Greenpeace, Macron, Lula : Quand la cire surpasse le réel et parfois l’impose !
par Cassandre G
mardi 10 juin 2025
Une statue de cire, kidnappée par Greenpeace, nargue Macron devant l’ambassade de Russie, révélant l’hypocrisie d’un théâtre géopolitique absurde. Lula, riant sous cape, murmure la paix face au délire belliqueux. Dans ce chaos de récits truqués, seule la lucidité citoyenne peut tendre vers la bienveillance.
Un coup burlesque devant l’ambassade
Dans le tumulte de l’actualité récente, deux scènes se croisent, s'ajustent et contrastent, révélant l’absurde théâtre de la géopolitique. Greenpeace, par un coup cocasse et médiatique, kidnappe la statue de cire de Macron au Musée Grévin [1] et, la contraignant et la forçant, la dépose devant l’ambassade de Russie, pancarte à l’appui : « Business is business ».
Ironie suprême : cette figure de cire, luisante, au sourire béat, bras tendus, invitant au jeu des caresses, incarne un pas et une ouverture diplomatique dont le Macron réel, pantin vivant, est incapable, lui qui propage le chaos. Elle dénonce l’hypocrisie française : d’un côté les sanctions contre la Russie, de l’autre l’importation massive de son gaz et de son uranium.
La vidéo de cette performance, devenue virale en Russie, où les réseaux s’esclaffent de ce double discours, met à nu les récits truqués des puissants, qui voilent leurs contradictions.
Puisque ce président agité semble vouloir obsessionnellement nous précipiter vers l’abîme apocalyptique, ne devrions-nous pas, en désespoir de cause, privilégier sa copie de cire, plus apte, et vraisemblablement infiniment plus avenante, et surtout moins périlleuse pour l’avenir de notre humanité ?
L’AFP, le 4 juin 2025, rapporte que les trublions, poursuivis pour « vol en réunion d’un bien culturel », récidivent en déposant la copie de cire devant EDF, ornée d’un cri ironique : « Poutine-Macron, alliés radioactifs ». Greenpeace, dans sa malice, vise juste mais tire à côté : en fustigeant la Russie, ils ignorent les responsabilités de Kiev et de l’OTAN, soutenant malgré eux une guerre atlantiste, aveugles aux crises du Donbass – région ukrainienne en conflit depuis 2014 – et aux trahisons de Minsk. Ils feraient mieux de défendre l’autonomie alimentaire française, menacée par l’accord Mercosur.
Lula à l’Élysée : la malice de la raison
Face à cette farce absurde, une voix d’ailleurs propose une scène plus sage. Tandis que sous les ors rutilants du protocole Élyséen, Luiz Inácio Lula da Silva entre en scène. D’un regard affable, teinté d’une ironie subtile, il expose les contradictions d’un Macron englué dans son bellicisme, savourant en silence l’absurde comédie du pouvoir. Son plaidoyer limpide confond les postures hypocrites de Macron. Selon les analystes, ce discours, perçu comme un camouflet, dévoile l’impuissance souveraine de Macron, englué dans son ancrage européen. Puis, évoquant sa visite à Moscou le 9 mai, Lula réaffirme son attachement à la paix, à une médiation équilibrée. Il inspire un monde multipolaire, fer de lance des BRICS, riant sous cape du délire belliqueux d’un Occident vassal.
L’acte manichéen de Macron
Mais à Paris, le spectacle vire au tragique. Macron, arc-bouté sur son slogan, psalmodie : « Il y a un agresseur, c’est la Russie. Il y a un agressé, c’est l’Ukraine. » Ce slogan simpliste, martelé à toute occasion, ancré en abondance dans les narratifs médiatiques, sous le masque de la vertu, gomme les souffrances complexes des peuples, maquille les responsabilités partagées. Il épouse les récits truqués de l’OTAN, voilant les racines du conflit.
Car l’incendie ukrainien couve depuis longtemps. Depuis 2014, le Donbass – où les populations russophones ont été directement bombardées par Kiev – endure une guerre civile attisée par un régime corrompu, disqualifiant ces citoyens russophones, marqué par un révisionisme extrême, infiltré d’éléments ultranationalistes (néo-nazis avérés). Les accords de Minsk – signés en 2015 pour apaiser le conflit –, sabotés par la France et l’Allemagne, n’étaient qu’un leurre, comme Merkel et Hollande l’ont confessé en 2022. L’intervention russe de 2022 répondait à une escalade nourrie par l’Occident. Aleksey Arestovytch [2], l’ex-conseiller de Zelensky, déjà en 2019 prophétise et révèle aux médias la nécessité d’une guerre planifiée par les atlantistes, tandis qu’un autre aveu confirmait le sabotage de Minsk.
Qui arme Kiev jusqu’à la dernière goutte de sang ukrainien ? Qui refuse les pourparlers ? Face à ce délire, Lula murmure : la paix, l’équilibre, la médiation.
Mercosur : le paradoxe du pantin
Cette fuite en avant géopolitique s’entrelace aux contradictions françaises. L’accord UE-Mercosur, poussé par Macron, menace l’agriculture française, sacrée sur l’autel de son orgueil globaliste, bradant l’élevage français aux sirènes du libre-échange. Le triste sire, en désignant la Russie comme bouc émissaire, ruine l’autonomie alimentaire et ses normes strictes. L’Ukraine, manipulée par l’OTAN et Kiev, n’est qu’un pion dans un jeu d’hégémonie.
Greenpeace, dans sa scénette cocasse, pointe l’indécence énergétique mais méconnaît les responsabilités tragiques de Kiev et de l’OTAN. Leur théâtre maladroit, digne d’une comédie atlantiste, rate le cœur du scandale : Mercosur, qui étrangle l’élevage français et ses normes exigeantes. Leur pancarte « Business is business » est un contresens tragique : ce sont les sanctions atlantistes, non les liens maintenus, qui asphyxient l’Europe, tandis que Macron, chantre du libre marché, compromet l’autonomie alimentaire française.
Mon cri, celui des peuples
Ce monde de cynisme et d’incohérence, dépourvu de bienveillance, au double standard, vacillant entre amertume et délire, m’engloutit.
Macron, pantin lustré sous l’emprise des atlantistes, danse un ballet belliqueux au bord du gouffre, creusant de son hybris un tombeau pour les peuples.
Lula, semeur d’un monde multipolaire, rit de cette tragédie, sa lucidité inspirant un avenir souverain.
Greenpeace, maladroit mais audacieux, agite un miroir déformant, frisant l’absurde sans saisir les spectres des trahisons historiques. La statue de cire, luisante, au sourire béat, plantée par défi devant l’ambassade, surpasse par son ironie l’ambiguïté, l’incompréhension de Greenpeace et le chaos semé par le triste sire Macron.
Quel camp l’Histoire choisira-t-elle ? Le naufrage orgueilleux de l’Occident, ou l’élan lucide du Sud ? À nous, citoyens ordinaires, de préserver notre esprit et notre lucidité face aux récits dominants, pour éclairer l'humanité vers plus de bienveillance et tendre vers la paix.
Cassandre G Printemps 2025
[1] : D’après l’article du Huffington Post, 4 juin 2025.
[2] : Arestovytch : interview de 2019 sur YouTube, évoquant une guerre planifiée.
https://www.youtube.com/watch?v=M855YIAjMh8