Poutinistes, ouvrez les yeux : votre héros est un despote, pas un sauveur !

par Giuseppe di Bella di Santa Sofia
samedi 31 mai 2025

Assez ! En 2025, alors que les agissements de Poutine crèvent les yeux, des poutinistes s’obstinent à gober sa propagande, défendant un tyran qui sème le chaos en Géorgie, en Ukraine, en Moldavie, tout en muselant son peuple. Cette tribune est un cri de colère contre leur aveuglement et un appel à ouvrir les yeux : Poutine n’est pas la Russie et ses mensonges ne méritent que mépris.

Franchement, ça dépasse l’entendement. En 2025, alors que le monde entier voit clair dans les manigances de Vladimir Poutine, il y a encore des âmes perdues, des esprits engourdis, qui avalent sa propagande comme si c’était la parole divine. Ces poutinistes, ces disciples béats d’un autocrate cynique, me mettent hors de moi. Comment peut-on être aussi aveugle, aussi complaisant, face à un régime qui piétine la vérité, la liberté et la dignité humaine ? Comment peut-on défendre un homme qui, sous couvert de "protéger les russophones" ou de restaurer la "grandeur de la Russie", sème le chaos, manipule les faits et enchaîne son propre peuple ? C’est à hurler.

Commençons par le cœur du problème : la propagande de Poutine. C’est une machine sophistiquée, une usine à mensonges qui mélange habilement vérités déformées, théories du complot et récits héroïques taillés sur mesure pour les esprits faibles. Poutine se présente comme le sauveur des russophones opprimés, le rempart contre un Occident soi-disant décadent. Et ça marche ! Des gens, ici, en France, en Europe, partout, tombent dans le panneau. Ils répètent, comme des automates, que l’OTAN est l’agresseur, que l’Ukraine est un nid de nazis, que Poutine défend une "morale traditionnelle" contre un complot global. Sérieusement ? Vous avez oublié ce qu’est la réalité ? Vous avez rangé votre cerveau au placard ?

Regardez l’histoire récente, bon sang ! Ce n’est pas la première fois que Poutine joue la carte du "protecteur des russophones" pour justifier ses agressions. Souvenez-vous de la Géorgie en 2008. Sous prétexte de défendre les populations russophones d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, la Russie a envahi un pays souverain, semé la destruction et consolidé son emprise sur des territoires séparatistes. Résultat ? Des régions entières sous contrôle russe, des populations déplacées, et une Géorgie mutilée. Est-ce ça, votre idée de la "justice" ?

Et l’Ukraine ? Depuis 2014, Poutine a annexé la Crimée, une violation flagrante du droit international, toujours sous le même prétexte : protéger les russophones. Puis il a attisé la guerre dans le Donbass, armant des séparatistes, envoyant des mercenaires, tout en niant effrontément l’implication de son armée. Et depuis 2022, c’est l’escalade totale : des villes rasées, des civils massacrés, des hôpitaux bombardés. Bucha, Marioupol, Kharkiv… Vous pensez que c’est l’OTAN qui a fait ça ? Vous croyez vraiment que l’Ukraine, qui lutte pour sa survie, est le méchant de l’histoire ? Si oui, vous êtes soit manipulés, soit complices.

Et que dire de la Moldavie ? Depuis des décennies, la Russie maintient une présence militaire illégale en Transnistrie, une région séparatiste qu’elle contrôle de facto, toujours sous le même refrain : défendre les russophones. Des troupes russes stationnées sur le sol d’un pays souverain, des dépôts d’armes qui menacent la stabilité régionale et des habitants pris en otage d’un conflit gelé. C’est ça, le "noble combat" de Poutine ? Une mascarade géopolitique pour maintenir son influence, rien de plus.

Mais les poutinistes ne veulent pas voir ça. Ils préfèrent scroller sur des chaînes Telegram douteuses, liker des posts conspirationnistes sur X, ou s’abreuver de vidéos YouTube qui recyclent les narratifs du Kremlin. Ils poussent des cris d'orfraie, en hulant à l'infox, dès qu’un rapport de l’ONU, une enquête indépendante ou un témoignage de victime vient contredire leur idole. Ils s’enferment dans une bulle où Poutine est un héros, un stratège infaillible, un rempart contre l’Occident. Et pendant ce temps, ils ignorent une vérité criante : en Russie, la démocratie est une farce. Les élections ? Truquées, verrouillées, manipulées. Les opposants ? Emprisonnés, empoisonnés ou assassinés. Les médias ? Muselés ou transformés en porte-voix du Kremlin. Vous voulez des preuves ? Regardez Navalny, mort dans des conditions suspectes. Regardez les journalistes indépendants forcés à l’exil. Regardez les résultats électoraux qui donnent à Poutine des scores dignes d’un dictateur nord-coréen. Et vous osez parler de "souveraineté populaire" ?

Ce qui me rend fou, c’est cette paresse intellectuelle, ce refus obstiné de réfléchir. Les poutinistes ne cherchent pas la vérité, ils veulent une narrative qui les arrange. Poutine leur vend un monde binaire : d’un côté, les "gentils" (lui et ses alliés autoproclamés), de l’autre, les "méchants" (l’Occident, les élites, les médias). Et ils achètent, les yeux fermés. Ils ne réalisent pas qu’ils sont les pions d’un régime qui méprise la liberté, la leur comme celle des autres. Ils ne voient pas que Poutine n’a aucun respect pour eux, pour nous, pour personne. Tout ce qu’il veut, c’est son pouvoir, son palais doré, son contrôle absolu.

Et puis, il y a cette accusation grotesque de "russophobie". Dès qu’on critique Poutine, on se fait taxer de haïr la Russie. Quelle absurdité ! Poutine n’est pas la Russie. La Russie, c’est un peuple riche d’histoire, de culture, de littérature, de science. C’est Tolstoï, Tchekhov, Gagarine. Ce sont des millions de citoyens qui, eux aussi, souffrent sous le joug d’un régime autoritaire. Critiquer Poutine, c’est dénoncer un tyran, pas insulter un peuple. Dire qu’on n’aime pas Poutine, c’est refuser de cautionner un homme qui emprisonne ses opposants, manipule son peuple et exporte la guerre. Ce n’est pas être "russophobe", c’est être lucide. Alors, arrêtez avec ce chantage intellectuel minable. Aimer la Russie, c’est souhaiter qu’elle se libère de ce despote, pas l’applaudir pendant qu’il la saigne.

Alors, à vous, les poutinistes, j’ai envie de hurler : réveillez-vous ! Sortez de votre transe. Vous pensez défendre une cause noble ? Vous ne faites que relayer les mensonges d’un autocrate qui se moque de vous. Vous pensez être des rebelles contre "le système" ? Vous êtes les idiots utiles d’un dictateur qui méprise tout ce que vous prétendez défendre. La liberté de pensée, ce n’est pas avaler une propagande pour en rejeter une autre. C’est chercher la vérité, même quand elle est inconfortable, même quand elle demande du courage.

Oui, l’Occident a ses défauts. Nos démocraties sont imparfaites, nos gouvernements font des erreurs, parfois graves. Mais comparer nos sociétés, où l’on peut critiquer, manifester, voter librement, à un régime qui écrase toute dissidence, c’est une insulte à l’intelligence. Alors, de grâce, arrêtez de faire les perroquets du Kremlin. Lisez, vérifiez, réfléchissez. Allez voir les rapports d’Amnesty International, les enquêtes de Bellingcat, les témoignages des victimes. Et si vous voulez vraiment être des rebelles, commencez par défier les mensonges de Poutine. Ce serait un bon début.


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