La France tire toute l’Europe vers le bas
par Perceval
mercredi 11 septembre 2024
Même si les Français se sont (relativement) retrouvés fier et heureux dans leur pays (loin des débats politiques minables et des combinaisons stupides de la Gauche extrême) durant la trêve olympique, nos problèmes d'incompétence économique, d'insouciance sociale, de déliquescence éducative et d'endettement généralisé (des collectivités, de la sécu, de l'Etat, des entreprises, des ménages) risquent non seulement d'obérer notre avenir économique mais aussi celui de nos partenaires européens (qui n'ont aucune raison de payer pour notre social et nos errements politiques)
La France, too big to fail ?
Parmi les arguments des adorateurs de la sociale pour toujours plus dépenser (le social n'a évidemment jamais de limites, c'est un puit sans fond), pour faire de la relance keynésienne (comme en 1930) ou une politique de la demande (de produits importés de chine principalement) l'idée exprimée parfois par certains d'une prise d'otage de nos partenaires européens (un peu comme la prise d'otages des usager durant les grèves de la SNCF)
- Les Européens auraient peur de faire exploser l'Europe (et de nous exclure de ce club qui a pourtant des règles auxquelles nous avons adhéré)
- Les Européens devraient prendre en exemple les adorateurs de la sociale français, généraliser sans doute un "modèle" qui provoque le déclassement, la gabegie et à terme la perte de confiance des milieux financiers (sans qui les adorateurs du social ne mangeraient pas tous les jours à leur faim)
Selon les nostalgiques de Gauche et de Droite la France resterait une grande puissance, aurait les moyens de se développer sans l'Europe (et ces méchants à Bruxelles qui ne font rien que nous empêcher) et pourrait même terroriser ses voisins avec son armement nucléaire (pourquoi pas une nouvelle guerre entre la France et l'Allemagne dans 10 ou 20 ans quand la France, ivre de dettes et de social, se retrouverait le dos au mur, sans crédit ni capacité d'emprunter ?
La France, puissance de second rang, compte désormais 60 % de nostalgiques totalement déconnectés de la réalité
- La Gauche tout entière (soit 30%) qui se croit alternativement en 1936 ou en 1981 et pense que nous sommes toujours une puissance industrielle et commerciale
- L'Extrême droite (30% aussi des voix) qui elle lorgne du côté de l'Empire Français (les années 30), croit que sans force de travail étrangère les Français retrouveraient le goût du travail dans les champs ou les usines (pour fabriquer quoi ?)
Tout cela n'est pas sérieux et si tant de Français croient encore que la politique aurait le pouvoir de changer la vie (en mieux) ils se font de très grosses illusions sur nos forces et le Club européen.