Emmanuel
Macron a la capacité à se corriger, à apprendre des situations. Sa
sincérité n’est sûrement pas contestable dans ses paroles du 10 décembre
2018.
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Emmanuel Macron a la même capacité de corriger ses insuffisance qu’un cul-de-jatte qui ambitionnerait de remporter demain le cent mètres haies aux jeux olympiques.
Son insuffisance, que ne parvient pas à masquer la bouffissure de sa phraséologie, n’a rien de conjoncturel. Elle est essentielle, ontologique. Les Français l’ont compris un peu trop tard, mais ils l’ont compris.
Sa « sincérité » n’est même pas celle, machiavélienne, d’un De Gaulle s’écriant à Alger : « Je vous ai compris ! ». Lui au moins savait où il allait. La sincérité de Macron est celle de tous les faux-culs pris en défaut et qui essaient, pitoyablement, de sauver les apparences. Il me fait penser à un gamin qui s’emploierait à recoller les morceaux du vase qu’il vient de faire tomber, en espérant que personne ne s’en rendra compte.