Réchauffement climatique : délires et des faits
par Candide
jeudi 18 octobre 2007
Le sujet est d’actualité, même au sortir de l’été le plus frisquet du siècle naissant. Reprenons les assertions écologistes pour tenter de démonter le bien fondé de la chasse impitoyable au C02 telle qu’elle est en préparation par les autorités dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Dans un chapitre ultérieur nous mettrons en évidence les contradictions du plan de réduction qui est envisagé et les effets nocifs prévisibles d’un tel scénario.
Alors une modeste contribution étayée par les informations disponibles sur le net* pour tenter d’y voir un peu plus clair dans un domaine où il y a peu de certitudes, beaucoup d’approximations et un flot de contre-vérités au service d’une idéologie : l’écologie salvatrice. - deep ecology - chère aux ayatollahs verts.
La certitude :
La température moyenne de la planète s’est réchauffée en un siècle de 0,7 degré. Pas de quoi faire une flambée.
Les approximations :
Les projections pour le siècle à venir font état d’une augmentation de la température comprise entre 2 et 6 degrés.
Les contre-vérités :
La Terre est en danger de mort du fait de ce réchauffement : disparition d’espèces, désertification, fonte des glaces et hausse métrique du niveau des mers et océans...
Le rejet massif de CO2 est le grand responsable par l’amplification de l’effet de serre, de cette élévation. L’homme fabrique du C02 pour la moindre de ses activités, y compris quand il expire. Donc l’homme est coupable du réchauffement d’un globe qui serait tellement plus accueillant, si le Terrien ne l’avait pas colonisé, et l’homme blanc plus particulièrement.
La
morale de cette fable écolo, dispensée comme parole d’Evangile par tous les
média, les Hulot, les Borloo et leurs petits perroquets, c’est que le Français
doit changer son mode de vie pour combattre la mort programmée de sa planète.
C’est une obligation faute de quoi, punition, contravention, enfer et damnation
pour les prochaines générations...
Produire moins de C02, c’est consommer moins d’énergie, ce qui veut
dire en langage quotidien et avec quelques exemples non exhaustifs, troquer sa
voiture pour le vélo et les transports en commun, se chauffer moins et se passer
d’air conditionné, voir son paysage pollué par des éoliennes, réduire sa vitesse
sur les autoroutes c’est-à-dire augmenter la durée du temps de transport,
dépenser beaucoup pour les frais d’ « écologisation » de son habitat, fréquenter
les plages de côte d’Opale de préférence à celles des Seychelles... et in fine
payer les taxes écolo qui sont entrain de mûrir au soleil de Grenelle.
Rétablissement des faits :
Des voix discrètes instantanément qualifiées de négationnistes s’élèvent ici ou là, et tentent de mettre un peu d’ordre dans ce fatras d’approximations et de contre-vérités. Avant de « remonter dans l’arbre », but ultime de l’écologie salvatrice qui souhaite nous inciter à retrouver notre milieu naturel, il est intéressant de mettre en face de cette litanie culpabilisatrice les faits qui sont avérés.
Le
concept de température du globe, a-t-il une signification ? Par construction,
c’est une moyenne. Les disparités qu’elle recouvre ont-elles été étudiées ?
Difficilement, on s’en doute puisque les prélèvements sont extraits des zones où
règne en permanence une température inférieure à 0. Quant à la température
moyenne entre la calotte arctique et le Mozambique, elle est dénuée de sens.
Pourtant, c’est sur ce type de raisonnement qu’est bâti l’écologiquement correct
que l’on nous impose.
La
focalisation sur le réchauffement de la planète et sur ses conséquences néfastes
fait pointer le spectre d’une température « normale » ou optimale. Qu’elle
est-elle ? Celle qui baignait le globe lors de la soupe primitive, celle d’il y
a 10 000 ans qui se situait à 7 degrés en dessous de ce que nous connaissons
aujourd’hui, celle du climat tempéré à l’avènement de Jésus-Christ, ou celle
plutôt glaciale au temps de nos aïeux du Moyen Âge. Qui est habilité à décider
de cet optimum, le voyagiste, le climatologue ou le frigoriste ?
Les
fluctuations de la température atmosphérique sont régies par des paramètres
nombreux dont la connaissance exhaustive n’est pas assurée et dont les effets
combinés compliquent à l’extrême leur modélisation - la théorie du chaos infirme
même cette possibilité. N’en déplaise aux fans du Giec, aucun test
de régression n’a permis à ce jour de valider un modèle et de
prévoir... le passé. Les variations décelées par les carottes glaciaires ont été,
dans les temps reculés comme récents (an 1000 et période précédant
la révolution), d’une amplitude supérieure et d’une soudaineté identique à ce
que nous connaissons depuis dix ans. Souvenons-nous qu’il y a tout juste quarante ans
les climatologues parlaient d’un refroidissement général affectant nos contrées :
c’était juste avant Mai-68 !
Au
rang des facteurs qui contribuent à déterminer la température de notre
environnement, hors effet de serre :
L’ensoleillement, lui-même dépendant du taux de vapeur d’eau, fonction de la température.
La dissipation par effet Joule de l’énergie sismique. La tectonique des plaques a un effet incommensurable (stricto sensu) sur la température terrestre par l’énergie colossale qui s’y déploie.
Le volcanisme par le volume d’émission de gaz et de particules affectant l’ensoleillement.
L’activité solaire qui varie en intensité selon des périodicités mal connues, mais aux effets brutaux.
Les aérosols qui agissent selon l’effet parasol et contribuent à refroidir le système terre-atmosphère.
Les cycles de Milankovitch expliquent les variations des trois paramètres réglant la rotation de la terre, c’est-à-dire l’angle d’attaque de l’atmosphère par les rayons solaires et donc leur effet sur la température.
.
Quant à l’effet de serre, il pilote la biodiversité. Or il est notoire que l’élévation de température accompagnée d’une augmentation du pourcentage de C02 a un effet multiplicateur sur le développement de la végétation et donc de l’absorption du CO2, de l’expansion des espèces animales dont la nourriture est plus abondante. Et s’il y a moins de bébés phoques et il y a plus de caïmans, c’est la loi qui régit l’évolution de la biodiversité depuis bientôt 4 milliards d’années, avec le succès que l’on sait.
Le
dioxyde de carbone CO2 dont la notoriété est sortie des classes de
chimie par la magie des propagandistes du « tous coupables » est l’un des gaz
qui contribue à l’effet de serre. Ce n’est pas le plus important. La vapeur
d’eau H20, et le méthane CH4 issu de la fermentation des matières organiques
contribuent davantage à la rétention du rayonnement infrarouge. L’un et l’autre
ne sont pas dans des quantités significatives affectés par l’activité humaine,
du moins chez les gens civilisés. Le CO2 est produit par la fermentation
naturelle en milieu aérobie de matières organiques et par l’activité humaine -
combustion des matières fossiles, charbon, pétrole... Le paramètre critique pour
déterminer l’impact de ces gaz sur l’effet de serre est le stock de gaz
en circulation dans l’atmosphère et non pas le solde émission-absorption. Pour
enfoncer le clou, les plantes, la surface des océans absorbent le dioxyde de
carbone, l’homme le rejette. Le flux annuel d’accroissement du C02 représente
environ 30 milliards de tonnes pour un stock de 3 000 milliards soit environ 1 %.
Ce sont ces 3 000 milliards plus ou moins 30 qui affectent le climat et non pas
les seuls 30 comme on voudrait nous le faire croire ! Imaginez l’incidence d’une
réduction de 10 % de ces 30 milliards soit 0,1 % : imperceptible !
Les
études climatologiques ont mis en évidence la corrélation entre température et
densité de C02. Mais pas dans le sens suspecté. Depuis l’origine des temps, la
hausse des températures a précédé d’environ 800 ans l’augmentation du taux de
C02. Perturbant pour nos écolos qui préfèrent dès lors n’en point parler.
A
ce stade nécessairement elliptique de notre démarche on remarque qu’il n’existe
pas de certitudes sur la chaîne de causalité du réchauffement. Pas plus qu’il
n’existe un consensus sur la température optimale du globe. En revanche que
d’idéologie ! Idéologie qui se résume en une croyance : depuis les Evangiles,
l’homme est responsable de tout. Il est donc coupable du dérèglement climatique
et il doit payer...
En
vérité UNE seule certitude : la hausse modérée 0,7 degré en un siècle de la
température atmosphérique autour d’une moyenne qui se situe aux environs de 15°
et une augmentation sporadique des désordres climatiques, cyclones, sécheresses,
inondations qui laisse bien des climatologues sceptiques...
Et
une interrogation : l’homme doit-il s’adapter aux modifications du climat ou
prétendre le modifier ?
* et inspiré par Claude Allègre, Christian Gerondeau, Marcel Leroux, Jean de Kervasdoué