Trois chutes mortelles sur le « Toit de l’Europe »

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mercredi 8 août 2007

Trois alpinistes allemands on été retrouvés morts alors qu’il gravissaient le Mont-Blanc. Retrouvés encordés à 3 000 mètres d’altitude, ils auraient fait une chute de plusieurs centaines de mètres.

Du haut de ses 4 810 mètres, ce plus haut sommet d’Europe ne s’est pas une nouvelle fois laissé gravir... infranchissable pour ces alpinistes d’outre-Rhin partis à sa conquête.

Ayant quitté le refuge Grands Mulets samedi vers 13 heures, leur désir était d’atteindre le toit de l’Europe. Dimanche soir, s’inquiétant de ne pas les voir rentrer dans les délais prévus, leurs proches avaient alerté les secours. Deux hommes, dont un résidant en Suisse, et une femme âgés de 34 à 51 ans, « étaient encordés, ils ont été découverts vers 3 000 m d’altitude après avoir fait une chute de plusieurs centaines de mètres », selon le capitaine Régis Lavergne, chef du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).

Non repérés par les sauveteurs sur les voies traditionnelles d’accès au sommet, côté français et côté italien, les corps ont pu être retrouvés grâce aux indications du gardien du refuge. Partis en même temps qu’une cordée italienne, les sauveteurs ont pu apprendre par cette dernière que les victimes ont désiré emprunter une autre voie, moins « classique ».

Repérés par hélicoptère lundi soir, leurs corps, ont été redescendus à Chamonix mardi.

La liste s’alourdit : 17 alpinistes ne sont pas revenus des Alpes depuis cet été. Côté randonnée, le bilan est également lourd : 12 personnes sont mortes, tous massifs confondus.


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