Quand la bataille se joue dans les médias

[...]Mais si les petits candidats se plaignent du vide médiatique, les grands candidats finissent eux par se plaindre du trop-plein. C’est surtout vrai lors de déplacements ou de visites de terrain - dans une usine ou un hôpital, par exemple. « François Bayrou veut faire une campagne basée sur la simplicité et la proximité : lorsqu’il arrive précédé de vingt caméras et de trente journalistes, c’est le message inverse qu’il produit  », se désole l’attachée de presse du candidat. Car aux représentants des médias classiques s’ajoutent désormais des journalistes et caméramans de sites Internet. Certains identifiés comme Agoravox, d’autres totalement méconnus, mais dont la diffusion peut être large : c’est là une des nouveautés de cette campagne électorale.[...]