Bonjour, Michel.
Vous parlez d’un « stade de lucidité » en évoquant la mise sur le même plan par Morrissey de la zoophagie et de la zoophilie, un amalgame aussi choquant que vrai, selon vous. Croyez-vous une seconde pouvoir rallier à votre cause les consommateurs de viande, même modérés comme moi-même, avec une argumentation aussi manifestement grotesque et stupide ?
Quand comprendrez-vous que la cause, au demeurant respectable, du végétarisme passe par de la pédagogie modérée et patiente, mais en aucun cas par des anathèmes récurrents et des démonstrations débiles comme celle-ci ? En usant de tels arguments, vous pouvez certes ravir vos disciples les plus intégristes, mais vous ne gagnerez personne à votre cause.