Un Barnier s’en va... Un Béarn...Niais arrive !

Fortement pressenti pour relever un Barnier déchu, le François Bayrou de secours se tient en embuscade. Supposé cocher toutes les cases permettant de contenir le courroux de la Marine et de ses gars, crédité d’une bienveillante audience auprès des Socialistes, sans oublier qu’il est le pionner du « Ni de Gauche, Ni de Droite » ou plutôt de « Un coup à Gauche, un coup à droite » c’est à tout le moins un coup de PAU pour lui qui verrait (ou voit) enfin sa béate persévérance récompensée. Au moins pour un temps. Parfait instrument au service d’un Président obstiné, qui croît encore que la panacée se trouve dans l’alliance de la droite et de la gauche dites, selon lui, dans l’arc républicain, répudiant ainsi, tel un évêque chassant les hérétiques, près de 20 millions d’électeurs légitimement représentés par le RN et le NPF. Il fait de nos institutions son doudou d’enfant capricieux. Tantôt flirtant avec l’extrême droite pour assoir une illusoire et bien stérile politique sécuritaire, et se servant sans vergogne de LFI, pour faire élire les siens au détriment du RN. 

 Mais pire encore. A l’Assemblée, ce n’est que querelles, invectives, magouilles et compagnie. Bref une indigeste tambouille où les deux parias désignés à chaque extrémité, n’ont de cesse d’afficher leur mutuelle détestation, tandis qu’à gauche certains rêvent de s’émanciper de l’étouffante tutelle de Mélenchon, et qu’au centre et sur la droite de l’hémicycle, la bataille pour les prochaines présidentielles fait rage. Mais... ! Et nous dans tout ça ? Nous simples citoyens, nous dont les votes additionnés ont majoritairement sanctionné ce Président du « En même temps ». Nous aujourd’hui relégués au rang d’observateurs impuissants face à ce maelstrom d’ambitions mal dissimulées, qui, si elles se différencient par l’idéologie se rejoignent dans l’objectif. Le Pouvoir !

Que nous réserve cette tragi comédie. BAYROU, qui selon les analystes politiques de nos chaînes d’infos, cocherait toutes les cases pour apaiser le courroux de la Marine et de ses gars et ainsi éviter toute autre censure. Pendant qu’en coulisse semble se dessiner un autre pacte de non-agression contre le futur gouvernement sous la houlette du béarnais, unissant autour d’un fragile calumet de la paix, socialistes, verts et même communistes avec une droite républicaine menée par un WAUQUIEZ dont les dents rayent le plancher. Cette baroque architecture devant servir de pilier de stabilité, au mieux jusqu’en juillet prochain, voire, dans le fantasme présidentiel, pas moins de 30 mois.

Et donc, dans l’hypothèse ou BAYROU et son tropisme de bon scout , parvenait à cimenter ces courants par définition aussi antagonistes que deux aimants mis face à face, nous arriverions, au pire dans 30 mois, mais certainement bien avant, à des campagnes, législative et/ou Présidentielles, où les disciples du BAYROU scoutisme, s’entre déchireraient au vu et au su de tous les Français, après s’être mélangés. Amis d’un jour ennemis pour toujours.

 

Certains, bien trop cléments à mon goût, comparent l’Assemblée Nationale à une cour de récréation. Je lui trouve plutôt ressemblance avec un chenil où se mêlent chiens enragés et dociles toutous, au milieu d’insupportables et incompréhensibles aboiements, que seule l’odeur d’une bonne pitance parvient à estomper quelques instants. C’est dans cette bouillante marmite que le prochain Premier Ministre, tel qu’il soit, devra plonger, avec mission de faire redescendre la température. Ce n’est pas gagné. 

BARNIER aura été le Premier Sinistre de l’après dissolution. Qui sera le second ?

Le plus inquiétant c’est qu’à force de nier la qualité de républicains et au RN et à LFI, se sera entre eux que se jouera la prochaine présidentielle, anticipée ou pas, avec Marine éligible ou pas et un plafond de verre de plus en plus fragile. Un duel entre le bleu Marine et le Rouge Vif dont nous pourrions bien ressortir MARRONS

Che64