Du passé, faisons table rase

par Papybom
lundi 16 mars 2009

Sans vouloir reprendre cette phrase qui provient de l’Internationale, dont le texte a été écrit par Eugène Pottier en 1871, ne serait-il pas temps de regarder l’avenir ?
Dans les luttes intestines des parties politiques, le passé est omniprésent. C’est l’argument choc pour déstabiliser l’adversaire. Pourtant l’électeur ne relève pas.
 
Nous ne pouvons oublier :
Les diamants de Bokassa. Valéry Giscard d’Estaing.
Le sang contaminé. Fabius.
Le Rainbow Warrior. François Mitterrand……..
 
La liste serait interminable. Dans le livre : Histoire secrète de la V République. Aux éditions La Découverte vous trouverez plus de 700 pages instructives avec un index des impliqués. Les livres de Jean Montaldo sont également enrichissants.
 
Nous pouvons, avec une petite recherche, connaître les implications de nos dirigeants politiques. Cependant, ces gens là sont souvent encore en place. Scrutin après scrutin, ils se représentent et sont réélus.
L’épaisseur du compte en banque tient lieu d’édredons et de somnifères pour des nuits sans scrupules. 
 
Mais le plus grave, voire incompréhensible, c’est une lapalissade je vous l’accorde, c’est qu’il se trouve des électeurs qui votent pour eux. L’ironie veut qu’ensuite, ils se plaignent. La carte d’électeur n’est pas un jouet, et pire encore, elle n’est pas monnayable. Même pour une place en crèche, un appartement en HLM ou un poste en mairie. Ce petit profit passager, creuse la tombe de la démocratie. Le doigt dans l’engrenage…vous vous souvenez !
 
En parcourant des articles sur ce site, j’ai relevé des propos consternants. Sur un homme politique, cette phrase avec plusieurs variantes :
« Quant il était ministre, il n’a rien fait. C’est un ventre mou. ». Voila bien que l’on crie haro sur ce pelé, ce galeux d’où vient tout le mal. On va reprocher plus à celui qui n’a pas fait assez, qu’à celui qui traîne un lourd passif. C’est l’apologie machiavélienne du prince des voleurs.
 
Autre grossièreté en politique : l’honnêteté. L’honnêteté paye, mais elle ne semble pas payer assez pour convenir à certains. Jospin, qui avait une image de pasteur protestant rigoriste, en a fait l’amère expérience : les électeurs ont préféré le filou roublard, mais bon vivant, au psychorigide honnête...Et n’oublions pas ce précepte : "Tout ce qui est rare coûte cher, l’honnêteté politique est rare, donc l’honnêteté politique coûte cher"
 
 Autre aberration et paradoxe, pour ce peuple descendant de Molière, Chteaubriand, Marie-Madeleine de La Fayette ; la prime à l’inculture. Actuellement, on retient plus : « Casse toi, pauv’con » que « Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de nous cacher aucun de mes sentiments et de vous les laisser voir tels qu’ils sont. ».
 
Dans notre jungle des hommes d’état et de pouvoir corrompus, ne devrions-nous pas changer de concept et redevenir puriste. Est il encore possible de faire table rase et de nettoyer les écuries d’Augias des litières politiciennes.
 
Notre liberté, chaque jour recule. Nous arrivons dans un monde ou la critique, nous mènera au cachot. Une adresse IP, pouvant déclencher une lettre de cachet. La France à perdu la liberté d’un Gavroche, prêt à mourir pour le droit de chanter. 
 
La seule solution : Inscrire dans les tables de la loi, qu’un condamné politique doit être inéligible à vie. Dans un Vatican citoyen, combien de politique seraient excommunié du paradie des profiteurs ?
 
Faire table rase de ces ripoux combinards, permettra sûrement l’éclosion de dirigeants servant la France sans se servir. 
  
Proverbe africain : "la vérité est amère, le mensonge est sucré..."
 

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