C’est possible, mais sans doute à la marge car les manifestations étiques contre les textes macroniens sont là pour le montrer : les classes populaires et moyennes ne sont pas au rendez-vous de la lutte. Or, demain il sera trop tard !!!
Pourquoi ne sont-elles pas au rendez-vous ?
On peut s’en faire une idée en regardant les cortèges et surtout en écoutant les leaders syndicaux et politiques.
Leurs arguments, leur vocabulaire, leur ton n’a pas changé d’un pouce depuis les années 60. Ce sont toujours les même arguments, les même raisonnements.
Ils sont complètement décalés par rapport à la réalité d’aujourd’hui et aux demandes des travailleurs actuels.
Pour moi, le « trop tard » concerne la lutte syndicale telle qu’elle est menée actuellement. Elle est dépassés et les gens, même ceux qui seraient concernés, changent de chaîne dès qu’ils entendent les premières syllabes des leaders de centrales actuelles car ils ont l’impression de regarder un vieux Bourvil vu plus de cinquante fois.
Les leaders syndicaux n’ont jamais voulu voir que leur monde avait disparu en 1991. Ils en payent le prix actuellement.