Pour continuer...
« la monnaie est d’abord un véhicule d’énergie humaine ». Pouvez-vous élaborer ce point ?
Pour moi, elle est concomitante à la valeur donnée aux choses, objets ou droits, fonctions, etc., donc le concret ou l’abstrait. Sans la notion de valeur et la création d’un véhicule qui la représente, il n’y a que le troc. D’ailleurs, les Celtes ne connaissaient ni la monnaie (ni l’écriture), mais échangeaient sans problèmes. Bien que sans monnaie, ils étaient bien conscients de la valeur des choses.
La notion d’énergie humaine fait entrer un réseau d’activités complexes : le besoin, le désir, l’image donnée, le travail, l’utile et le superflu ; et enfin la raison qui lui permet de les exercer.
Beaucoup font du travail l’énergie de base des économies. Cette notion est incomplète : il faut y ajouter la spéculation et le désir d’accéder à des biens dont la valeur ne comporte que très peu de travail, ou en est largement détachée.