Jusqu’à la corde !
par Papybom
vendredi 14 septembre 2012
Rassurez-vous, je ne veux pendre personne. En période de crise, nous devons garder nos acquis et les user jusqu’à la corde. Volontairement, je n’emplois pas le terme : Notre bien.
C’est par un texte, pas par une loi, que le premier ministre Fabius a fixé les avantages financiers et matériels des anciens chefs d’état. Il espérait certainement en être bénéficière un jour…
Actuellement, ils sont trois à vivre confortablement grâce à ce privilège.
-Valéry Giscard d’Estaing, battu en 81 par François Mitterrand.
-Jacques Chirac, ne se représente pas en 2007.
-Nicolas Sarkosy, battu en 2012 par François Hollande.
Espérons pour nos impôts, qu’ils n’envisagent pas de battre le record d’Emile Loubet. Président de 1899 à 1906. Il vécu jusqu’à l’âge de 90 ans. Pour le député René Dosière, un ancien président coûte plus de 1,5 millions d’euros par an à la république.
Vu le caractère versatile des français en politique et de la durée d’un mandat (5 ans), nous risquons d’offrir de plus en plus de retraites dorées à des présidents furtifs.
Alors, celui que nous avons, usons le jusqu’à la corde.
Pour la gestion de l’état, exploitons sans vergogne, les premiers ministres.
Constitutionnellement, c’est le Premier ministre incarne l’action collective du gouvernement. Cette responsabilité, affirmée par l’article 21 de la Constitution d’octobre 1958, donne bien évidemment au chef du gouvernement une dimension politique éminente. Son intervention se situe d’ailleurs à tous les niveaux de l’action gouvernementale : nomination des membres de l’équipe gouvernementale, définition des objectifs, impulsion, coordination, prise de décision, suivi de l’exécution de la politique gouvernementale
Le Premier ministre de la Ve République, nommé par le président de la République, est issu du parti politique ayant obtenu la majorité des élus à l'assemblée nationale. Il peut, par conséquent, ainsi que son gouvernement, être du même groupe politique que le Président, ou appartenir à son opposition, ce qui met dans ce cas le pouvoir exécutif en situation de cohabitation.
Le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.
L’Assemblée nationale peut renverser le gouvernement par le vote d'une motion de censure. Dans ce cas, pas de retraite à vie. Les ministres et les secrétaires d'Etat ne bénéficient d'aucun droit à la retraite. Une règle qui s'applique également au Premier ministre.
Compte-tenu de la "précarité" de leur situation, Premier ministre, ministres et secrétaires d'Etat peuvent en effet toucher l'intégralité de leurs indemnités de fonction après leur remplacement et ce, pendant six mois. (Pas à vie !).
Le chef du gouvernement conserve certains autres avantages en nature après son départ de Matignon. Outre son titre, qu'il conserve à vie, le premier ministre peut bénéficier à tout moment d'une protection policière s'il le désire. Il a également toute sa vie à disposition une voiture avec chauffeur et l'État lui procure un bureau ainsi qu'une secrétaire. Tous ces avantages ne relèvent toutefois pas d'une disposition légale mais d'un usage tacite. Rien d’obligatoire !
Pourquoi pas un président : Flamby 1°. Dans le style d’Elisabeth II. Plus de soixante ans en place et pas de retraite à lui payer…
D'après la constitution du Royaume-Uni, le pouvoir législatif est exercé par les deux chambres du Parlement, à savoir la chambre des Lords et la chambre des communes. Quant au pouvoir exécutif, il est exercé par le Premier ministre et son Cabinet. Le rôle du souverain se cantonne donc essentiellement à un rôle cérémoniel en tant que chef d'État.
Mais en visionnant cette vidéo, il faudra remplir en permanence la cave de l’Elysée ?
http://www.jeuxnoobforum.net/t3013p40-demande-d-atomisation-flamby