Si la gauche gagnait et si Mélenchon rejoignait un gouvernement socialiste, il ferait ce qu’il a déjà fait quand il était ministre de l’Education nationale : Il expédierait les affaires courantes, et si on lui demandait d’entreprendre un travail de démolition, il le ferait sans états d’âme : on l’a déjà vu à l’oeuvre et à son poste, il a détruit à tour de bras, aussi efficacement que ses prédécesseurs. Il n’est pas du tout l’homme nouveau auquel il voudrait qu’on croie, et s’il fallait imaginer qu’il pût devenir un tant soit peu révolutionnaire, on verrait surgir un robespierriste de la pire espèce et un sectateur des plus abominables productions du socialisme autoritaire. Bref, c’est l’homme nouveau du plus lointain passé.
L’auteur de l’article a bien raison de marier ces deux énergumènes. A eux deux, ils constituent une sorte de chimère : Janus bifrons.