Fadela Amara, mauvais plan ?

Bon plan, le plan pour les banlieues ? On l’ignore. Depuis hier, les déclarations de Christine Boutin, ministre de la Ville, et de sa secrétaire d’Etat, Fadela Amara se succèdent sans vraiment éclaircir la question. On assiste à une passe d’arme à des commentaires sur le commentaire, mais rien sur l’essentiel : le plan banlieue que Fadela Amara doit dévoiler le 22 janvier à Vaulx-en-Velin.

Dernière déclaration en date : « Il est vain d’opposer populations et territoires, rénovation sociale et rénovation urbaine. Les deux sont liés. Cette conviction portée au plus haut niveau de l’Etat me conforte dans l’idée que ce n’est pas d’un plan dont nos quartiers ont besoin », écrit Fadela Amara dans Le Monde, le lendemain de la déclaration de sa ministre de tutelle, Christine Boutin qui ne croit pas en un plan banlieue.

Pour Fadela Amara, qui est très critiquée au sein du gouvernement (voir Agoravox), le débat qui s’ouvre est primordial. Il l’est également pour les populations qui ont vu passer de nombreux plans sans que rien ne change.