la puissance économique de l’Allemagne restera toujours un nain
politique et la France est donc le partenaire complémentaire idéal pour
la construction européenne.
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à l’auteur,
Vous auriez écrit cette phrase il y a quelques mois, on l’aurait lue sans trop y faire attention, mais je crains que désormais la « construction européenne » ne soit plus vraiment à l’ordre du jour : cette Europe qui s’est construite CONTRE les nations ne survivra probablement pas telle quelle à une crise actuelle qui va probablement s’étendre dès janvier après ce que nous venons de connaître en France. Cette Europe-là a complètement perdu la tête, à l’image de ce gouvernement français actuel qui ne sait plus ce qu’il fait, recourt à des expédients dérisoires qui lui ont déjà fait perdre toute crédibilité.
Je l’écrivais tout à l’heure mais je vais me répéter : le pauvre Macron pour qui « le nationalisme c’est la guerre » soutient depuis le début, comme la corde soutient le pendu, avec une obstination bizarre que les historiens ne tarderont pas à entreprendre d’élucider, le seul régime nationaliste, hégémonique et fascisant (l’Iran) qui pourrait encore servir à illustrer sa conception du « nationalisme », laquelle ne saurait nullement décrire les aspirations actuelles des états européens, fussent-ils « populistes », dont le « nationalisme » est essentiellement protectionniste et ne menace personne.
Bref, il me semble que votre article parle d’un monde qui se berça de beaucoup d’illusions et qui n’existe déjà plus.