Etre solidaire c’est oser et ne pas laisser quelqu’un sur la route

par CHALOT
lundi 8 avril 2024



Smina Kernoua qui a connu la pauvrete et le mépris et qui raconte dans ce livre émouvant son itinéraire

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/65562

est 24 h sur 24 sur le terrain à aider les sans rien.

 

Jeudi dernier elle a rencontré sur son chemin une femme âgée, malade, sans toit, elle lui a trouvé des habits et lui a cherché un abri.
 

L' hôpital n'a pas voulu prendre en charge cette femme et la mettre en sécurité une nuit.
 

Smina exprime sa tristesse dans ce poème...

 

Comme elle l'a fait à chaque fois, elle n'a pas baissé les bras et a trouvé après des heures de démarche, un hébergement pour cette dame

 

JF Chalot

Dans le silence blanc de l'hôpital,
Elle cherche en vain son chapitre final,
Une femme fragile, l'âme en balade,
Demande repos avant que ne s'élève l'aubade.


Épuisée, le cœur lourd, elle supplie,
Pour un moment de paix dans sa nuit,
Mais le temps s'échappe, sourd aux prières,
Laisse son espoir suspendu en l'air.

"Je demandais juste du repos," dit-elle,
Avant que la vie reprenne sa querelle,
Mais les murs blancs restent imperturbables,
Sa voix, dans le tumulte, presque insaisissable.

Fatiguée mais encore debout,
Elle porte ses rêves, malgré tout,
Dans ses yeux, un éclat de résilience,
Malgré le refus, elle trouve la brillance.

La nuit s'efface, le jour se lève,
Elle trouve sa force, étrange sève,
Dans l'adversité, elle trouve sa voie,
Même fragile, c'est elle contre soi.

Alors, elle avance, malgré le désarroi,
Dans cet hôpital, elle tisse sa foi,
Un repos refusé, mais jamais son espoir,
Dans le silence, elle commence à voir.

Que même fragile, même fatiguée,
Elle est forte, dans l'ombre projetée,
Un moment de repos peut être nié,
Mais jamais son courage, éternellement lié.

Ainsi va sa quête, dans la tourmente,
Une femme, une guerrière, éclatante et ardente,
Son repos refusé, mais sa force retrouvée,
Dans un hôpital, une lumière s'est levée.

Courageusement, elle poursuit sa route,
Dans chaque silence, son cœur redoute,
Mais avec chaque pas, elle reconstruit,
Un havre de paix, dans la nuit qui luit.

 

Smina Kernoua
 


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