Pour mémoire :
Michel
Rocard, 1979 sur France Culture, souligne que l’absence
de financement public pour les partis politiques les oblige à des
pratiques douteuses. Loi de
1988, adoptée un an après le début de l’enquête
Urba-Gracco, vise les dépenses électorales des partis. La loi
Rocard, 1990, réglemente le financement des partis et crée la Commission nationale des comptes de
campagne.
La loi Sapin 1, 1993, rend plus transparents les financements des partis. La loi
Sapin 2, 2016, cible trafic d’influence, prise illégale d’intérêt et détournement
de fonds publics, pour renforcer la lutte contre la corruption, y
compris dans le domaine politique.
D’autre part, il ne faut pas oublier que François Fillon a été condamné à quatre ans d’emprisonnement (dont un an ferme) pour détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois fictifs, tandis que son épouse, Penelope Fillon, a reçu une peine de deux ans de prison avec sursis. Assez rapidement éliminé de la course.
Et Nicolas Sarkozi, ancien président et visiteur du soir de président, est un coureur de fond en traîné.... Si les petits délinquants avaient des avocats aussi efficaces que Sarkozi, les prisons françaises ne seraient pas surpeuplées...