Pourquoi je vote RN sans être raciste… et pleure pour Gaza sans être islamiste

par Là où ça brûle
jeudi 3 juillet 2025

On me dit qu’il faut choisir un camp. Être de gauche ou de droite. Pro-Palestine ou pro-Israël. Accueillant ou raciste. Féministe ou islamophobe.

Et si je refusais cette logique binaire ?

Voici le cri d’une femme française, lucide, humaniste et patriote, qui en a assez de devoir se taire pour rester "acceptable".

Pourquoi je vote RN sans être raciste… et pleure pour Gaza sans être islamiste

 

Je ne suis ni raciste, ni gauchiste, ni islamophobe, ni antisémite.

Je suis une femme française. Une citoyenne lucide.

 

Le vrai problème, ce ne sont pas les peuples.

C’est ceux qui les dirigent.

Les fanatiques. Les récupérateurs. Les hypocrites.

 

Ceux qui, d’un côté, prêchent la tolérance en France mais soutiennent des régimes qui voilent et bâillonnent les femmes.

Et ceux qui, de l’autre, se disent garants de la démocratie tout en massacrant des civils, et en votant des lois d’apartheid.

 

Je suis fatiguée de devoir choisir entre deux hontes.

Alors je choisis la lucidité. La liberté. L’humanité.

 

Je rêve d’un jour où le peuple, ici comme là-bas, dira enfin non.

Non à tous ceux qui parlent en son nom pour semer la haine.

Non à ceux qui occupent, qui tuent, qui imposent leur loi.

Non à ceux qui nous veulent divisés, soumis ou silencieux.

 

Je ne suis pas de leur camp.

Je suis du camp des vivants.

 

 

Et j’en ai assez de voir mon pays sombrer pendant que le monde regarde ailleurs, ou détourne les yeux au nom du "politiquement correct".

 

Je n’ai pas de haine, mais j’ai des yeux et une mémoire.

 

En France, des quartiers entiers sont gangrenés par l’insécurité, les trafics, la pression communautaire, les femmes invisibles, et une religion qui impose sa loi dans l’espace public.

On nous dit de ne pas "faire d’amalgame", pendant que des gamines de 12 ans se font insulter parce qu’elles portent un short.

 

Et pendant ce temps, la gauche préfère fermer les yeux pour ne pas "faire le jeu de l’extrême droite", pendant que la droite molle fait des courbettes à Bruxelles, et que la République recule en silence.

 

Alors oui, aujourd’hui je penche vers le RN.

Non par racisme.

Mais parce qu’il est le seul à oser dire tout haut ce que beaucoup vivent tout bas.

 

Mais je n’ai pas retourné ma veste.

Je ne suis pas devenue aveugle pour autant.

 

Je vois aussi le massacre à Gaza,

les bombes qui tombent sur des cafés, des écoles, des hôpitaux.

Je vois les colons fanatiques protégés par l’armée israélienne, qui brûlent des oliveraies, qui terrorisent des paysans, qui poussent des familles entières hors de leur maison.

Je vois le gouvernement Netanyahou coloniser, mentir, écraser.

 

Et là encore, je refuse le chantage :

Je peux être contre le Hamas sans soutenir Israël.

Je peux pleurer les enfants israéliens sans justifier le carnage à Gaza.

Je peux aimer mon pays sans vouloir fermer ses portes à ceux qui fuient la guerre et la misère.

Je peux refuser l’immigration incontrôlée sans rejeter les étrangers.


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