L’écologie est notre néo bouddhisme
Le bouddhisme n’a jamais cherché ni été une ligne politique
Le confucianisme, qui n’était pas bouddhiste, était une philosophie de confiance par le biais de la modération des hybris. Il a été très compatible avec le féodalisme
Dans une démocratie telle que la nôtre, où il faut déléguer des décisions à des gens qui ne restent pas en place et qui peuvent donc changer de costume selon les opportunités, la paranoïa l’emporte sur la confiance. Le confucianisme n’a aucune place
Ici, aucune forme de bouddhisme ni même de confucianisme ne convient ou ne peut servir de socle politique
Ici, on ne peut que participer à l’irréductible paranoïa par le biais du pragmatisme, donc être manichéen dans le pragmatisme, donc être de droite ou de gauche.
Cette situation ne changera que si nous adoptons le concept de chef élu à vie et viré en cas de vilénie.
Il faut qu’un chef ne puisse jouer que d’un seul costume. Il faut qu’il soit obligé par son unique costume, y compris après sa retraite.
C’est ce qui se passe par exemple avec un dalaï lama.
On chope un gamin qui semble intelligent, on lui enfile un costume unique et très marqué. On se retrouve avec un chef archi formaté à sa fonction qui n’a aucune sorte d’avenir en dehors de cette fonction. Il est fiable. Le peuple peut ressentir de la confiance
Alors seulement on peut ajouter quelque sorte de bouddhisme ocre ou vert.