Guillon-Besson : Jean-Luc Hees présente ses excuses
par 1-Les Brèves d’AgoraVox
lundi 22 mars 2010
La chronique de Stéphane Guillon a créé le malaise ce matin sur France Inter. L’humoriste s’en est pris à l’invité de la Matinale, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale Eric Besson.
Selon Guillon, c’est au débat sur l’identité nationale organisé par M. Besson que l’on doit le retour au premier plan du Front national. Guillon présente dans sa chronique le ministre de l’Identité nationale comme une "taupe" de Jean-Marie Le Pen infiltrée au sein de l’UMP en vue d’instaurer une "France pure et blanche, sans délinquance, sans burqa, et sans rappeur".
Jean-Luc Hees, patron de Radio France, vient de présenter ses excuses à Eric Besson : "Je présente les excuses du groupe Radio France à M. Éric Besson", déclare-t-il au point.fr. M. Hees se dit surtout choqué par l’attaque sur le physique d’Eric Besson, lorsque Guillon évoque les "yeux de fouine" du ministre. "Les critiques sur le physique des personnes n’ont pas lieu d’être sur Radio France", insiste Jean-Luc Hees. Un tel procédé n’est, selon lui, "pas conforme aux valeurs du service public".
Voici la citation complète de Stéphane Guillon : "Tout chez Éric séduit le leader frontiste (Jean-Marie Le Pen, NDLR). Son physique d’abord, à la fois passe-partout et antipathique. Des yeux de fouine, un menton fuyant, un vrai profil à la Iago, idéal pour trahir."
On se souvient que Stéphane Guillon avait déjà malmené sur ce terrain la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry. Il avait qualifié cette dernière de "petit pot à tabac" et l’avait associé à "l’année du buffle". Mme Aubry avait encaissé le coup sans broncher.
Eric Besson, lui, a immédiatement réagi, vingt minutes après la chronique de Guillon - qu’il n’avait certes pas entendue mais dont des amis lui avaient rapporté la teneur. Il a dénoncé "une dérive" du service public, et invité France Inter à éviter les "amalgames" et les "anachronismes".
On se souvient que Stéphane Guillon avait déjà malmené sur ce terrain la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry. Il avait qualifié cette dernière de "petit pot à tabac" et l’avait associé à "l’année du buffle". Mme Aubry avait encaissé le coup sans broncher.
Eric Besson, lui, a immédiatement réagi, vingt minutes après la chronique de Guillon - qu’il n’avait certes pas entendue mais dont des amis lui avaient rapporté la teneur. Il a dénoncé "une dérive" du service public, et invité France Inter à éviter les "amalgames" et les "anachronismes".
Se référant également une précédente chronique du trublion d’Inter, au sujet de son mariage avec une jeune Tunisienne, M. Besson a qualifié de "raciste" l’attitude de Stéphane Guillon.