On ne crée pas de richesses en prenant des pots en terrasse ou des congés payés
par Perceval
samedi 12 juin 2021
"Y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait."
Coluche
Parmi toutes les approximations et dérives socialistes celle de la fin du travail, du "gâteau" rationné du travail (qu'il faudrait partager) ou d'une exceptionnelle (et totalement fausse aujourd'hui) productivité des travailleurs français (ou de notre "modèle social") toute cette idéologie participe évidemment du négationnisme économique (comme l'ont dénoncé à juste titre André Zylberberg et Pierre Cahuc dans un remarquable et limpide petit ouvrage paru en 2016.
Les Français, ivres de dettes, de déficits et de mensonges sociaux
Si certains (peu nombreux il est vrai) sur Agoravox pensaient que leurs concitoyens se préoccupent de notre endettement, de la chute de la productivité française ou des déficits récurrents de notre commerce extérieur, ils n'auraient pas bien compris quel est l'état d'esprit général (pas unanime certes) de la population française.
"La dette je m'en fous, j'exige qu'on paie ma retraite (j'ai cotisé même si j'ai travaillé 1 jour sur 3 pendant 30 ans), mes allocations et mes aides (je dois être aidé à vie, ça me fait des compléments de revenus même si je peux changer de situation sociale. En gros le discours commun est le suivant "je ne veux pas savoir d'où vient l'argent (des affreux milieux financiers, du Qatar ou des USA)" j'ai cotisé et on va me payer ce qu'on me doit (même si j'ai pris bien trop tôt ma retraite ou s'il n'y a plus de cotisants pour la payer.
La Gauche française n'a que faire de la réalité, de l'affaiblissement continu du travail et de l'économie française depuis mai 1968 elle être à la fois cupide, âpres au gain (elle aime l'argent... public) et n'aime pas (plus) travail.
Si les Chinois, les Allemands ou les Suisses travaillaient comme les Français ils n'auraient rien à nous vendre, ne créeraient aucune richesse en se contentant d'emprunter tous les mois.
La Gauche avait des solutions provisoires (et souvent inefficientes) pour les XIXe et XXe siècles industriels
Au XXIe siècle dans une planète surpeuplée (merci les marxistes et les religieux qui y ont contribué par leurs discours utopistes) la France ne représente que moins de 1% des terriens mais 15 % des dépenses sociales. Nous sommes le roi des pays importateurs (nous importons à la fois la plupart des biens industriels, beaucoup de services numériques, des travailleurs courageux et compétents venus d'ailleurs et désormais même 50 % de nos denrées alimentaires).
La Gauche, une pléiade de petits magasins vides qui peinent à conserver une vitrine acceptable
Si certains se demandent encore comme la gauche a pu arriver à son étiage actuel (alors qu'elle s'apprête pour ses composantes les plus agitées à favoriser l'accession au pouvoir du R-FN) la réponse est très simple : cette idéologie partageuse née au milieu du XIXe siècle correspondait à un moment particulier du capitalisme (ou du libéralisme) quand les règles n'existaient pas et que les pauvres campagnards trouvaient en ville un enfer laborieux.
Aujourd'hui les idées de gauche n'ont plus cours nulle part dans le monde (sauf en Corée du Nord) et cette idéologie passéiste (et désormais réactionnaire) a encore le pouvoir de faire chuter notre pays tout entier. Tant que nous n'en serons pas guéris aucun progrès économique, environnemental ou social ne sera possible.