@crazycase
Vous voudrez bien m’excuser : j’avais lu trop rapidement la fin de votre intervention : lecture trop « globale » et parfaitement erronée, qui me renvoyait, croyais-je, au sempiternel débat opposant une psychanalyse qui se voudrait « humaniste » à une approche comportementaliste assimilée stupidement à un conditionnement pavlovien. Mais le réductionnisme dont vous parliez était celui d’une conception excessivement biologisante et c’est évidemment tout à fait différent. Je vois mal aussi que les productions mentales puissent être strictement déterminées par le biologique. En un certain sens, elles le sont nécessairement dans l’instant, parce que tout résulte de processus physico-chimiques, mais dans la durée, la notion de déterminisme perd toute signification : un déterminisme qu’on ne peut pas appréhender, qui ne laisse aucune chance à un calcul prévisionnel, dans un système chaotique sensible aux conditions initiales, ça n’a plus guère de sens et je vous rejoins tout à fait.