J’ai pris le tramway hier matin. Une charmante conductrice attendait les passagers à la station Pont du Garigliano dans une rame flambant neuve. L’accès à bord est facile, la marche est nettement plus basse que sur les bus. A l’intérieur, une ambiance jaune et grise, avec des sièges recouverts de tissus dans les tons de vert, jaune et rouge, comme une sorte de graffiti. De grands vitrages pour apprécier le paysage urbain et le gazon qui défile. La rame démarre doucement, comme avec prudence, pour ne pas secouer les personnes. Pente douce, elle glisse sur le gazon vers la station Balard. Le silence est presque total, on ne perçoit pas le frottement sur les rails. Léger coup de frein et la rame s’arrête, sous les applaudissements, à la station Balard. La conductrice traverse la rame et s’installe au poste de pilotage, à l’autre extrémité. Le gazon s’étend jusqu’à la station suivante. Le tramway redémarre, remonte la pente et glisse, feutré, jusqu’au pont du Garigliano. Je vais avoir du mal à reprendre le PC1 !