L’Europe peut retourner à la charrette et à la bougie, le climat s’en moque

par Spartacus Lequidam
jeudi 12 juin 2025

Pendant que l’Europe s’auto-flagelle à coups de réglementations toujours plus absurdes, persuadée de sauver le climat à elle seule, la réalité mondiale s’invite avec la délicatesse d’un rouleau compresseur : même si nous retournions à la bougie et à la charrette, la planète n’en aurait cure, tant la frénésie charbonnière de l’Asie continue de battre son plein.

L’absurdité d’un combat à sens unique

Les chiffres, eux, ne prennent pas de gants. L’Asie brûle plus de 80 % du charbon mondial, la Chine à elle seule engloutit 55 % de cette manne noire, suivie par l’Inde avec 13 %. En 2024, la Chine a donné le feu vert à des centrales au charbon totalisant 94,5 GW, soit 93 % du total mondial. Ajoutez à cela 600 centrales en construction sur le continent asiatique, sans parler des projets ailleurs, et vous obtenez un cocktail explosif pour la planète. L’Inde, l’Indonésie, le Vietnam et consorts accélèrent, carburant au charbon, pendant que l’Europe s’épuise à pédaler dans le vide.

L’Europe, bon élève… mais élève du fond de la classe

En parallèle, l’Europe s’inflige une transition énergétique aussi ruineuse qu’inefficace, rêvant d’être le modèle du monde. Mais, surprise, le G7 ne pèse que 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Même si l’Europe fermait boutique demain, le climat mondial ne s’en apercevrait même pas, tant que l’Asie, l’Afrique et d’autres régions continueront à faire tourner leurs usines à plein régime, charbon à la main.

Un coût économique et social délirant

Mais tout cela a un prix, et pas des moindres : l’explosion des factures d’énergie, qui ruine ménages et entreprises. les reglements liberticides contre la liberté de circuler ou disposer d'un bien pour les modestes, type comme ZFE ou DPE ou les projets de renchérir l'avion des 'geux", les avions Low Cost. Les prix de l’électricité et du gaz s’envolent, transformant la vie quotidienne en parcours du combattant, étranglant la compétitivité industrielle. Résultat ? Les entreprises fuient, délocalisent, laissant derrière elles chômage et friches industrielles. L’Europe, jadis terre d’innovation, devient un musée du souvenir industriel. Nous avons moins d'industrie de qu'un tout petit pays comme la "Suisse".

Les interdictions d’entreprendre s’enchaînent, les normes s’empilent, l’initiative s’étiole. Les milliards engloutis dans la transition énergétique, les subventions et les infrastructures ne font qu’appauvrir la population, grignoter le pouvoir d’achat et creuser les inégalités. Mais rassurez-vous, c’est pour la bonne cause ! 

Des politiciens européens en pleine transe climatique

Le plus savoureux dans cette mascarade ? Ce sont ces politiciens européens, et dedans les Français sont sur le haut du podium de la tyrannie de leurs concitoyens, et la gauche écolo-marxiste sait conspuer les détracteurs si fiers de leur vertu écologique, qui rivalisent de dogmatisme pour ne surtout pas reconnaître l’inutilité de leurs mesures. Par peur de passer pour ridicules, ou pire, de perdre le vote des Verts, ils s’accrochent à leur agenda ou l'imbécilité de croire que sauver la planète est un slogan intelligent. Ils n'ont même pas compris que pour la planète comme pour leur utilité c'est zero, quitte à ignorer l’évidence. Il faut bien continuer à se donner une image de "gentils" devant les caméras, le buzz d'études ou le bénéfice est micro-microscopique quitte à sacrifier l’industrie, l’emploi la liberté et le portefeuille des citoyens sur l’autel de la bien-pensance climatique. L’essentiel, finalement, n’est pas d’agir efficacement, mais de paraître irréprochable et d’acheter la paix politique, même au prix du bon sens.

La Chine : championne du double discours

Pendant ce temps, la Chine investit dans les énergies renouvelables et annonce fièrement une baisse de 1,6 % de ses émissions de CO2 au premier trimestre 2025. Mais derrière le rideau, la production de charbon explose, et les centrales poussent comme des champignons. Pékin promet la neutralité carbone pour 2060, mais d’ici là, la planète aura eu le temps de suffoquer plusieurs fois.

Conclusion : la grande farce climatique

La lutte contre le changement climatique, version européenne, confine à la farce. L’Europe se sacrifie sur l’autel de la vertu, pour un effet global proche du néant, tandis que le reste du monde, Asie en tête, continue d’alimenter la chaudière planétaire sans états d’âme. Tant que la réalité des chiffres sera sacrifiée sur l’autel des postures morales et de la stratégie électorale, la bataille du climat restera un théâtre d’ombres — et l’Europe, le dindon de la farce.


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