Face au pouvoir de l’autorité

par Réflexions du Miroir
jeudi 23 mai 2024

La semaine dernière, je parlais du livre "Parfois l'homme", des croyances envers le(s) Dieu(x), de la relation qui existe entre l'homme et la femme et de cette anecdote humoristique avec ce collègue qui s'obligeait à avoir un respect à une instance hiérarchique plus élevée que lui. Instance qui aurait évidemment tort de ne pas en profiter. 

Chez les hommes, c'est plus symbolique et plus abstrait parce qu'ils ne connaissent pas la réponse aux questions qui commencent par le mot "Pourquoi". Alors ils ont inventé la hiérarchie pour y apporter des réponses.

PS : Un modérateur écrit "la deuxième vIdéo est bloquée en France pour "des droits d'auteurs". Nous avons le même problème en Belgique mais dans l'autre sens. Je l'ai changée et relancé le billet. 

Préambule

Pourquoi n'êtes-vous pas croyant ?, m'a-t-on demandé, un jour. 

-  Pourquoi êtes-vous croyant ? Je pense et je philosophe sans croire. N'est-ce pas parce que vous aimez l'autorité que vous êtes croyant ? N'est-ce pas parce que vous aimez déléguer vos pouvoirs et donc, vos responsabilités à une autorité supérieure ? Reconnaitre une autorité est déjà oublier le mot "savoir" et "pouvoir" pour ne plus avoir que le verbe "devoir", ai-je répondu. 
Répondre au pourquoi des choses est le début de la recherche des responsabilités. Le problème initial est d'après la chanson de Jacques Dutronc...

Plus on apprend, plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Adam avait-il un nombril
On nous cache tout, on nous dit rien
Socrate a-t-il bu sa cigüe
L'aventure est-elle au coin de la rue
La vérité sur Dagobert
Quel était son manager

La vérité sur La Palice
Quand c'est rugueux c'est pas lisse
On nous cache tout, on nous dit rien
Et l'affaire du masque de fer
Est-ce que Louis 14 était son frère
On nous cache tout, on nous dit rien
La vérité sur l'Obélisque
A-t-il été déclaré au fisc

Savoir pourquoi Napoléon
Mettait la main dans son giron
On nous cache tout, on nous dit rien
L'affaire trucmuche et l'affaire machin
Dont on ne retrouve pas l'assassin
On nous cache tout on nous dit rien
On nous cache-cache et cache-tampon
Colin-maillard et tartempion
Ce sont les rois de l'information

 

Tout devient caché, abscons.

Jusqu'à la raison d'ajouter un "s" comme si le mot était au pluriel.

Orthogaffe va nous en donner l'origine.

Qui est chargé de transmettre l'information ?

L'école et les parents. Le problème est que l'écolage évolue en permanence. Il est très vite dépassée par nouvelles inventions et technologies.

Pour rappel, le billet "Jeux de savoir ou de pouvoir " parlait des animaux qui se "contentent" de naitre, de vivre en mangeant des proies quand ils sont prédateurs et n'ont que la fuite pour échapper à la mort quand ils sont des proies. C'est inné, appris et instinctif sans sensiblerie. Le cerveau reptilien est à l'honneur. Ils se partagent le pouvoir et l'autorité souvent de manière alternative en fonction des forces disponibles. Bref, les autres vies sur Terre n'ont aucune croyance..

ChatGPT au travail

"Ne pourrait-on pas vivre sans autorité ?" lui ai-je posé la question. 
Il m'a répondu ce qui suit :

"L'idée de vivre sans autorité, souvent associée à des concepts comme l'anarchisme ou l'utopie, soulève des questions complexes sur la nature de l'organisation sociale et les besoins humains en matière de gouvernance et de structure. 
A
vantages Potentiels

  1. Liberté individuelle : Vivre sans autorité pourrait permettre aux individus de jouir d'une liberté maximale, sans l'imposition de lois et de règlements contraignants.
  2. Égalité : Une absence d'autorité pourrait théoriquement créer une société plus égalitaire, où personne n'a de pouvoir sur les autres.
  3. Créativité et innovation : Sans les restrictions imposées par des autorités, il est possible que la créativité et l'innovation prospèrent davantage.

Défis et Problèmes

  1. Maintien de l'ordre : Sans une structure d'autorité, il peut devenir difficile de maintenir l'ordre et de résoudre les conflits. Les disputes entre individus ou groupes pourraient dégénérer en violence.
  2. Protection des droits : Les droits des individus pourraient être menacés sans une autorité pour les protéger. Par exemple, des individus ou des groupes plus forts pourraient opprimer les plus faibles.
  3. Coordination sociale : La réalisation de projets complexes nécessitant une coordination à grande échelle (comme les infrastructures, la santé publique, etc.) pourrait être fortement compromise sans une forme d'autorité pour orchestrer ces efforts.

Modèles Alternatifs

  1. Anarchisme : Ce courant propose des formes d'organisation sociale sans hiérarchies autoritaires, basées sur la coopération volontaire et la gestion collective. Cependant, même dans ces modèles, des formes d'autorité horizontale peuvent exister, où les décisions sont prises par consensus ou démocratie directe.
  2. Communautés autonomes : Certaines communautés tentent de vivre sans autorités externes, organisées selon des principes de solidarité et d'entraide mutuelle. Ces communautés montrent qu'il est possible de fonctionner sans une autorité traditionnelle, mais souvent à petite échelle.

Réflexion Historique

Conclusion

Vivre sans autorité est une idée séduisante pour certains, visant à maximiser la liberté et l'égalité. Toutefois, les défis pratiques de l'absence de structure autoritaire sont considérables, et les exemples historiques montrent que même les sociétés anarchistes nécessitent une forme de coordination et de gestion collective. Une approche équilibrée pourrait envisager des systèmes hybrides où l'autorité est minimisée mais non absente, permettant à la fois la liberté individuelle et la stabilité sociale.

Réponses parfaitement dignes de ses maîtres : les hommes.

Ni Dieu ni maître

ARTE avait déjà parlé de l'anarchie en 3 épisodes. Le 3ème épisode a pour titre "Des fleurs ou des pavés" et se termine à 1968 alors que rien n'est réglé jusqu'à aujourd'hui. Le commentaire qu'il contient, utilise le conditionnel en parlant de la liberté "aurait pu changer la face du monde".

Le Point : L'utorité par les textes fondamentaux

Les textes fondamentaux de l'autorité remontent à la nuit des temps et se poursuivent jusqu'à aujourd'hui. 
"Pourquoi l'autorité qu'elle exerce au sommet de l'Etat ou dans un pavillon de banlieue, glisse-t-elle si aisément vers l'autoritarisme ?" comme avant-propos.

Pierre-Henri Tavoillot écrivait l'introduction "Drôle d’époque, où plus aucune autorité ne résiste à la contestation. L’autorité de la famille  ? À peine arrivés au cours moyen, bien des enfants imposent leur loi à des parents dépassés. L'autorité de l’école  ? Des gosses de primaire insultent leurs enseignants et, au collège, ils les bousculent, voire pire. L’autorité de l’État  ? Des députés n’hésitent pas à remettre en cause l’intégrité du Conseil constitutionnel parce que ses avis ne répondent pas à leurs propres souhaits. L’autorité des médecins et des savants est remise en cause. La vérité et la science sont sur le grill… Le tribunal populaire juge un inculpé en présumé innocent ou présumé coupable avant de passer en justice. Pourtant, on ne peut pas vivre sans une autorité qui protège, éduque et permet de grandir. Une autorité ne se décrète pas, ne se négocie pas. Elle s’impose uniquement si on la reconnaît. Une reconnaissance démocratiquement élue n'est pas plus à l'abri de critiques parfois acerbes. Encore faut-il avoir le courage d’assumer, d'exercer une autorité et la capacité de l’accepter. Certains s'engagent en politique, d'autres qui en font partie, perdent confiance en leur pouvoir et démissionnent.

La méfiance envers n'importe quel pouvoir s'impose puisqu'elle engage le présent et le futur après un vote. 
Le passé ne fait pas changer un paradigme du jour au lendemain. 
Le dernier chapitre de ce magazine Point, à pour titre "La faute à Rousseau ?". et sous-titre "L'enfant, entre autorité et liberté" par le filtre de la raison intérieure, par une "douce sévérité", par une contrainte habilement dissimulée en suscitant la confiance. L'école doit être un sanctuaire dans lequel l'enfant échappe à l'autorité de sa famille pour devenir un écolier par la force de l'institution et de pédagogie Montessori que j'avais appelé "L'enseignement par l'autre bout"
Les vieilles techniques de punitions n'y existent plus. 
Le respect, pour moi, va dans les deux sens. 
Le problème, c'est que les réalités, les vérités et les croyances s'entrechoquent.

Après deux ans de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux, Zelenski après la victoire de Poutine aux élections en Russie, dit : "Ces jours-ci le dictateur imite une autre élection. Il est clair pour tout le monde comme cela s'est produit si souvent dans l'histoire est tout simplement malade du pouvoir et fait tout ce qu'il peut pour régner éternellement". 
Poutine répond « Peu importe qui veut nous intimider ou à quel point, peu importe qui veut nous écraser ou à quel point, notre volonté ou notre conscience. Assurer que son pays ne se laisserait pas 'intimider' ni 'écraser', personne n’a jamais réussi à faire quelque chose de semblable dans l’histoire" . 
La messe est dite avec les questions : Qui a raison ? Qui a tort ? 
Une réponse est simple : cela dépend du ressenti de chacun vis-à-vis de l'autorité et de la confiance qu'on lui donne par rapport aux autres et à la sienne. Déléguer ses pouvoirs à une autorité forte dans l'exclusivité n'est jamais profitable ni totalement nuisible à tous, en fonction de ses propres intérêts. 
Pour moi, l'autorité devrait être une sorte de garde-fous sans plus. Je n'ai jamais ressenti autre chose que cette vision en tant que manager entre le marteau et l'enclume. J'ai aimé les années 80 avec leur liberté de paroles qui ont suivi les années 68 pendant lesquelles il était interdit d'interdire. Et on osait dire tout haut ce que d'autres pensaient tout bas.

Le premier film "Mad Max" avait une structure narrative fondée sur le style western, se déroulant dans une société violente où la criminalité était en forte augmentation et où le chaos se répandait. Film dont la franchise s'est poursuivie par "Mad Max 2 : Le Défi" en 1981, "Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre en 1985", "Mad Max : Fury Road" en 2015 et "Furiosa" en 2024.

Analyse critique : 

 

Aujourd'hui sous la domination du règne de la post-vérité, beaucoup de films qui sortaient à l'époque seraient refusés par le conseils des autorités compétentes dans les choix de diffusion. 
Les croyances sont revenues pour rigidifier les vérités, la liberté d'expression, le droit à la parole, la raison et même le cœur. Fini la liberté de parole tant espérée. 
On n'ose plus s'exprimer par peur des représailles ou d'être ridiculisé, raillé ou même, encore pire, être harcelé sur les réseaux dits "sociaux". 
Il faut que le savoir et le pouvoir doivent aller de pair en se basant l'un sur l'autre pour éviter le devoir d'obéissance dans toutes les dérives d'opinions. La démagogie flatte les masses pour gagner et exploiter leur adhésion. 
Rien d'anormal à ce que l'autorité glisse vers l'autocratie comme on le voit dans beaucoup de pays autoritaire dans lesquels on acclame la force des chefs et des patrons. Ce n'est peut-être plus du Big Brother mais du Big Mother dans un pouvoir d'un parti pris unifié. Cela peut paraitre pratique de ne plus avoir d'obligation de décider par soi-même jusqu'au jour où l'autorité dépasse la limite de l'acceptable. 
La démocratie se base sur les élections pour se justifier. 
Sans elle, la légitimité de l'autorité peut se transformer en autoritarisme et ne plus correspondre au mot "autorité" qui vient du latin "augere" (augmenter). Le chaos politique, religieux avec même les livres d'histoire qui sont amendés pour correspondre à la ligne du parti en effaçant ce qui gênerait l'idéologie. 
L'histoire joue au ping-pong avec la liberté d'expression. 
Les contestations et les lanceurs d'alertes sont nécessaires. Elles ne mènent pas au règne totalitaires. Elles font partie du renouveau par un régime populaire et une autorité choisie pour faire le moins de dégâts. 
Le meilleur régime du pouvoir est celui qui accepte d'être ridiculisé par un humour caustique sans se retrouver derrière des barreaux. 
Je suis pour la sociale démocratie alors qu'un peu partout, les intentions de votes montrent l'extrême droite gagner des points.

Mais de quelle extrême droite parle-t-on en Europe ?

Le Dessous des cartes fait le tri

 

En France : "Président : le prix à payer – Face au terrorisme"

Il y a quelques mois, un documentaire dans lequel Michèle Cotta et Patrice Duhamel lèvent le voile sur la solitude du pouvoir. Face au terrorisme, l’exercice du pouvoir se révèle vertigineux. Entre urgence d’agir, émotions à gérer, pression médiatique et nation à rassurer, les présidents sont plus que jamais en première ligne. 
Des actions de l’OAS, dont le général de Gaulle a été aussi la cible, en passant la prise d’otages du vol Alger-Paris survenue en pleine cohabitation entre François Mitterrand et Édouard Balladur ou les tueries de masse commises sous le quinquennat de François Hollande, jusqu’à l’assassinat sauvage du professeur Samuel Paty en octobre 2020, aucun des dirigeants français de la Ve République n’a échappé à l’horreur des attentats commis sur son sol. Pour tous, l’exercice du pouvoir a alors pris un autre tournant. Un moment vertigineux où, dans l’urgence d’agir, il y a des choix décisifs à faire et, malgré l’émotion du drame, une figure forte à tenir, à incarner même, aux yeux de tous les Français. 
Epreuves, moments de bascule où le pouvoir prend le pas sur la politique. De Nicolas Sarkozy à François Hollande, en passant par Manuel Valls, Laurent Fabius ou encore Édouard Balladur, tous reviennent, côté coulisses, sur le déroulement de ces attaques terroristes et la manière dont ils les ont appréhendées. Alain Juppé confie sa détresse en découvrant les corps ensanglantés des victimes de l’attentat de la station Saint-Michel. « C’est un choc, une émotion forte, il faut tenir  », confie celui qui n’avait alors jamais vu de « morts ». L’ancien Premier ministre témoigne également du soutien de Jacques Chirac, «  son point d’ancrage », qui l’a aidé à garder la tête froide. Hanté par les images des victimes des attentats de Port-Royal, Jean-Louis Debré, alors ministre de l’Intérieur, revient sur la traque, y compris médiatique, de Khaled Kelkal. François Hollande évoque les rescapés du Bataclan qu’il a croisés en choisissant de se rendre sur place, malgré le danger d’une nouvelle attaque terroriste. Pour Édouard Balladur, c’est le souvenir d’une décision difficile : l’ordre de donner l’assaut du « Alger-Paris ». Nicolas Sarkozy revient quant à lui sur les attentats de Toulouse. «  C’est la mort qui arrive, l’horreur, la barbarie et… il filme !  » "Les élections, les présidentielles, on n’est plus dans cette sphère-là" précise-t-il, prenant la décision de suspendre la campagne de 2012. Face au terrorisme, plus d’enjeu politique ni de rivalité au sommet du pouvoir, mais une seule réponse qui, pour tous, doit s’imposer : l’unité nationale, même si, malheureusement, elle peut aussi rapidement se déliter…

La folie au pouvoir

Lundi, on apprenait la mort du président iranien Raïssi et Hossein Amirabdollahian dans un accident d'hélicoptère et cela ouvre une période d'incertitude au pays des mollahs. Cinq jours de deuil ont été décrétés par l'ayatollah Ali Khamenei.

Le régime iranien est peut-être la caricature par excellence d'un régime autoritaire et religieuse du pouvoir. C'était un dur du régime, un ultraconservateur qui a renforcé les lois de moralité et réprimé dans le sang les manifestations anti-gouvernementales que ce soit pour non-respect du code vestimentaire de Mahsa Amini. 
Les conservateurs prient et les progressistes espèrent le changement de régime. 
Cela ne va pas entraîner "la moindre perturbation dans l'administration du pays" a-t-il été déclaré immédiatement.

Ce ne sont pas les hommes qui changent, mais les idées extrémistes d'un régime qui se cachent derrière elles qui sont en cause et qui doivent se réformer

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La Cour Pénale Internationale a condamné les dirigeants d'Israël pour crime de guerre et de crime contre l'humanité. La réaction de l'Ambassadrice d'Israël, Rozenzweig-Abu a été forte comme on devait s'y attendre. Le fait que ce soit politique n'est pas la question

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Faire la distinction entre une démocratie et des terroristes ne tient pas la route. Moi qui ai été en Israël et qui suis athée, cela n'est pas la question. On est toujours le terroriste de celui qui ne partage pas la même idéologie. 
Si certains dictateurs ont soif de pouvoir et d'argent, d'autres ont des obsessions beaucoup plus étranges écornées par leurs manies souvent sordides. 

L'émission radiophonique "Et dieu dans tout ça ?" (podcasts)

Pour tenter d'expliquer le sens de l’existence personnelle jusqu’aux tentatives de vivre ensemble, il fallait inviter des philosophes, des essayistes, des écrivains, des artistes,… avec le but d'analyser nos chemins de vies, nos manières d’être, nos croyances et nos différences. Le champ des idées est vaste et se penche sur le déploiement d’une pensée qui questionne la spiritualité en restant connecté à l’actualité par des concepts revus au travers du passé de Platon, Socrate, Marc Aurèle, Epictète, Spinoza, Blaise Pascal, René Descartes, Emmanuel Kant, Albert Camus, Jacques Derrida, Jean-Paul Sartre, Martin Heidegger, Friedrich Nietzsche, Karl Marx, Hannah Arendt, Maurice Merleau-Ponty, Paul Ricoeur, André-Comte-Sponville, François Jullien, Frédéric Lenoir, Eric-Emmanuel Schmitt, Delphine Horvilleur, Axel Kahn, Boris Cyrulnik, Mathieu Ricard, Camille Froidevaux-Metterie, Laurent Voulzy, Christophe André, Pascal Bruckner, Manon Garcia, Charles Pépin, Christian Bobin, Bruno Latour, Baptiste Morizot, Vinciane Despret, Philippe Descola, Nastassja Martin, Aurélien Barrau, Isabelle Stengers, Sylvain Tesson, Aristote, Henry-David Thoreau ou Jean-Jacques Rousseau.

Mais puisque le passé n'existe plus que dans les souvenirs, le but est d'apercevoir le devenir de la planète, de la nature, des autres vivants, à travers les pensées sur l’existence humaine à la recherche du bonheur, de l’amour, du sens de la vie de chacun et pour tous dans une vie bonne, sans peur de la mort en acceptant une marge d'erreur dans la transformation de nos vies. Une foule de concepts théoriques qui trouvent trouver une correspondance dans les pratiques.

Réflexions du Miroir

Je suis retourné à la lecture de mes très vieux billets qui commençaient en 2005 et 2006 pour expliquer mes idées chronologiquement.

Au tout début, je ne signais pas encore "L'enfoiré" mais "L'enfoiré de service," puisque je travaillais encore lors de 

et plus récemment, ce furent :

Subdiviser les tâches collectivement par des hiérarchies, il n'y a pas de doute, le but essentiel est de réduire les responsabilités individuelles au niveau d'un groupe d'entités avec une autorité à son sommet. 
Le pouvoir ne vient plus de la seule force physique des autres êtres vivants, il provient de l'importance de l'influence que certains hommes imposent sur d'autres. 
L'athéisme inclut d'office dans une sorte d'anarchie. Elle n'a rien à voir avec le nihilisme. Chacun a un rôle à jouer dans la société avec ses avantages et ses inconvénients. De là, à la pratiquer par une hiérarchie, il y a de la marge. Je reste à suivre le conseil que donne l'importance de la vie, pour moi, être militant c'est trop risqué, J'aime la "La stratégie du maillon faible". Quand je deviens une proie, je fuie, je m'en vais tout en admirant ceux qui ne suivent pas cette même règle de vie que moi. La militance est toujours plus sécure à partir de l'extérieur. Le slogan "Dieu, Patrie et Famille" me gène aux entournures.

Chez moi, l'athéisme est inné. Mon grand-père avait constaté que les religions, les autorités et les guerres faisaient bon ménage. Mes acquis n'ont fait que le confirmer en utilisant le rire, la dérision et au besoin, l'insubordination. Un pays où l'on peut rire de ses dirigeants sans se retrouver derrière des barreaux est déjà un bon signe à mes yeux.

Qu'est-ce qui existait à l'origine ?

Le livre de Dan Brown "Origine" date de 2017. C'est l'histoire d'un futurologue spécialiste des nouvelles technologies qui devait apporter une réponse aux questions existentielles et dire d'où vient l'homme et où il va dans l'avenir de l'humanité. Ce n'est pas un polard, il pourrait même être pris comme référence de vie. Avant d'apporter ses révélations, ce futurologue est assassiné. Retrouver les révélations de ses découvertes commence par une quête de son mot de passe. L'Intelligence Artificielle que nous connaissons aujourd'hui, sous forme de ChatGPT n'existait pas encore à la sortie de ce livre. ChatGPT y est déjà présent sous forme d'un audioguide personnalisé appelé Wilson qui cherche une réponse à tous les problèmes. L'origine des choses est tout un programme. 
On ne vous la pas dit que c'était une énigme et une hésitation entre l'œuf et la poule ?

Lundi passait sur FR3 le film "L'origine du monde". A l'origine, le tableau de Gustave Courbet et une pièce de théâtre de Sébastien Thiéry. 

Synopsis  : Un quadragénaire se rend compte que son cœur ne bat plus tout en demeurant conscient. Son épouse demande alors des conseils à sa « coach de vie » connectée aux forces occultes qui pense avoir une solution...

Je ne vais pas raconter le scénario du film qu'il faut regarder jusqu'à la fin. Les révélations y apparaitront une à une dans l'étonnement le plus complet. 
Une comédie complètement déjantée qui a fait autant rire que grincer les dents par le seul fait qu'elle avilirait les esprits. En plus, le film passait à 21 heures. Un comble. 

 

Cela va sans dire que les athéistes profanes ont leur propre casquette dont il ne faut pas en faire un fromage. Le laïcisme et les sciences sont une solution minimale pour résoudre l'opposition avec les croyances. Moi aussi, j'ai été influencé par mes parents. L'école et l'éducation apportent des acquis nouveaux par l'évolution mais ne changera rien à ce qui est inné et transporté de génération en génération. J'entendais ce mercredi matin que les nouveaux jeunes électeurs prenaient se laissaient influencer aussi par les leurs

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La plume de Thomas Gunzig en donne quelques raisons

 

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Je ne me considère pas comme anarchiste pour assurer la continuation de l'évolution dans la course relais de la vie. Je ne m'engagerais pas comme lui en 1914. La croyance n'y a seulement pas le force de loi à mes yeux. La formule "Je pense donc je suis" ne correspond pas à "Je crois donc j'ai le pouvoir d'influencer les autres sur mes croyances". La croyance devrait rester intérieure sans chercher à se propager tout comme pour les idées profanes.
Ce n'est pas un croyant ou mécréant en particulier qui influence l'opinion. C'est en groupes que les idéologies radicales et extrémistes ressortent et deviennent progressivement dangereuses.

Dans mon billet "Le monde de l'écriture vu par Michel Bussi", j'écrivais que je n'avais lu son livre "On la trouvait plutôt jolie". En postface, il écrit "Les femmes sont souvent plus fortes que les hommes dans mes romans, même lorsqu'elles sont victime des pires machinations"
Je reviens à l'idée d'un 2ème opus potentiel de Sébastien Bailli avec le titre "Parfois les femmes".
Demi Moore qui aime se sortir de son confort, était présente au Festival de Cannes alors qu'elle n'y avait plus été depuis 27 ans

 

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Une autre anecdote pour finir ?

Je viens vous parler de Dieu, pourriez-vous descendre ? entendis-je un jour au parlophone. 

-  Ne bougez pas. Je descends. J'aime savoir ce que les gens pensent de moi, ai-je répondu. 
Quand je suis arrivé au rez-de-chaussée, il n'y avait plus personne. Le but était atteint : le ou la voir déguerpir. 
La liste des mécréants et philosophes athées est peut-être moins longue que celle des croyants mais elle existe et s'élargit par la pensée et les réflexions.

Et si tout était horizontal plutôt que vertical en l'exprimant ? 
Et s'il n'y avait plus de chefs ni masculin ni féminin ? 
Et si on était tous des chefs sans devoirs avec uniquement des pouvoirs identiques pour tous ?

Ne serait-ce pas le paradis recherché dans un "après vie terrestre" sous la forme de l'âme dans une vie extraterrestre  ?

 

Allusion.


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