Illustration des difficultés de la langue française : vous écrivez « moins de dix après que l’espéranto ait vu le jour (1887 ».
Quand on emploie « après », on n’utilise pas le subjontif -ni le conditionnel- (puisque le fait s’est réalisé). On doit dire « Après que l’espéranto a vu le jour ».
Loin de moi l’idée de vous vexer car la faute est très fréquente mais pour dire que peut-être les simplifications des langues nationales sont insuffisantes. Je sais que l’allemand et le français ont fait des efforts en ce sens mais cela suffit-il ? Et puis ce n’est pas facile de simplifier...
Je ne m’étonne pas que vous rencontriez beaucoup de fraternité chez les étrangers pratiquant l’espéranto, comme dans toute communauté qui se soude autour de valeurs communes. (Ce n’est pas le langage en lui-même ici qui génère cette fraterité).
Enfin peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.