Excellent article.
Il y a quelques années, un sondage avait été fait en italie, auprès des hommes
Il
s’agissait de savoir si vous préfériez avoir un rapport amoureux avec
la plus belle femme du monde (disons une actrice connue, superbe ) et
que l’affaire reste secrète, ou bien d’ avoir un rapport platonique avec
celle-ci, mais que les gens, et même le monde entier aient la certitude
que vous aviez couché avec elle.
Et bien, les sondés préféraient le
deuxième choix, montrant ainsi qu’ils associaient sexe, pouvoir et
domination, et que l’acte et la possession de l’autre avait vraiment
d’intérêt que s’il était connu et apprécié des autres.
Quoi
d’étonnant chez ce peuple de séducteurs. Le séducteur cherche à montrer
autant au moins aux autres qu’à lui même sa valeur. Il vérifiera son
pouvoir dans sa possibilité de conquérir, de se rassurer sur son
pouvoir, sa force, son potentiel.
Ce discours appartient aussi aux hommes politiques. Du moins aux libéraux.
DSK est un séducteur. A mon avis, ce viol est assez incompatible avec la psychologie de l’homme.
Le
viol ressemble à un gros calibre braqué sur la temple. Il écrase
l’autre, l’humilie. Le sexe est là aussi l’objet choisi, car situé au
cœur de l’intime. Le violeur sait bien que c’est ici qu’est situé le
vrai cœur de l’être, sa clé ce voute. C’est pour ça qu’il s’acharne à
cet endroit, dans sa psychologie de pervers, de destructeur d’harmonie.
C’est pour ça que violeur et séducteur sont a-priori antinomiques.
Le
séducteur se tuerait lui-même en violant. Ce serait comme un magicien
qui briserait sa baguette magique, renierait sa valeur et ses tours de
passe-passe, permettant que l’autre succombe, tombe sous le charme.
Quand
à savoir ce qu’il se passe entre deux êtres, dans une chambre de NY, en
y mettant deux destins différents, des possibilités
infinies de déclinaisons engendrées par la présence occulte de la
fortune rencontrant la misère, une possibilité de chantage, le jeu des
avocats des journalistes, l’avenir du FMI, le sort de la Grèce, celui du dollar, la certitude absolue de faire parler de soi
ou de descendre l’autre en utilisant l’arme du sexe, et de tant de
personnalités prêtes à s’emparer du scandale ou même de le créer de
toute pièce.....
Dernièrement j’ai lu les résultats d’un autre sondage, dans une revue
Cela concernait cette fois ci non pas les italiens, mais les américains.
On a constaté que la moyenne des pieds à terre américains était passé à plus de 400 mètres carrés, contre 300 auparavant !
L’enquêteur
a demandé si aux sondés, s’ils préféraient avoir un logement de 400,
avec une moyenne nationale à 600, ou alors un logement plus petit,
disons de 150, avec une moyenne nationale autour de cent mètres carrés.
Et bien, la majorité des gens préféraient la deuxième proposition.
Dans
ce pays d’arrivistes et de propriétaire, la vanité ne s’illustrait pas
de la même façon qu’en Italie, mais elle avait ceci de commun qu’elle ne
se comprenait que dans le sens d’une domination aux autres, pas dans un
rapport personnel au plaisir.
Faute de ne pas faire partie partie des puissant, on ressentira donc
une certaine jouissance à voir les possédants tomber de leur trône.
Mais il ne faut pas être dupe de ce qui nous traverse.
Et
des possibles manipulations,d ’autant plus facilement utilisables, de
ceux qui utilisent ces armes, auprès de gens conquis d’avance.
Une façon d’aboutir au crime parfait.
Non
pas dans l’élaboration d’un scénario extraordinaire, mais en utilisant
la bêtise des gens refusant de voir plus loin que le bout de leur nez
J’allais dire : refusant de voir plus loin que le bout de leur sexe !
Mais dans ce pays de puritains, il semble plus scandaleux de montrer un sein nu que de sortir un flingue.
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