@Fergus
« Il
n’est pas très prudent d’affirmer que les faits se sont passés
de telle ou telle manière avant que l’enquête ait été menée à
bien. »
Oh,
la belle sagesse ! sauf que vous commencez, sans le moindre indice,
à excuser le système en évoquant d’autres causes au suicide que
l’hostilité manifeste et a priori de la hiérarchie qui saute sur
une occasion pour le blâmer et le blesser au plus profond par la
phrase suivante :
« D’autre
part, je n’oublie pas qu’un suicide est très rarement imputable
à une cause unique. »
«
Bref, attendons que les enquêteurs nous en disent plus ... »
Mais
quelle enquête ? Quels enquêteurs ?
Après
un suicide avéré, la police cesse toute investigation.
Quant à
l’administration EN qui n’a pas eu un mot de compassion pour ce père
de famille qu’elle a blâmé sans attendre, vous croyez qu’elle va « enquêter » ? Sur sa responsabilité morale ? Mais dans
quel monde vivez-vous ?
Ah ! Si un élève s’était suicidé par la faute d’un professeur, toute
la presse Macron en aurait parlé et la responsabilité du professeur
fustigée par les belles âmes. L’administration aurait, sans
attendre, prononcé une sanction forte avant toute « enquête ».
On
retrouve ce « deux poids-deux mesures » pour un gilet jaune
mutilé et un policier légèrement blessé. Ce n’est pas un hasard.