@Mozart
Virer Poutine, semble compliqué. S’il y avait un complot, ses investigateurs ne se conteraient pas de le virer. Il y a sans doute une vrai animosité chez les aparachiks dont une dizaine ont été ’suicidés’, dans des circonstances troubles, souvent avec leur famille. Des moeurs qui rappellent la mafia sicilienne, et comment Toto Rino est tombé. Car c’est après avoir anéanti la famille d’un de ses lieutenants, pour une faute vénielle, que celui ci ayant survécu, a donné l’organisation à la police Italienne. 
Autre possibilité, un choc des égos. Prigonine est sans doute le seul à oser mettre en doute la valeur de l’armée Russe, afin de mettre en évidence la qualité de son groupe de mercenaires....Il a critiqué la perte de temps, qui selon lui, entrave la prise de villes ukrainiennes, par des non sens administratifs....Quand on sait la verticalité du pouvoir et des décisons en Russie, c’est mettre en cause Poutine. 
Ce type n’est pas sans rappeler Goering, l’ex as de l’aviation de 14, dont la guerre était un moyen de s’enrichir personnellement. Comme lui Prigonine adore se mettre en scène. 
Il s’est affiché à bord de ce qu’il a présenté comme un bombardier Su-24, revenant d’un bombardement sur Bakhmout, épicentre actuel des combats sur le front de l’est. Dans une vidéo, le sulfureux homme d’affaires devenu chef de guerre se montre équipé d’un casque et d’un masque de pilote, tandis qu’un paysage de nuit est visible par le hublot. Il défit Zelensky de venir se battre dans le ciel.....
Ces provocations seront elles admises très longemps au kremlin ?...Y aura t’il une nuit des longs couteaux ?....L’un comme l’autre sont de toutes façon des jusqu’au boutisme. L’alternance n’est pas pour demain. Comme chez les nazis, le pouvoir fonctionne avec la terreur, la surveillance et la propagande, chacun potentialisant l’autre. Il a fallu énormément de temps et de défaites pour que les nazis commencent à envisager qu’ils avaient perdu la guerre...