Il y a des risques d’hémorragies, fausses couches, embolies, de décès pour les porteuses et pour les embryons. Mais bon, les porteuses, on s’en fout, hein, ce ne sont que des mères de famille
En fait, les grossesses sont naturellement toutes à risque. On ne le voit plus vraiment maintenant grâce aux progrès de la médecine mais avant, être enceinte était un risque réel pour la future mère, et le taux de mortalité était assez élevé.
Alors, on a vu la conception, la gestation, voyons un peu la livraison du produit : uniquement des césariennes programmées
Vous avez accouché au moins une fois, vous savez donc ce que c’est. Un peu plus de confort ne nuit pas dans ce cas...
contrairement à ce qu’on nous dit même si la GPA est interdite en France, les enfants nés par GPA à l’étranger ONT BEL ET BIEN un état civil, établi dans leur pays de naissance.
Sauf que cet état civil ne leur permet pas de jouir des droits auxquels ils ont droit : couverture sociale séparée, pas de droit de vote à leur majorité...
c’est à dire que nul ne peut réclamer justice si le dommage qu’il subit est le produit de ses actions menées illicitement ou illégalement
C’est là le problème : le refus de leur octroyer la nationalité française à laquelle ces enfants ont droit n’est pas justifié.
En effet, ce sont les enfants qui se voient privés de ces droits. Hors, ils ne sont pas ceux qui ont provoqué leur naissance !
Le préjudice, ce sont les enfants qui en sont victimes, et non pas leurs parents. L’ Etat n’a donc aucune raison valable de leur refuser leur état civil français.
Leur totale absence de lien avec leurs parents génétiques n’a pas été choisie, voulue, orchestrée dès leur conception.
En fait, dans les cas de GPA, le plus souvent les parents adoptants gardent un lien avec la mère porteuse, et l’enfant la connait, peut lui écrire ou lui parler s’il le désire. Sauf si la mère biologique refuse tout contact par la suite.