Etre une heure, une heure seulement
par Phileas
mercredi 25 août 2010
Ce n’est pas tout à fait comme cela que je voyais la mexicaine. Dans une iconographie imaginaire touristique, elle me paraissait revêche, engoncée dans une large robe sombre à larges bords.
Ce n’est pas tout à fait comme cela que je voyais la mexicaine. Dans une iconographie imaginaire touristique, elle me paraissait revêche, engoncée dans une large robe sombre à larges bords, soumise à son homme, le servant volontiers tandis que ce dernier, petit être replet, à la barbe de deux semaines, un sombrero bien vissé sur la tête, à l’ombre d’un arbre à large feuille, roupillait, écrasé dans son hamac.
Il y avait bien eu Eva Longoria pour casser cette image. Mais le doute subsistait. Elle était américano-mexicaine et on pouvait encore penser que son versant anglo-saxon l’avait emporté dans le secret de ses gènes.
Et puis je suis tombé, au hasard de l’actu sur Jimena Navarrete, cette jeune femme fabuleusement belle qui a gagné le concours de Miss Univers à Vegas.
Ce sera mon sujet frivole de l’été. A défaut d’exploiter toutes les déclinaisons sécuritaires de l’actualité française, dont tous les journalistes-citoyens ou patentés vous rabâchent les rétines depuis le début de l’été en vous persuadant que nous sommes à deux doigts que tout explose.
Avec mes deux doigts, j’ai explosé en découvrant au hasard de l’actualité Jimena. Elle est craquante.
Cette jeune mannequin de 22 ans travaille sous les objectifs depuis l’âge de 15 ans et Il se passe quelque chose d’extraordinaire entre elle et la caméra qui l’approche. Elle a un magnifique port altier, un peu sophistiqué tout en restant très naturelle qui iradie sa jeune beauté latine.
Miss Univers, c’est ce qui peut arriver de mieux à une jeune fille de 22 ans. Ce prix va lui permettre concrètement de percevoir un salaire pendant un an, avec six zéros derrière la virgule ; un luxueux appartement à New-York, une bourse pour la New York Film Academy. On va lui offrir de luxueux bijoux, des parfums, des vêtements et des paires de chaussures gratuites. Les couturiers se l’arracheront pour qu’elle participe à leurs défilés.
Si elle ne devient pas héroïnomane, anorexique, alcoolique ou femme battue, elle pourra vers 30 ans prendre un joli virage cinématographique et terminer comme Charlène Wittstock, mariée à un prince monégasque qu’il ne lui fera pas trop mal.
C’est décidé, si je me réincarne, ça sera en Miss Univers. Même pour une heure, une heure seulement, une heure quelquefois, rien qu’une heure durant.