Cet Arthur Keller ne maîtrise pas le sujet qu’il traite, loin s’en faut.
Je vais pas tout reprendre, juste cette phrase pour l’illustrer. Son problème étant de raisonner avec le même mode de pensé qui a engendré le problème que l’on veut résoudre (dixit Einstein)
"nous n’avons jamais eu autant d’argent, et il faudrait mettre des limites à ceux qui en ont déjà beaucoup trop »
L’’argent fiduciaire et maintenant numérique peut être produit en autant de quantité que l’on veut, donc, ce qu’il dit est absurde, puisque la création monétaire se fait aujourd’hui en appuyant sur un clavier d’ordinateur. C’est alors sa valeur qui trouve une limite et elle est liée à la réalité physique des ressources naturelles et la capacité productive à un instant t, en terme de machine et de temps de vie humaine dédiée à la production. Où la notion de PIB est une escroquerie pure et simple et n’a pas lieu d’être en dehors du système actuel de prédation de la vie d’autrui à son profit, fondement du capitalisme depuis des milliers d’années.
Quand aux limites de ceux qui en ont déjà beaucoup trop, tout repose sur la séparation de l’économie en trois niveaux. L’économie des riches, l’économie de la classe moyenne et l’économie des pauvres ou de subsistance.
La politique de lutte contre le changement climatique et la pollution dans le système actuel capitaliste, repose exclusivement sur la monnaie, c’est à dire, entre la partie créance et dette où celui qui détient la monnaie possède la créance et celui qui n’a pas de monnaie possède donc la partie dette. Cette dernière est donc une dette systémique, car il ne suffit pas d’avoir un crédit à rembourser, il suffit juste de ne pas avoir de monnaie dans sa poche pour être en dette, puisque sans argent, vous ne pouvez pas acheter quelque chose, donc, devez vous employer pour cela, soit en louant votre temps de vie soit en volant autrui ;
En terme juridique, la créance prend alors la valeur du droit et la dette du devoir.
Autrement dit, l’idée, défendu par les écologistes se disant de « gauche » (des idiots très utiles pour ceux qu’il prétendent combattre), est alors que le droit de polluer se fait par l’achat monétaire de ce droit et l’incapacité d’acheter du droit à polluer équivaut au devoir de ne pas polluer ;
Pour faire bonne mesure, il est donné à chacun un droit à polluer annuel où ceux qui sont contraint par la nécessité, n’auront alors pas d’autre choix que de vendre leur droit à ceux qui peuvent l’acheter.
Bref, le principe est que ceux qui capitalisent la monnaie disposent du droit à polluer et ceux qui n’en ont pas, possèdent alors le devoir de ne pas polluer.
Autrement dit, les riches ont le droit de polluer l’air des pauvres et ces derniers le devoirs de ne pas polluer l’air des riches.
Et tout est bien dans le meilleur des mondes capitalistes, c’est à dire, de prédation de la vie.