De la francisque à la
rose, de la répression de certaines grèves au canal de Suez, de
l’affaire de Broglie à Beregovoy, sans parler des écoutes et de
tant d’autres, autant de marques d’un parcours empreint de tant
d’avatars et de retournements qu’il faut être, là encore, autant en
panne de références qu’aveuglé par l’idéologie dont ce champion
s’est servi pour satisfaire une ambition purement personnelle pour
prétendre y voir autre chose, et surtout du socialisme. Il est vrai
qu’aussi bien Gbagbo que d’autres chefs d’État récemment
déboulonnés pour défaut de démocratie appartenaient bien à
L’Internationale.
Notre histoire nous
apprend qu’en politique, le temps lave plus blanc que la meilleure
des lessives, mais de là à voir porté au pinacle une tel
politicien par ceux qui taxent l’actuel pouvoir de duplicité, il y a
vraiment de quoi se tordre.