Ingrid Betancourt en danger

par Babar
jeudi 28 février 2008

Vivante, c’est beaucoup dire. Les Farc viennent de libérer quatre otages. L’un d’eux est le dernier à avoir vu Ingrid Betancourt vivante. C’était il y a trois semaines, au cœur de la jungle colombienne. Son récit est accablant.

« Gloria Polanco, Luis Eladio Pérez, Orlando Beltran et Jorge Gechem ont ainsi retrouvé la liberté hier, peu avant midi (heure locale), après plus de six ans de captivité. "Ils sont libres, ils sont en état de voyager", pouvait annoncer peu après, à Bogota, la déléguée du CICR en Colombie » rapporte ouest-france.fr.

Les Farc ont d’ores et déjà annoncé que ces otages seraient les derniers libérés sans contrepartie. Selon ouest-france.fr, « le 10 janvier déjà, les Farc avaient relâché deux otages selon le même scénario : l’ex-parlementaire Consuelo Perdomo et Clara Rojas (capturée en même temps que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt le 23 février 2002) avaient été remises à une délégation vénézuélienne sans contrepartie ». Quid alors des autres otages, dont la plus emblématique d’entre eux, Ingrid Betancourt ?

« Luis Eladio Perez, compagnon de captivité d’Ingrid Betancourt qui le mentionnait dans son dernier message à sa famille comme son confident, dit avoir vu pour la dernière fois la Franco-Colombienne le 4 février dernier pendant quelques minutes. Mais, selon lui, "elle était très très très malade". "Elle souffre d’une hépatite B récurrente et est proche de la fin", a ajouté Gloria Polanco, autre otage libérée mercredi » selon lefigaro.fr. « Pour Gloria Polanco, le traitement infligé à l’ancienne candidate à l’élection présidentielle colombienne est "sans pitié". "Elle est enchaînée, entourée de personnes qui ne lui ont pas rendu la vie facile. Ils ont passé leur colère sur elle". »

Selon lepoint.fr, « l’ex-otage souligne avoir rencontré pour la dernière fois le 4 février l’ex-candidate à la présidentielle, enlevée le 23 février 2002, avec laquelle il a entretenu en captivité une relation d’amitié. "Cela fait 23 jours que j’ai réussi à être encore une fois avec Ingrid. Elle vit dans des conditions inhumaines. Le temps est compté. Nous devons prendre des mesures immédiates afin d’obtenir sa libération", a-t-il poursuivi peu après son transfert à l’aéroport vénézuélien de Maiquetia, près de Caracas ».

Mélanie Betancourt, la fille d’Ingrid a déclaré ce matin sur RTL : «  Maman est vivante, mais je ne sais pas pour combien de temps. Elle est au bout du rouleau. »


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