectuels purs », de sorte à ce que ça donne souvent ce que nous avons nommé tout à l'heure la rencontre de la « créativité pure » et de « l'intellectualité pure ».

 

L'hostilité des « intellectuels purs » à prétention créative

Plus curieusement, plus rarement, et donc moins visiblement... il existe des « intellectuels purs » à prétention créative. Eux aussi, ils se situent souvent dans la zone de rencontre des deux purismes (car ce sont bien des purismes : des puretés illusoires, et rien d'autre, mais l'envie de pureté est trop forte et égare tous ces hères).

Ici, nous avons affaire à des personnes qui intellectualisent beaucoup, et qui ont le ridicule de prétendre que leurs intellectualisations seules, peuvent susciter une véritable création. Tous les faits démentent une telle prétention, c'est évident. Serait-ce la créativité des « créatifs purs » à prétention intellectuelle... !

De tels « intellectuels purs » à prétention créative, sont du genre à vouloir dominer le monde depuis leurs tours d'ivoire. Malheureusement pour eux, dans leurs tours d'ivoire, ils ont perdu le contact avec le monde, et vouloir le dominer ne signifie pas qu'ils pourront seulement le dominer. Ou bien, s'ils parviennent à le dominer, d'une manière ou d'une autre, cette domination est toujours scabreuse, tous les reproches et toutes les critiques leur sont adressées. Or ces intellectuels savent distinguer le reproche de la critique, mais même la critique ne leur parle plus, puisqu'ils ne comprennent plus grand-chose au monde.

On voudrait reconnaître dans ce portrait les nantis de cette planète, et pourtant il y en a d'autres, dans ce qu'on nomme des niches même populaires, et même académiques. Exemple parfait : sans surprise, des partisans qui ne veulent ou ne peuvent plus rien comprendre au basque, et plus généralement au Sud-Ouest polythéiste – pour ce qui concerne mon domaine : ils font du basque un isolat éternisé... ou bien ils gallisent des contrées qui ne furent pas ou peu gauloises, mais ligures ibérisées (ce qui revient au même que de conserver l'isolat éternisé).

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Notons que la version « créatifs purs », avec ou sans prétention intellectuelle, existe aussi en ce domaine : ce sont des shamanistes transfrontières, qui font du basque une langue shamanique, au même titre que le shamanisme sibérien...

Mais, les uns comme les autres, il faut les appeler des guedins.

 

« Créatif pur » + à prétention intellectuelle ; « intellectuel pur » + à prétention créative... un bilan

Nous avons affaire là, à des idéals-types. Nous avons tous plus ou moins d'affinités avec les uns ou les autres. Moi-même, en dressant leurs portraits, j'ai parfois eu la probité de m'y reconnaître dans mon genre. Et, comme le purisme est nul et que rien n'est pur, à l'échelle d'une prise de conscience sociale, nous sommes tous les quatre à la fois.

C'est une position centrale à cette quaternité, qu'essaient d'adopter les plus probes. C'est, normalement, la position des académiques et des élus politiques quand ils veulent « faire le job », mais les groupes ne sont jamais homogènes, et l'on retrouve chez les académiques, et évidemment chez les élus politiques, des dérives. Il n'y a pas d'école ou de grande école, pour cela.

D'aucuns diraient, qu'il y a des initiations...

Peut-être, peut-être pas – surtout pas des auto-initiations...

Dans tous les cas, la sagesse indique de s'extraire de cette roue, et d'admettre la cocréation de la créativité et de l'intellectualité. Ainsi nous ne prétendrons pas réinventer la poudre, tout en pouvant la renifler, si j'ose dire.

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et « Lettre ouverte aux "païens" dont je suis,
aux monothéistes en général, ainsi qu’aux "athées" »

 

 


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