Drôle d’idée de concevoir l’art et l’artiste comme au centre des fragilités.
Il est au contraire au centre des rapports de force.
Habitué à se coltiner à l’âpreté des choses.
A essuyer les vents contraires, à prendre des claques dans la gueule.
A garder toute sa fureur, même en faisant de l’aquarelle.
Ce n’est pas Nostadamus, mais Bottechia, un coureur cycliste Italien, qui avait demandé d’être enterré debout, sur son vélo.
Un artiste à sa façon. Un visionnaire, un original, opposé d’ailleurs à Mussolini.
On dit que celui ci lui aurait fait sa fête.
Une sorte d’apache sans tomahawk, sans palette de couleurs.