MACRON et le ricanement du JOKER, comment la foire démocratique prépare l’avènement du trans-politique
par DerWiderstand
mardi 6 août 2024
Nous nous battons et débattons à l'aune d'outils politiques sans nous rendre compte que l'ère de la politique est peut-être derrière nous. Nous rentrons, avec Macron, dans l'ère du "trans-politique".
Contre l'armée britannique, les Zoulous ont certes remporté une bataille avec des arcs et des flèches. Mais le Zoulouland a été détruit... Nous en sommes là : des Zoulous face non plus face à une armée supérieure en nombre, mais face à des Banques-Etats, face à l'Intelligence Artificielle, face à des sinistres jokers qui jonglent avec nos démocraties comme avec des grenades.
L'étrange moment historique que nous avons la disgrâce de traverser est-il le fait du parti de la discorde ou de la volonté d'une présidence avariée ? Les temps sombres inclinent à prendre de la distance par rapport au temps médiatiques, à recourir à l'éclairage de la bougie. On découvre alors les ombres chinoises d'un pouvoir cybernétique qui agit depuis longtemps contre l'ordre cosmique de la société, contre la beauté et la tradition. Alors, politique de gribouille d'un communiquant narcissique parvenu au pouvoir ou agenda mondial cyber-planifié ?
Quelle que soit l'option choisie, tenons pour hypothèse que le macronisme ne relève pas plus du champ politique que l'art conceptuel ne relève de l'art : l'ère du trans-politique est ouverte. Il y a une erreur sur la marchandise, fatale à notre compréhension et à notre survie. Cette confusion des genres nous maintient dans l'illusion des lendemains qui chantent. L'enchaînement des événements récents, répression pandémique, tambouille politicienne, élections confiscatoires, détournement diversitaire des JO, montre que nous avons quitté le champ de la politique - même politicienne - pour entrer dans autre chose. Dans cette séquence, il s'agit de maintenir un état de stupeur permanent. Mais il y a aussi et surtout un arrière-plan beaucoup plus froid et planificateur ; en d'autres termes, un agenda globaliste. L'utopie « diversitaire », mis en exergue par Mathieu Bock-Coté, sert moins la diversité qu'à « faire diversion ».
La discrimination de ces deux moments, un temps court et médiatique, un temps long et mécanique, relève sans doute d'une stratégie globale : la trans-politique. Ce n'est qu'au terme d'une longue réflexion inspirée sur l'art conceptuel (que l'on pourrait appeler du « trans-art »), aidé par la lecture de l'ouvrage « L'imposture de l'art contemporain », que le plan s'est pour moi révélé au grand jour. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il n'y a aucune place laissé au hasard, aucune circonstance atténuante. Juste l'adaptation à ce qui advient selon un plan d'effacement de la société inscrit depuis 200 ans dans la culture d’État. D'un certain point de vue, la célébration unanime de la tour Eiffel, de la Marseillaise et du bonnet frigien est déjà une victoire wokiste, emblèmes appartiennent à une révolution qui pourra apparaîtra dans l'avenir comme le première révolution colorée de l'Histoire. Une attaque frontale contre le pays réel. La révolution wokiste s'inscrit dans son sillage, utilisant selon les séquences historiques le sentiment nationaliste ou la haine de soi. Aujourd'hui, la dérision de toutes choses, tout en mettant en place une politique répressive, implique le recyclage des faux symboles de 1789.
Même si la déconstruction de tout ce que nous aimons implique la mise au pouvoir de bouffons pathétiques, on commettrait cependant une erreur de compréhension à invoquer en toute circonstance la théorie du « complot ». L'effet cybernétique de la « société du spectacle » mise en lumière par Guy Debord permet un octave de compréhension autre. Il suppose l'existence d'une matrice technomorphique autour duquel tout ce spectacle tourne.
Il explique pourquoi l'électoralisme est devenu, lui aussi, une sorte de jeu de foire. On nous demadne d'attraper avec des crochets des nounours derrière une vitrine. Les élections confiscatoires récentes ont bien démontré ceci : rien ne peut sortir des urnes car le vote fonctionne sur la logique des pièces qui se poussent en dégringolant les uns sur les autres. De toutes façons, le système a fait en sorte que l'opposition elle-même a renoncé à être un contre-poison. A peine une opposition contrôlée. Il est difficile de comprendre comment fonctionne ce pouvoir cybernétique sauf à regarder l'art contemporain. L'"AC" est peut être même le miroir de tous les autres miroirs. Le symptôme de tous les symptômes. En cela, nous pouvons qualifier ces oeuvres d'artefacts « trans-artistiques ». Lorsqu'on a cessé d'écouter les échos merveilleux de l'âme, l'art devient vite une compensation égotiste, un slogan militant. L'art a vocation à nous rendre "contemporains d'Homère" et non du parking du prisunic. L'art conceptuel est a bien des égards l'art de la post-modernité. Un art qui se fait passer pour nouveau alors qu'il ne fait que tourner autour du rond-point duchampien depuis cinquante ans. A bien des égards, la post-modernité conceptuelle est le contraire de la modernité qui est une spirale, une tension dynamique entre le passé et l'avenir, et non un rond-point.
- l’art conceptuel est à l’art ce que la trans-politique est à la politique. Je propose d’ailleurs de le baptiser du trans-art.
En tout cas, la très lourde erreur consiste à appliquer les critères esthétiques de l'art à ce qui n'en est pas, à ce qui nie la beauté, c'est à dire l'horizon ; l'âme, c'est-à-dire la boussole ; et la nature transfigurique de l'oeuvre, c'est-à-dire la magie. C'est là non seulement une erreur de jugement, mais même une faute morale. Nous louons ceux qui ont le courage de dire les choses et l'intelligence de la démonstration. A mon sens, il est tout aussi fatal de juger le Macronisme à l'aune de critères politiques traditionnels que de juger l'"AC" à l'aune de critères esthétiques. Le Macronisme est autre chose. Emmanuel Todd, spécialiste de l'économie, affirme que "Macron ne comprend pas ce qu'il dit". Tel un drogué, il ne comprends pas les mots qu'ils prononcent. Il agit comme l'agent de « com » d'un grand groupe industriel. A moins d'employer un mot pour un autre, n'employons donc pas le terme « politique ». Le bilan du Macronisme : la casse sociale, l'effacement des résistances immunitaires, individuelles et collectives,est une étape d'un processus enclanché avant lui. La seule différence est que le plan est maintenant visible. Tout ceci est certes plus simple à intuiter qu'à démontrer. La cyber-stratégie est d'autant plus masquée qu'elle agit toujours par degrés et étapes : de la culture à la guerre. Il n'y a qu'une différence de degrés et non de genre entre la guerre culturelle et la guerre belliqueuse. En fin de mandat, Macron pourrait très bien déclarer ouvertement la guerre à la Russie avant de prendre la fuite. Ne disons pas que les chefs d’État seraient dépassés par les événements ; ce sont eux qui ouvrent les vannes de l'immigration massive, qui saccagent le socle industriel d'un pays, qui détricote la société, qui creuse la dette afin de détruire le barrage. Cela n'est pas le fait d'une machine, mais de quelques hommes élus et non élus. Certes. Mais cela n'exclut pas non plus l'existence d'un autre plan, cybernétique celui-là. Dans ce plan, l'art contemporain trans-artistique agit comme la fissure dans le barrage ; le tsunami migratoire fait le reste.
L'injonction contenue dans l'artefact de l'AC repose sur la même logique : créer une faille cognitive qui va permettre l'effondrement de l'édifice, par déflagrations. La cérémonie d'ouverture des JO est intéressante à observer en détails. Une cérémonie somp-tueuse ponctuée de provocations totalement hors de propos du sport. Vu de loin, le spectacle a pu subjuguer par le faste et les lumières. Le piano en feu sur la Seine scénarisée a pu émouvoir ; le cheval d'argent a pu éblouir ; les intonations de voix de la chanteuse ont pu faire frémir le monde entier. Avec un budget léonin de 122 millions d'euros (8 milliards d'euros pour l'ensemble des JO), on ne s'attendrait pas à moins. Bref, le public a pu être émerveillé. En fait, il n'y a vu que du feu.
Il y aurait eu bien d'autres scénographies à réaliser, moins couteuses et plus propices à explorer la symbolique solaire de la barque traversant Paris. Par exemple, un passage de flambeau entre la déesse Isis et Sainte Geneviève, relais symbolique du paganisme au christianisme. Au lieu de cela, nous avons eu des éléments disparates sans unité scénographique mais avec un fond d'écran très sombre.
La scène de Dionysos entouré de drag-queens a pu choquer. La parodie de la Cène n'est pas seulement un blasphème. Je dirais même que le blasphème en cache un autre, plus inavouable : l'effacement de l'homme blanc. Apparaît en effet un chanteur de second plan, interprétant une chanson quelconque, bref, le parfait idiot du système. Le seul homme blanc de la cérémonie est peint en bleu. Il y a encore 20 ans, cela aurait étonné tous le monde de ne voir sur scène que des étrangers ou binationaux. Des drag-queens. Aujourd'hui, personne ne s'en émeut. Que les antiracistes professionnels ne se réjouissent pas trop vite ! La dérision à l'endroit de la sexualité orthodoxe par la promotion de "trouple" et du "queer" n'aide pas les minorités, elle les instrumentalise. Ce qui est différent. En fait, l'homosexualité joue le rôle de la marge dans la majorité, un seuil à partir duquel la norme se définit. Elle joue donc, comme toutes frontières, un rôle essentiel de limite. Les sociétés traditionnelles n'ont d'ailleurs jamais persécuté l'Homosexuel perçu comme un être spécial, marginal ou une pythie. Vue sous cet angle, on comprend que la normalisation de l'homosexualité pose un problème évident ; sa dérision clownesque, aussi. La parodie drag-queenesque des JO vise à désacraliser aussi bien la norme sociale que par la marginalité sexuelle ridiculisée. Le but est de détruite une frontière, une de plus.
Un travail de confusion mentale est nécessaire pour parvenir à ce cyber-monde apocalyptique. A sa manière, le spectacle d'ouverture des JO de 2024 prépare déjà les jeux de 2124 de l'IA quand les catégories sexuelles setont remplacées par des catégories bio-technologiques. Il y a peut-être des relents "satanistes" dans certaines mises en scène, en tout cas de la provocation revendiquée, un mauvais goût certain, et de l'insulte à la raison lorsque le metteur en scène – autre pion dans l'échiquier macroniste - ose déclarer avoir cherché à « réconcilier » les Français ; c'est du "Jolly" ! L'image de la reine de France qui chante sa propre décapitation sur fond de musique « métal » (sorte de « guillotine » sonore) cherche, à l'instar de l'art conceptuel, a créer la suspension, ouvrir une faille cognitive dans le public. - Il est dans l'ordre des choses que les bouffons se moquent des rois. La moquerie ne me choque pas, moins que la stratégie cachée, le plan qui n'est jamais conscientisé, y compris par ses idiots utiles au système. On il pris conscience que la promotion de la drag-queen (drag reine) implique la dérision autour de la reine. Entrer dans les JO pour y distiller une propagande grossière, dissoudre l'Assemblée nationale et organiser des Élections à la va-vite relève de la même stratégie de sidération.
J'insiste : l'erreur fatale serait de prendre cet art pour de l'art ou le macronisme pour de la politique, même politicienne. En fait, tout cela relève d'une autre chose. En prenant de la hauteur, nous comprenons que le pouvoir mondialiste n'est pas seulement le fait d'individus calculateurs, mais aussi d'une « cybernétique », auto-mouvement lié aux forces de l'argent et de la techno-science. De ce point de vue, les Macron et Trudeau et autres Youngs Leaders, sont à la fois des tireurs de ficelles et de sinistres pantins. On observe que la trans-politique cybernétique génère deux types de dirigeants ; d'un côté, des grabataires séniles du type Biden ; de l'autre, des Peter Pans arrogants, de type Macron.
La littérature populaire expose, depuis la nuit des temps, des occurrences de tel tyran. La reine Grimhilde de la légende de Blanche Neige, Arthur Frayne du film Zardoz, et plus récemment le Joker de Batman. Comme le Joker, Macron est un clown triste et machiavélique. Il n'a pas besoin d'appartenir à une secte aux rites occultes ; il est un néo-libéral intégral. Non pas que les loges noires n'existeraient pas, mais que la caste néo-libérale sans foi, ni loi, suffit à réaliser leurs rêves. Appartement aux Young Global Leader, ils se croit investi d'une mission post-nationale. Mais ces commenditaires ont la dérision dans l'âme, la profanation dans le sang, mais aussi la trahison ; l'Histoire est remplie de retournés et de collabos lorsque le pouvoir change de mains.
Dans cette atmosphère de dérision généralisée, de turbo-capitalisme débridé, d'élection confiscatoire sur fond d'anti-fascisme de théâtre, il reste plus que jamais à nous regrouper en cellule de résistance. Tout organisme vivant agit de la sorte. Il faut insister sur le fait que le Macronisme ne relève pas plus de la politique, que l'AC ne relève de l'art. La joyeuse société arc-en-ciel n'est elle-même qu'une étape transitoire vers une post-humanité assistée par l'IA. Contre ce trans-processus, il convient de chercher à nous prémunir du laid et du corrompu derrière le bouclier du beau et du vrai éternels. Les artificiers de l'Apocalypse peuvent bien organiser les jeux de la Bête, il arrive que leurs pétards de foire leur explosent dans les mains.
Entendons cette ultime supplique qui retentit du fond d'une civilisation humiliée et crucifiée : « Père, ne leur pardonne pas, car ils savent ce qu'ils font ! ».