Bonjour,
Oui, la privatisation de l’eau est une aberration. Pouvez vous choisir votre fournisseur d’eau ? Non, alors comment expliquer que ce ne soit pas un organisme public qui assure ce service public ? Tout simplement parce que le régime officiel reste celui du service public.... qui peut être délégué par convention.
Alors là, moi, j’en ai archi marre des irresponsables qui tiennent le sempiternel discours des méchants privés qui spolient les gentils élus. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais il se trouve que j’ai vécu (côté « ville ») les négociations entre les 3 prestataires (que l’on connait toujours sous leurs anciens noms « Générale des eaux (Veolia) » ; « Lyonnaise des Eaux (Suez) » et « Saur ») et les élus. Un premier round de négo s’est passé entre les partis politiques et les sociétés (financements des partis) puis, avec chaque élu. Bien sûr, il y a la face visible de l’iceberg, les pleines pages de publicité (inutiles puisque le client finale ne choisit pas son prestataire) payées « plein pot » (un tarif dit de référence qui n’existe que pour les pigeons et... les financeurs), pub que vous retrouvez directe ou indirecte dans les publications du candidat ou du parti. Les imprimeurs payés en direct, les généreux dons faits au moment des fêtes, congrès, universités d’été, les frais de déplacements en voyage d’étude, la prise en charge des épouses et membres de la familles, voire de responsables locaux du parti ou d’associations que l’on intérêt à avoir dans sa poche, bref je ne vais pas vous écrire le bréviaire du parfait petit dircab.... Lorsque je lis que de vilains prestataires ont « fait » signer des élus des contrats de 40 ans, de qui se fout on ? Un contrat fait toujours l’objet d’une étude de la part du service juridique (ouiais, je sais « et le petites communes », ben les petites communes, c’est ps elles qui décident, c’est le syndicat intercommunal et lui, il a en général recruté un mec qui connait son taf, sait lire un contrat, rencontre ses collègues de tous les syndicats de france et prévient son Président, voire, discrètement, tel ou tel élu ou maire du syndicat... et on lui dit de la fermer. Des fois, il est augmenté, voire embauché dans la société prestataire et promis à un brillant avenir. J’en connais même un qui a fait une belle carrière dans la fonction territoriale... ) , il est ensuite soumis à une commission dans laquelle tous les élus ne sont pas forcément analphabètes et qui savent lire une durée de contrat (en général article 2, « le présent contrat est souscrit pour la durée incompressible de , renouvelable en cours d’échéance ... ») . Les investissements ? Ah oui, il faut que la durée du contrat couvre les investissements... N’importe quoi, les contrat de fermage, ça existe, les rachats de valeurs résiduelles en fin de contrat aussi. Tout cela, l’immense majorité des élus maitrisent et leurs conseillers, formés aux écoles ou dans les centres de formation des fonctionnaires territoriaux, aussi. Qu’on arrête de mentir. Ces contrats sont signés par des élus en toute connaissance de cause.
Quant au camarade Bartolone et ses emprunts toxiques, il faut reconnaître qu’ils ont fait fort, sur le 93 !!! Harakiri c’est peut être beaucoup et il faut dire que nous n’avons pas le même sens de l’honneur que les Japonais, mais que des soit disant hommes politiques de gauche aient tenté de spéculer de cette manière en mettant la collectivité en danger, cela mérite au moins d’interdiction à vie de tout mandat électif, non ? Plutôt que de la ramener en création une association... Une faute de gestion, dans le domaine privé, c’est l’interdiction de gérer. Dans le public, on crée un asso pour dénoncer les méchants banquiers....