11-Novembre : rassemblement contre les présences de Donald Trump et de l’Arabie saoudite

par Thierry Paul Valette TPV
lundi 12 novembre 2018

Alors que des dizaines de dirigeants, dont Donald Trump, Angela Merkel, Vladimir Poutine ou Justin Trudeau, célèbraient le centenaire du 11 novembre 1918, des manifestations se tenaient à Paris. Quelques centaines de personnes dénoncaient la ventes des armes et les invitations attribuées à Donald Trump et à l'Arabie saoudite. Thierry Paul Valette

Paris est placé sous haute sécurité ce dimanche 11 Novembre. Environ 70 chefs d'État et de gouvernement, dont les présidents américain et russe, ont commémoré le centenaire de l'armistice. Emmanuel Macron les exhortant « au combat pour la paix ». Le président Macron les a accueilli sur le tapis rouge dans la cour d'honneur de l'Élysée.

Mais les personnes réunies dimanche après-midi place de la République à Paris n'étaient pas de cet avis. Les présence du président américain et de l'Arabie saoudite aux commémorations du 11-Novembre ne passent pas.

 Avant cette manifestation, trois militantes Femen sont parvenues dans la matinée à forcer la sécurité au passage de la berline de Donald Trump dans le convoi officiel des chefs d’État sur les Champs-Élysées, mettant à mal l’important dispositif déployé par les forces de l’ordre pour les commémorations.

Ce sont pas moins de 4 000 policiers et gendarmes présents pour encadrer les manifestants. Dans une note confidentielle, la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris redoute la présence de 200 à 400 personnes violentes. 

L'actualité braque les projecteurs sur les anti-Trump faisant l'impasse sur sur la présence d'autres collectifs présents pour dénoncer le conflit au Yémen et la position de la France. Depuis 2015, le Yémen est le théâtre d’affrontements violents entre les Houthis et les forces loyales au président Hadi.

L’intervention en faveur de ces dernières d’une coalition dirigée par l’Arabie Saoudite du prince héritier Mohamed ben SALMAN, a aggravé le conflit et occasionné une famine dévastatrice. Pour les Nations Unies, il s’agit de la « pire crise humanitaire au monde ». L’affaire KHASHOGGI a considérablement affecté la crédibilité de Riyad sur la scène internationale et sa légitimité au Yémen pâtit de ce meurtre. Le royaume wahhabite fait l’objet de pressions de la part des puissances occidentales, mais le revirement de son plus fidèle allié en Occident, les Etats-Unis, sera déterminant.

Thierry Paul Valette

 


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