Pour ne rien gâcher, Philip K Dick, mort avant la sortie du film, a toutefois pu visionner de larges extraits. Il en est sorti enchanté, disant de Scott qu’il avait parfaitement compris sa vision alors que ce dernier a avoué ensuite n’avoir jamais lu le roman avant !
De façon plus large, ce film invite à se pencher sur la question de savoir si un homme artificiel est humain ou pas. Un questionnement encore plus poussé dans BR 2049 ou la frontière est encore plus floue entre les deux.
C’est aussi un film anti-hollywoodien, dans la mesure ou les bad guys l’emportent à la fin. En revoyant le film, c’est clair pour moi. Ce sont les Blade Runner qui sont mauvais. Les répliquants du films n’ont qu’une motivation : vivre. Ils ne veulent pas du pouvoir, de l’argent ou autre. Ils veulent vivre, c’est tout. Et ils feront tout pour cela.
Tout comme tout homme normal.
Mais cela n’a plus d’importance. Car à un moment,
Il est temps de mourir.