Compétitivité rabotée
par L’enfoiré
jeudi 25 juin 2009
Les comparaisons de compétitivité entre les pays ne manquent jamais dans la presse officielle. La petite Belgique est en phase de repli. Il faut oser l’avouer dans un style paradisiaque ou parodique. La crise, en trouble-fête, a plombé les équilibres les plus harmonieux.
Début 2007, on parlait de nouvelles statistiques belges.
La Belgique, un des pays de la soi-disante « Vieille Europe », glissait de plusieurs places dans le classement des "Rambos de la concurrence mondiale". La grogne, parmi nos chefs d’entreprises, était latente et allait reprendre du gallon dans sa logique d’entreprise.
Suivant le raisonnement, nous n’étions plus assez compétitifs à cause du manque de décisions courageuses et difficiles. Cela faisait un peu peur, mais... Quelles décisions avaient-ils, déjà, en tête. Quelles couleuvres allaient-ils encore nous faire avaler et nous « obliger » à admettre ?
Les autres bougent et plus nous. A cause de nos rigidités, nous perdons des parts de marché et le taux de nos exportations dégringole. Les initiatives de soutien public aux PME viennent à manquer ou sont trop molles. La flexibilité sur notre marché du travail n’est plus à la hauteur. Assurer le maintien de l’emploi n’est plus possible dans un tel contexte. Notre niveau de syndicalisation est particulièrement élevé et ajoute une couche à notre immobilisme et explique notre vitesse réduite. Les différentes familles politiques complètent le sombre tableau par manque d’accord et de consensus d’idées. Une réforme drastique est obligatoire sous peine de faillite de nos institutions sociales et de nos productions.
Des statistiques de janvier 2007 établissaient que la Belgique restait en queue de peloton présenté par les entrepreneurs (2,73%). Il y avait moins d’opportunités et d’esprit d’entreprise pour justifier cette pénurie d’entrepreneurs. Pourtant, les recettes fiscales belges étaient dans le top 3 européen (selon Eurostat) derrière la Suède et le Danemark. En 2005, cela représentait même 47,7% du PIB.
Mais, en finale, les interlocuteurs sociaux se serrèrent la main et se fixèrent une date dans l’agenda. Match nul, partie remise.
Le vieillissement de notre population demandait une attention de tous les instants et les fins de carrières étaient à l’ordre du jour de beaucoup de discussions entre le patronat et les syndicats. "Papy boom" oblige. Mais il y avait le fameux "Pacte des Générations". Les impôts sont élevés, chez nous, mais il y a des dérivatifs. Le parc des voitures de sociétés, en est un. Les avantages en natures remplacent une part des salaires.
Tous des enfants gâtés de chaque côté des barrières ! On vivait très bien, peut-être trop, mais on ne le savait pas encore. Entre rassurer ou jeter la pierre, fallait, tout de même, choisir. Le Belge et son savoir s’exportaient pourtant très bien, disait-on. Ouf.
"Il faut mieux vendre la Belgique à l’extérieur", disait Didier Reynders, Ministre de Finances, en tournée en Chine. Il avait toujours le mot pour rire. Nos atouts existaient très certainement mais vendre nos produits chez ces Chinois, c’était pas demain la veille.
Encore une fois, donner des points, bons ou mauvais en élèves du progrès. Cela rajeunit les esprits mais pas les muscles.
Au palmarès des champions de la compétitivité, les meilleures places étaient occupées par les pays du scandinaves. En "Number One", pour la 3ème année consécutive, la Finlande, prenait la place de la référence au sommet de podium.
"Belgique, ta compétitivité f... le camp", titrait le journal l’Écho, en pleine débâcle. La raison majeure de l’écart avec les pays jouissant des premières places, c’était que ces derniers pays n’avaient, probablement pas, des intérêts à payer pour les dettes publiques tous les ans. Donc, toutes latitudes pour investir toutes entrées fiscales dans le développement et la recherche. Les largesses du passé nous coûtaient encore des déboires pour de nombreuses années. Les problèmes budgétaires, c’était pas une petite bière. Mais, tant qu’on à la confiance. La cigale de jadis devait encore se serrer la ceinture. La cigale pouvait toujours la desserrer et prendre son envol, plus tard. C
« Nous étions timides, mais nous nous soignions ! ». Notre dette diminuait d’année en année, mais, peut-être, à un rythme qui ne correspondait pas au progrès de nos challengers économiques. Dette interne, payée par "nouzaut", les belges, avec nos Bons d’États et nos impôts des contribuables. Faut pas se tromper, pas d’impact vers l’extérieur. "Ça ira mieux demain", chantait Annie Cordy. Tant qu’il y a de la sauce, il y a de l’espoir.
Ils sont toujours aussi fous, ces Romains. Ils le disaient "que de tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves". Ce n’est peut-être pas de bravoure au menu, ces derniers temps...
Mais, revenons sur ce pays qui prenait la place d’honneur au palmarès des bons élèves de l’Europe.
La Finlande avait donc mérité la médaille d’or. Et, de l’or symbolique par habitant, elle en avait quelques pépites. La Finlande, pays de quelques 338.145 km2 à la population autour de 5,3 millions d’habitants (densité de 17,25 habitants par km2) et une démographie qui augmentait à vitesse réduite mais constante. Le pays de Nokia possédait un parlement unicaméral constituant constitutionnellement l’autorité législative suprême. On y parlait le Finnois et l’Anglais comme langue secondaire obligatoire.
On oubliait, tout de même, d’où venait la Finlande. Avant Nokia, ils ont eu aussi une crise qui était plus profonde que la crise actuelle en Belgique. Le modèle finlandais sans procédure de redressement préliminaire, faut pas nous la faire. Fallait pas jouer les "dikkenek".
Pour tous les Finnois, un matelas solide de couronnes même eurotisées, ça se trouve pas sous le sabot d’un renne. La sécu pour retraités, même en Finlande, au niveau correspondant à celui dont ils jouissaient pendant leur vie active, c’est pas des cacahuètes. La transparence de l’activité politique le désignait comme le pays le moins corrompu. Dociles, les recettes fiscales étaient très élevées et bien comprises telles quelles par la population, mais elles étaient dépensées ensuite à bon escient, en connaissance. L’économie en profitait en premier lieu, suivie par les infrastructures et l’éducation qui restait l’idée maîtresse de l’avenir. La maîtrise du budget sans dettes du passé donnait, sans conteste, un confort très productif. La différence importante se retrouvait dans la partie du "gâteau" beaucoup plus important allouée par les Finnois à la R&D. Cela se comprendrait, paraît-il, par une excellence gestion.
La Belgique, 30.528 km2 et presque 11 millions d’habitants. Une densité de 346 habitants par km2 et ayant 3 communautés concurrentielles et 3 langues officielles en plus de l’anglais comme langue du commerce. Mais alors question politique, une imbrication pas possible décidée à la proportionnelle. Un mal, ce dernier point ? Non, démocratiquement, plus conforme à la représentation des électeurs, mais, certainement, plus lourd à mettre en place. Les compromis, on aime et on est reconnu comme spécialiste, mais il fallait en trouver la sortie. Bruxelles restait la moelle épinière, même si elle fait râler plus d’un, même avec sa raideur désargentée. Un Nokia belge ou quelque chose de similaire, bien à nous, serait une des priorités du nouveau Le Plan Marshall en Wallonie. La Flandre, elle, semblait jouer sur plus le velours, avec des usines aux nombreux travailleurs. En parallèle, dans le monde la technologie, la Belgique se redressait, la productivité était en hausse par rapport à l’année précédente. Tout semblait, donc, aller dans le bon sens. Pas, vraiment cependant.
Le « chief economist d’Agoria », Remi Boelaert, concernant les Technologies de l’Information et des Communications, ajoutait un nouveau vocable à ce que les informaticiens ressentaient depuis quelques temps avec les pertes d’emplois. La "délocalisation". Elle ne se suffisait pas en tant que telle, elle devait s’affubler du nouvel adjectif de "rampante". L’amélioration ne serait ainsi que toute théorique quand on voyait dans la pratique que les sociétés occidentales n’investissaient plus là où elles travaillaient mais étaient conquises par le charme des Pays de l’est ou d’Asie.
Mais, la valse des bonnes et de mauvaises nouvelles continuait. En octobre 2007, on apprenait que les faillites avaient explosé. Les problèmes politiques à la recherche d’un gouvernement pendant plus de six mois y étaient pour quelque chose. Après la valse sadomasochiste politique que nous avions vécue en Belgique, rien d’anormal.
L’interview de Bernard Hanin, président de l’association des économistes de l’Université Catholique de Louvain, paraissait presque obsolète, trop euphorique. Il avait publié les actes d’un colloque sur l’économie wallonne et l’analyse du plan Marshall wallon. Il en ressortait qu’à l’occasion des 25 ans de l’Association des économistes, il fallait réunir un certain nombre d’économistes de Louvain ainsi que d’anciens économistes qui étaient surtout de terrain et de voir ce lien entre l’académique et les activités, l’expérience de terrain autour d’un plan jeune, qui se mettait en place petit à petit et qui a le mérite de vouloir rassembler l’ensemble des forces vives de la Région wallonne toutes ensembles, de vouloir travailler dans la même direction avec cinq axes prioritaires, sectoriels vraiment importants : science du vivant, aéronautique, aéronautique, aérospatial, transport et logistique, agroalimentaire et génie mécanique comme « core business ». Les pôles de compétitivité, surtout, le privé, le public et l’académique pour se trouver face à une Wallonie qui est constituée d’une myriade de petites entités. Tout une programme, que je n’oserais couper tellement l’enthousiasme fait du bien :
On lisait, encore, ailleurs. Tenez vous bien, car cela va vraiment roucouler :
Belgium 10 points « Mais comment faites-vous pour afficher d’aussi bonnes performances budgétaires et une telle diminution de la dette publique ? » La question vient d’un observateur en provenance d’Italie, un pays qui reste particulièrement fragile sur ces deux plans. Une seule réponse à lui donner : la rigueur et le sérieux. Et parfois, c’est vrai, quelques petites ficelles et autres astuces budgétaires, mais cela c’est une autre histoire... En plein bouclage du contrôle budgétaire, l’agence de notation Moody’s avait apporté un petit cadeau dans la hotte de Didier Reynders et de ses collègues. Certes, ce n’est pas encore le nirvana. La Belgique n’a pas encore rejoint le club très fermé des emprunteurs les plus sérieux, ceux qui se drapent d’un « triple A ». Mais elle s’en approche. Elle se situe un petit cran au-dessous, avec désormais une perspective « positive », ce qui autorise tous les espoirs. Bon, soyons honnête, un « triple A » ne devrait pas fondamentalement changer la vie de nos concitoyens. Même l’Etat belge ne devrait pas percevoir une grande différence en termes de financement, tant l’écart avec les meilleurs s’est déjà singulièrement rétréci au fil des années. Mais cela constituera sans aucun doute une sorte de reconnaissance, une espèce de « légion d’honneur » attribuée à tous ceux qui ont participé au redressement d’un pays, parfois au prix de sacrifices importants. Petit bémol, il reste encore du chemin à parcourir. Les Belges ne doivent certes plus travailler pendant une année entière pour couvrir leur endettement — nous sommes passés sous le seuil des 100% du ratio dette/ produit intérieur brut en 1993 —, mais nous restons encore à distance appréciable de l’objectif des 60%. La Belgique a toujours redouté que le critère de la dette ne (re)devienne plus contraignant dans le chef des autorités européennes. Dans le Traité de Maastricht et le pacte de stabilité, ce qui compte, on le sait, c’est l’orientation baissière de ce ratio. Or, manifestement, à cet égard-là, la Belgique fait figure de très bon élève, ayant fait décroître son ratio de 137% en 1993 à 94% en 2005 (et 91% attendu cette année). Il n’en reste pas moins qu’un passage au « triple A », avec pour le surplus les félicitations du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne, permettrait une fois pour toutes à la Belgique de tourner le dos à son passé et envisager ainsi l’avenir plus sereinement."
Étonnant, non ? Lire tout cela dans le rétroviseur. On se croirait rêver dans un autre monde. La crise mondiale et l’ère Obama étaient encore dans les limbes. A peine, un peu plus de deux ans d’âge. Car, après, patatra : le cataclysme, le pouvoir d’achat dans les chaussettes, les subprimes, la confiance ébranlée dans les banques, le tsunami de la finance et des entreprises industrielles. Toute la planète s’était enrhumée d’une grippe H9N9 futuriste.
L’investissement américain en Belgique allait ralentir, était-il dit, dès décembre 2008. Renforcer l’attractivité proposait alors l’AmCham. En même temps, l’emploi américain se saoulait en buvant la tasse depuis novembre. Chacun a ses problèmes et ses rabots "made by ...".
Alors, avoir toutes les cartes en main pour rebondir après la crise... sauf l’union, cela faisait un peu "peu" comme arguments. Une économie ouverte vers l’extérieur est une chance ou une malchance selon les stratégies de l’intérieur avec ou sans filets. Cela représentait un peu trop de problèmes cruciaux et plus que conjoncturels. Du coup, la caisse devait avoir quelques fuites pour soutenir les banques pour ne pas voir couler ce qui restait avec de timides appels au secours à la surface. Sans gouvernement pendant un an, a laissé des traces indélébiles. La simplification administrative, préconisée aujourd’hui, c’est bien. L’entente et la collaboration entre les différents niveaux du pouvoir, ce serait certainement mieux. L’IMD (Institute of Management and Development) nous classe désormais à la 47ème place sur 57 pour l’efficacité. Même niveau que les Russes ou les Polonais. Les paperasseries des institutions et de la justice sont passées au niveau kafkaïen. C’est devenu une structure fédérale qui ne se retourne que vers ses propres intérêts, partagée entre le régional et le communal. En plus, l’institutionnel dans la petite lucarne, prête à sauter à la moindre incartade dans des répliques en cascade. Que la poignée de main soit réelle, qu’elle soit virtuelle par l’intermédiaire d’Internet ou de Facebook, peu importe, mais surtout retrouver son bruit caractéristique avec le sourire de la crémière.
Pour corser le tout, il y a, juste avant les élections que l’on a mixées avec les européennes, les nouvelles "affaires". Le systémique de la crise économique qui sort son coup de Jarnac de la politique pour rimer avec comique. Ces "affaires" qu’on soupçonnait dans les grandes lignes et celles qui étaient écrites en petites lignes et qui ressortent du chapeau de l’éthique violée dans les moments les plus propices. Les anciens "copains" avec le "team spirit" en deviennent même "infréquentables". On ne demande même plus ce que les électeurs en pensent, on s’exclut d’office de la proportionnelle. On en devient sectaire, dichotomique. La gauche est redevenue l’opposé de la droite à en devenir étrange après une navigation entre deux eaux. Heureusement, il y a ceux qui ont toujours eu des pas de recul et qui se réveillent en coulisses.
"La Belgique a mal à son économie" écrivait Bruno Colmant, Docteur en Économie Appliquée. Le Royaume aurait commencé son aggiornamento. En quelques trimestres, tout a basculé. Stabilité institutionnelle, dette publique qui excède à nouveau une année de PIB, géographie de la richesse sans les armes de l’inflation ou de la dévaluation pour rectifier et qui ne laisse que l’impôt pour réagir, une vague du vieillissement qui grossit sans que la démographie puisse le compenser.
Les crises sont cycliques ou systémiques, mais l’attentisme est plus dangereux. Pour contrer le mouvement, un subtil mélange de confiance entre traditions et transformations radicales sera nécessaire dans une action disciplinée en garder des entreprises sous le giron national ou, au moins, européen, en fonction de la confiance en l’Europe. La formation, la mobilité, l’urbanisme et les pouvoirs publics sont les mamelles d’un redressement possible.
La zone euro subit, désormais, un chômage au plus haut de 8,6%. Le pic a été apparemment atteint en Espagne avec 18,1%. La France plane, elle, à l’altitude de 8,9% de chômage. En Belgique, certains secteurs sont, de plus en plus, sinistrés. Rien de très glorieux, tout cela. Comble de comble, on apprend que le manque de culture d’entreprise et l’instabilité politique poussent les investisseurs à bouder la Belgique.
Depuis, il y a les Indiens, avec Mittal, qui sont sortis du bois. Eux, aussi, n’ont plus l’allant des débuts pour respecter les promesses. On ferme des haut fourneaux ou on met ceux-ci au repos pour une durée indéterminée. En informatique, le patron indien d’Infosys disait récemment que l’Inde ne commettrait pas les erreurs de l’Occident". Les salaires, les conditions de travail rejoignent, d’après lui, ceux de l’Occident. Pas d’état providence obèse trop difficile à financer, pas d’approches coûteuses des questions énergétiques ou environnementales, qui lui semblaient les pires erreurs.
Sommes-nous prêts à assumer une transformation des consciences et des acquis durement gagnés avec une histoire de combats sociaux et militaires ? Voilà la question de base à se poser. Autant en tirer des conclusions en fonction de la réponse.
La démocratie est en perte de vitesse dans le monde. L’extrême droite populiste grimpe aux Pays Bas. L’illusion d’un avenir radieux n’est plus. Faire la fine bouche et ne pas "jouer avec", comme on dit chez nous, serait nous condamner à court ou moyen terme. Le protectionnisme, on en rêve dans le bas et on abomine dans le haut. On a dit, haut et fort, « Nous sommes entrés en récession ». C’est bien de l’avouer. Participer n’est ce pas aussi régner quelque part ?
Alors, un « Bye bye, Belgium » dans un « Pays inachevé », comme nous l’apprenait la télé ?
Dans les années 60, la population s’enflammait et les hommes politiques gardaient la tête froide. Aujourd’hui, c’est un peu l’inverse. Enfin, la tête froide, cela dépend des jours et de quelle tête.
Mais à part cela, Madame la Marquise, tout ira très bien, sans culpabiliser et avec de l’unité d’une devise qui nous était chère, il n’y a pas si longtemps.
N’oubliez surtout pas que, chez nous, sur nos tables de nuit, on garde toujours un verre plein et un verre vide. C’est vrai, quoi, il y a, toujours, des jours où, on a soif et des jours où, on n’a pas soif.
Après les sondages, à vous les studios français et les urnes, puisqu’on nous le dit d’encore plus haut.
Sera-ce aussi un "mea culpa", chez vous ?
"Un roitelet apprivoisé, vaut mieux que rossignol effarouché"...
Mais, si, d’aventure, vous avez un appareil pour dé-raboter, n’hésitez pas, à contacter qui de droit.
Citations :
- "Economiste : expert qui saura demain pourquoi ce qu’il a prédit hier n’est pas arrivé aujourd’hui", Desproges
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"Le bon Dieu a créé les hommes de manière que la première moitié emmerde l’autre moitié", Guy Bedos
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"Rien ne focalise autant l’esprit que la vue permanente d’un concurrent qui peut vous balayer du marché", Wayne Calloway