Lettre ouverte aux cons

par Papybom
lundi 4 octobre 2010

Il faut suivre la mode. J’ai décidé d’écrire une lettre aux cons. Je sais que ce n’es pas gagné, car personne n’est concerné par cette lettre. J’aime le risque, je me lance sans com-plexe. Et tant pis pour les con-séquences

Messieurs les cons de la politique.
Chaque jour, de nouvelles lois sont votées pour notre bien. Mais les Français sont trop cons pour comprendre, elles sont con-testées. Vous devez faire notre bonheur contre notre volonté. Le petit peuple peut manifester, vous restez droit dans vos bottes a (de) milles lieux des mesquins et des faquins. Vous et vos con-seillés, vous allumez la lumière qui nous éclaire, nous pouvons bien payer la facture électrique.
Vous suivez les con-signes du Con-quistador(ou du con qui s’adore sans com-plexes).
 
Messieurs les cons de journalistes.
Personne ne vous aime. Si votre prose attaque la Gauche, la droite cons-ent à un petit sourire narquois. L’inverse est également vrai. Vous ne pouvez pas dire la vérité, sous peine d’être exécuté. (Comme le dit la chanson.) On vous accuse de toucher des pots de vin, alors que vous n’utilisez que des pots de miel dans vos articles. Surtout envers le pouvoir en place. Et oui, c’est con-sternant, plus de con-sidération.
 
Messieurs les cons de lecteurs.
Vous sélectionnez que les écrits qui con-firment votre idée. Le Figaro c’est votre Bible, donc l’Humanité c’est le Con-ran . Votre père (qui est aux cieux) le lissait et votre grand père également. Et comme vous n’acceptez pas de n’être qu’un fils de con, je vous con-prends. La bêtise n’est pas con-génitale. 
 
Messieurs les cons de religieux.
A votre contact, on apprend plus que dans une école de commerce. Darty peut aller se rhabiller avec son con-trat de con-fiance. Personne ne viendra vous attaquez pour publicité mensongère. Les morts ne voteront jamais (sauf en Corse). Une entorse à la règle, un passage à con-fesse est vous voila plus banc que blanc.
 
Messieurs les cons de laïques.
On vous fait con-fiance pour con-sommer la vie à pleine dents (avec ou sans dentier suivant l’âge). Après vous le déluge, vous voulez vivre sans con-traintes. Catholique, juif, musulman et autres, vous êtes con-ciliant avec les religions. Mais sans les com-prendre. Vous ne pouvez pas vous réunir en con-grégation, c’est pour les religieux. Vous demeurez un con-glomérat de jouisseurs sans crainte des con-séquences pour votre âme. 
 
Messieurs les cons qui se cassent.
Vous prenez à la lettre la con-signe du saloon de l’agriculture. On veut vous con-vaincre que cette société n’est pas pour vous. Continuez à vous exprimer si vous estimez être con-scient de votre bon droit. 
 
Messieurs les autres cons, je suis con-fus de ne pas vous citer. Mais vu le nombre, j’ai des com-plexes. Impossible de faire une con-férence, nous sommes si nombreux que le stade de France ferait salle com-ble. Impossible, également de faire un diner pour nous réunir, il y aurait plagia. 
 
Pour laisser une porte aux critiques, modestement, je ne parlerais pas de moi. Les vieux cons ne font pas de con-fidences.
 
Pourtant, en con-clusion, je suis persuadé que si tous les cons voulaient se donner la main, être plus con-ciliants, notre avenir serait plus con-fortable.
 
N B : Pour éviter d’être con-spué, je n’ai pas parlé des femmes. Qu’elles se con-solent, d’autres le feront à ma place. Ainsi elles pourront voter pour moi. Mon rêve est d’être un con- pulsé par vous mesdames.
 
 Je suis con, mais pas idiot ! 
 
Illustration : C’est con, mais j’ai oublié !

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